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| | Sometime, Somewhere, Deep in Our Memories [ Alecto ] |  |
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Sofia Lewis
•Sofia| You never find yourself until you face the truth•
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|  Sujet: Sometime, Somewhere, Deep in Our Memories [ Alecto ] ![Sometime, Somewhere, Deep in Our Memories [ Alecto ] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mar 1 Juil - 7:30 | |
| As you turned to go, I heard you call my name.
You were like a bird in a cage, spreading its wings to fly.
'The old ways are lost', you sang as you flew
and I wondered why ...
Ses orteils nus jouaient doucement dans le sable chaud de la plage. Ses yeux verts émeraude étaient dirigés vers l'Océan infini, d'où elle venait. Le soleil se couchait lentement, une légère brise jouait dans ses cheveux démêlés. Cependant, le coeur n'y était pas. C'était risqué de venir à Port Royal, lorsqu'on avait la flotte de Lady Leyan à ses trousses, ainsi que l'EITC. Mais elle n'avait pas choisit. C'était le Capitaine qui l'avait décidé. Le bateau avait besoin de vivres et Port Royale était le port le plus près. Les matelots avaient eu la permission de descendre à terre mais il ne fallait pas qu'ils se fassent remarquer, sinon, c'était la potence.
C'était avec le coeur lourd que Sofia était revenue, après deux mois d'absence, à la maison. Elle avait peur, de se faire pincer, de rencontrer quelqu'un qui la reconnaitrait. Elle voulait passer incognito. Ce fut donc pour cela qu'elle se mit un chapeau de matelot tout sale, elle s'attacha les cheveux et se fit passer pour un homme. Arrivée à terre, elle s'était un peu promenée mais ses pas l'avaient guidée presque automatiquement vers la plage.
Lorsqu'elle était petite, et qu'elle voulait se réfugier de ses différents avec ses parents, ou tout simplement pour être toute seule, elle allait sur la plage. Dès qu'elle rencontra Alecto, les deux petites filles avaient commencé à se rejoindre toujours à cet endroit, pour se raconter pleins d'histoires ou bien simplement pour jouer aux pirates et aux soldats. Et la plupart du temps, même si cela paraissait ironique dans les temps présents, Alecto était le pirate.
Cependant, lorsque les deux femmes grandirent, elles venaient se promener, pieds nus encore une fois, pour parler plus sérieusement. Il était souvent question de politique, où les deux jeunes femmes avaient la plupart du temps des opinions bien différentes. Mais elles finissaient toujours par rire et tout cela s'effaçait. Mais depuis la mort du Gouverneur Swann, rien n'avait été semblable. Tout était différent. Sofia s'était dit que cela allait changer, que sa belle Alecto allait revenir, avec ses idées complètement folles mais oh! combien divertissantes.
Sofia dépose son menton sur ses genoux, repliés sur elle. Elle ferma les yeux et respira un grand coup d'air marin. Il y avait des jours, où l'on préférait vraiment rester dans le fond d'une cale sale et pleine de rats. Concentrée sur ses souvenirs, Sofia n'entendait plus les bruits environnants. Non ...
