|
| Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Dim 8 Juin - 20:16 | |
| Un navire glissa sur l’eau sombre de nuit. Aucune lumière, aucun mouvement, aucun bruit…Le silence complet de la ville semblait émaner de cette présence intruse. Des voiles et un pavillon noir, ce dernier orné d’un squelette de chauve-souris blanc ; une proue décorée d’une bête étrange, aux yeux de rubis et au corps de serpent, munie d’une denture acérée inspirée des crocs du capitaine…Qui ne reconnaîtrait pas ce navire, s’il fut éclairé de quelque lumière ? Le Gothica revenait à Port Royal…Et personne ne pouvait deviner quelle sombre idée pouvait avoir son ingénieux propriétaire. La Rose Noire ne songeait pas à un pillage quelconque, non…Sa venue résultait d’un besoin plus discret. La faim attire, comme la soif…La soif de sang ou de découverte ? Peut-être fut-ce les deux…Après