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| | | | Lady Alecto I. Leyan
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| | Sujet: Re: Sometime, Somewhere, Deep in Our Memories [ Alecto ] Mar 1 Juil - 12:37 | |
| I wanted it. You knew it. Our children's stories reflected my choice, my future. I loved you, but I had to choose, You did not follow me, You did not want to support me, why?... You said that you would always support me it doesn't much matter, What I would make, which treason. Sorry. Une trahison. Quel étrange sentiment, d’y repenser longtemps après. Plusieurs mois après. De l’amertume, voilà ce qu’elle ressentait. Au plus profond de son cœur, elle avait espérait voir Sofia changer d’avis, revenir sur ses doutes, sur ses paroles de la journée qui fut le commencement de tout, de leur amitié, de leur vie. Plus jamais elles ne souriraient comme avant, plus jamais elles parleraient comme avant, plus jamais elles se soutiendraient, bien que dans l’histoire, la fautive c’était elle. Sofia n’a pas voulu soutenir Alecto, alors qu’elle le lui avait promis, d’être toujours là, mais non, il fallait qu’une des deux atteigne son but depuis toujours, pour tout briser. De la jalousie, ou simplement la raison ? Quand Sofia s’était liguée contre elle, devant ses soldats et les futurs condamnés, elle n’avait rien dit, mais souffrait. De voir que la personne qu’elle croyait encore digne de confiance, à qui elle pouvait tout dire, finissait à son tour par la détester. Après son frère, la jeune femme avait perdu goût à la confiance, elle s’était alors accrochée à cet espoir, à Sofia. Hors, ce fut une belle erreur. Au fond, Alecto ne voulait pas la faire arrêter, la considérer comme un pirate, ce serait la mort qui l’attendrait au tournent, et un tel sort, elle ne pouvait l’imaginer. Pourtant…Quand on est prit par sa colère grandissante, par son envie d’imposer le respect, quand plusieurs hommes étaient assurés du sort de la noble, que leur gouverneur la ferait arrêté, comme elle l’aurait fait pour n’importe qui, on n’avait pas le choix. C’était une question de crédibilité, et d’image. Car, cette image de froideur, d’autorité et de cruauté, n’était qu’une image, à garder coûte que coûte, elle ne devait pas fléchir en chemin ne pas hésiter ne pas changer, ne pas faire d’exception, tout s’éparpillerait en fumée.
Why, you are my friend, no ?...I had you, i do not understand you. Why, you.
Les autres, elle aurait pu comprendre, tous des imbéciles, son frère était pareil, il suivait les autres. Mais elle. Jamais. Alecto n’aurait jamais cru Sofia capable de tout briser, alors que tout ça, c’était pour elle aussi. Sa sécurité. Voulais-t-elle d’un monde peuplé par des hors-la-loi qui tuent sans regrets ? Brisent des familles, tuent des proches …Elle voulait ça ? Très bien ! Parfait. Qu’elle vive seule dans ce monde. Sofia le savait, le savait qu’Alecto n’aurait jamais un avis semblable au sien, elle savait pour sa haine, pour sa sœur, et malgré tout, elle trouvait quelque chose à lui reprocher. Sofia ne connaissait pas ce qu’était souffrir, à cause de quelqu’un. De voir un être cher disparaître sous ses yeux…Elle ne savait pas, non, sinon elle n’aurait pas réagit ainsi. C’était forcé. You don’t have to let go. Sofia ne pouvait pas partir, pourquoi la trahir. Car c’était la vie. C’était le destin. On ne pouvait penser ou faire autrement…Même si Alecto voyait en ce qu’avait fait Sofia, une trahison, elle ne cessait d’y penser. Tout était stupide, c’était idiot, de couper les ponts aussi facilement, pour ça…Pour une question de politique, uniquement pour ça. Et l’amitié dans tout ça, et elles, n’étaient-elles pas heureuses à l’époque ? Pourquoi cette politique devait s’immiscer dans leur vie.
« C’est une question de point de vue, je ne t’en demande pas tant, Sofia ! De le comprendre justement. De me comprendre. Tu verras, quand tu seras plus âgée, avec le recul tu comprendras…Ce que je voulais te dire, ou quand je serais gouverneur ! Ce sera amusant ! Nous seront toujours proches, hein ?.. Promets-le. Et moi je te promets d’être là pour toi, avec de l’argent, un beau manoir, et une armée de soldats pour t’aider. » Un rire cristallin, retentit dans sa tête, suivit d’un autre, à l’unisson.
Quand on y repense, elles étaient jeunes. Et Alecto, marchant dans le sable, pieds nus, s’étant déchaussée juste avant ; se souvenait. C’était là qu’elle avait rencontré Sofia, là où elles avaient commencées à se rendre tous les jours, pour parler, rire et jouer au pirate et au soldat. Alecto se souvenait aussi, aussi étrange que cela puisse paraître, à cette époque, elle jouait toujours le pirate. Elle s’étonna même d’en rire, seule, sur cette plage. Le vent caressant les boucles blondes de ses longs cheveux, laissés à l’air libre et non attachés comme d’habitude. Instinctivement elle se laissa tomber sur le sable, sa chevelure contre ces grains de sable dorés. Une heure passa, où la jeune bourgeoise n’avait pas bougé. Ce ne fut qu’après, admirant le soleil se coucher que la belle blonde se releva, et voulu poursuivre sa balade. Arrivant à l’endroit précis où par le passé les deux jeunes femmes, ou adolescentes, se retrouvaient. A parler de politique, le début d’un long débat qui durait de nombreuses heures. Elles n’étaient pas d’accord, mais en faite Alecto ne comprit jamais pourquoi.
Toujours. « Ah Sofia, vous avez toujours été à la défense de la veuve et de l'orphelin. Vous choisissez toujours le mauvais camp, vous savez? Ces gens sont des pirates. Des hors-la-loi. Ils défient mon autorité. Ils méritent ce qu'il leur arrive.
- Ils le méritent? La moitié de ces gens sont pauvres, Alecto, parce que vous haussez les prix des impôts, leur enlevant presque tout ce qu'ils ont. Ils n'ont plus de ressources! Ils ne peuvent même plus nourrir leur famille!
- Ils n'avaient qu'à ne pas être aussi faibles. »
Mensonge. Pas très loin, juste devant elle, une silhouette familière la réveilla dans ses souvenirs. Ses flashbacks. Sofia ?...Assise sur le sable. Non, impossible…Voulant y croire un peu, elle s’avança, et la rejoignit.
« Un jour, je serais gouverneur. » souffla Alecto, doucement. « Tu t’en rappelles, Sofia… »
« Crois-tu vraiment que c'est de la faute du peuple s'ils sont nés avec ce statut? Aucunement! Et même si tu penses que tu as tous les droits mais tu n'en as aucun! Les pires personnes, ici, ce n'est pas eux, c'est le membres de ta stupide compagnie et toi!
- N'oses jamais plus me parler sur ce ton, Sofia! Et oui, j'ai tous les droits! Je suis Gouverneur, et j'en ai donné l'ordre. Comme je pourrais donner l'ordre de t'arrêter pour manque de respect envers moi! Qu'y connais-tu de toute façon?
- Qu'est-ce que j'y connais?! On a pas besoin d'être savant pour comprendre que ces gens vont mourir sans raison! »
« Tu avais raison, le pouvoir n’engendre que la haine dans les yeux des autres. Mais dans tes yeux, je ne croyais pas…cela possible. » elle esquissa un faible sourire et ne quitta plus l’océan des yeux.
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| | | | Sofia Lewis
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| | Sujet: Re: Sometime, Somewhere, Deep in Our Memories [ Alecto ] Mer 2 Juil - 15:59 | |
| Ses pensées ne s'étaient pas vraiment attendues à se faire couper abruptement par la voix douce et mielleuse d'Alecto. Sofia fit le saut intérieurement et se retourna, la bouche un peu ouverte et ses grands yeux verts portés sur la jeune femme. Voyant que la Lady devant elle ne portait aucune arme et qu'il n'y avait aucun garde autours, Sofia se détendit un peu. Lorsqu'on vivait avec des pirates et dans la peur de se faire attraper, il était un peu normal qu'on se sente aisément sur les nerfs. Sofia n'était pas d'un naturel anxieux mais depuis quelques temps ...
« Tu
avais raison, le pouvoir n’engendre que la haine dans les yeux des
autres. Mais dans tes yeux, je ne croyais pas…cela possible. »
Dans ses yeux? Sofia ressentait-elle totalement de la haine envers son ancienne amie? Son amie de toujours? Dans les dernières, c'était le remord qui l'avait cruellement rongée. Perdue la moitié du temps dans ses pensées, Sofia avait retourné la scène des millions de fois dans sa tête et à chaque fois, elle se dit qu'elle aurait pu faire preuve de plus de diplomatie. Elle était supposée être une personne adulte, mature, mais au lieu de ça, elle avait vidé son cœur à Alecto comme une vulgaire pré adolescente. Elle ne lui en avait pas parlé comme on parle à une amie. Non, elle avait traîné son nom dans la boue, l'avait insulté et avait haussé le ton. Les gens de la haute société n'agissaient pas comme cela. Ce n'était pas comme ça que Sofia avait été élevée.
Cependant, à chaque fois qu'elle pensait pareille chose, il y avait une petite voix dans sa tête, plus aiguë que toutes les autres, qui parlait beaucoup plus fort et qui à chaque fois lui disait qu'elle avait eu raison. Sofia était une femme de conviction, avec des valeurs stables qu'elle défendait coûte que coûte. Et Alecto savait pertinemment quelles valeurs son amie avait. Donc à quelque part, elle aussi avait mal agit. Les deux étaient coupables.
Mais la jeune femme ne pouvait jamais s'empêcher de penser aux bons moments qu'elles avaient tous deux partagés et aux nombres de fois que, dans son périple pour fuir, elle s'était sentit horriblement seule et avait souhaité, au plus profond de son être, de retrouver son amie d'antan. Son Alecto normale. Pas la Lady tyrannique. Non ... La Lady à l'humour douteux mais si amusant. À elle aussi, tout cela lui manquait.
Sofia regarda Alecto, qui elle-même regardait l'océan. Ses sourcils se froncèrent légèrement et sa bouche forma une petite moue, signe qu'elle allait soit bientôt défendre un point de vue ou bien se lancer dans une explication. Pour le moment, c'était la deuxième option, bien que les deux options sont assez semblable.
« Alecto ... Tu sais exactement pourquoi j'ai agis comme cela. Et je sais que tu sais. Tu peux bien te faire toutes les illusions possible, mais tu le sais. Et moi-même, j'ai conscience que nos valeurs nous ont séparées ... »
La jeune femme se redressa pour arriver à la hauteur de l'autre. Elle la regarda droit dans les yeux.
« Alecto, mon coeur ne s'est pas remplit de haire envers toi, personnellement, mais ce en quoi tu es devenue. Au début, je ... j'étais fière et même contente pour toi. Je te le jure. Mais plus le temps défilait plus ... tu changeais. Je ne voyais plus l'amie que j'ai longtemps épaulé, l'amie qui m'a consolé ... »
Sofia marqua une pause et prit une grande respiration. Elle se rendit alors compte de l'énorme contraste qui existait en ce moment entre les deux. L'une était habillée comme une noble pleine aux as, de la plus grande couture aux meilleurs tissus. L'autre, avec les vêtements qu'elle avait pu s'acheter, un peu dépareillés. Un fossé les séparait maintenant.
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| | | | Lady Alecto I. Leyan
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| | Sujet: Re: Sometime, Somewhere, Deep in Our Memories [ Alecto ] Mer 2 Juil - 23:43 | |
| Triste mélancolie au parfum de victoire. En cette soirée, Leyan, ne se reconnaissait pas. Plus. Il y avait des personnes, avec qui, elle n’état pas la même. Pas l’héritière à son père froide, cruelle, avare, égoïste et ambitieuse. Jeune, elle était un peu comme ça, mais son frère s’étonnait de voir qu’en présence de Sofia, sa tendre sœur changeait. Il y avait des choses inexplicables, comme son amitié avec miss Lewis. Deux caractères, deux valeurs assez différentes et opposées. Malgré tout, ça ne suffisait pas à briser leur amitié, leurs longues discussions, leurs sourires, leurs rires, leurs bonheurs éphémères. Tout n’était qu’un enchaînement de courts souvenirs, rien n’était durable, les joies passagères de la vie de tous les jours ; c’était éphémère. Le destin voulu séparer les deux amies, qu’il en soit ainsi. Non. Alecto ne le voulait pas. Ne voulait pas la perdre, ce sentiment protecteur, qui ne faisait effet qu’avec Lewis, refaisait surface.
|SOFIA| « Alecto ... Tu sais exactement pourquoi j'ai agis comme cela. Et je sais que tu sais. Tu peux bien te faire toutes les illusions possible, mais tu le sais. Et moi-même, j'ai conscience que nos valeurs nous ont séparées ... »
Deux ambitions, deux points de vue. Voilà ce qui les avait séparées. Seulement. Si l’on pouvait revenir en arrière, Alecto aurait tout fait pour ne pas la laisser partir, ne pas donner l’exemple de son manque d’autorité. Plus encore, elle ne serait pas devenue la Leyan que tout le monde connaissait et détestait…
|SOFIA| « Alecto, mon coeur ne s'est pas remplit de haire envers toi, personnellement, mais ce en quoi tu es devenue. Au début, je ... j'étais fière et même contente pour toi. Je te le jure. Mais plus le temps défilait plus ... tu changeais. Je ne voyais plus l'amie que j'ai longtemps épaulé, l'amie qui m'a consolé ... »
C’est vrai. Avait-elle changée à ce point, au point que même sa plus chère amie ne la reconnaissait plus ? Comment aurait-elle fait ce changement de personnalité, c’était impossible. Non. Sofia se trompait. Impossible…Mensonge. Alecto ne pourrait changer, le pouvoir ne devait pas lui monter à la tête, voir son rêve le plus cher ne devait pas la rendre aussi amère et méprisable. Elle devenait comme lui et cette pensée lui aurait arraché les lèvres de l’avouer, de se l’avouer. Comme son père. Si elle changeait, pourquoi Sofia n’avait rien dit ? Pourquoi ne le lui avait-elle pas expliquer ? Pourquoi. Tout ça, tous ces souvenirs, ce flot de sentiments incompréhensibles se bousculait dans son esprit, lui donnant une sensation de mal-être, un profond malaise. Etais-ce que l’on ressentait quand une personne à laquelle on tenait encore, dans notre cœur, nous trahissait ou avouait quelque chose d’une telle importance, d’une telle force. Le pouvoir des mots, les simples mots qu’on prononce avec insouciance ou une réalité dévalorisante, avaient l’effet d’une douche froide sur la bourgeoise. Tout lui devenait n’être qu’un rêve, elle eut l’envie, de s’excuser, de montrer à quel point elle regrettait d’avoir été comme ça envers Sofia, lui prouver qu’elle tenait tellement à elle…Que sans Sofia, rien n’aurait été ou ne serait pareil. Rien. Les deux jeunes femmes avaient été si proches, d’une complicité sincère, et pour Alecto, la jeune Lewis était une des rares personnes qui avaient une si grande place dans son cœur. Elle donnerait tout, ferait n’importe quoi, pour retrouver cette ancienne relation, d’amitié avec Sofia. Tous les jours après son absence, sa fuite, elle pensait à ses derniers mots, Alecto avait vendu son âme au diable, Sofia le pensait vraiment ?...Insouciance enfantine, regrets inavoués, souffrance. Des mots, des traits de ses sentiments, de son caractère, qu’elle ne reconnaissait pas en elle.
Finalement, la poupée de glace avait un cœur, et Sofia y faisait partie.
« Sofia…Si j’avais su, crois-moi je ne serais pas devenue comme ça. J’aimerai changer, que tu m’aides à ne plus faire des choix aussi cruels te concernant. Je n’ai cessé de repenser à ce que je t’ai dit, à ce que tu m’as dit. Nous sommes différentes, nous avons malgré tout des points communs qui nous ont permis de rester aussi proches. »
Elle s’avança, et se laissa tomber sur le sable, les genoux touchèrent le sol les premiers, elle resta assise, mais n’observait plus l’océan, mais Sofia. Fugace couché de soleil, fugace spectacle. Fugace illusion…
« Sofia, s’il te plait, pardonne-moi. » une lueur de tristesse franchit ses yeux, sa voix tremblait. « Je suis désolée » | |
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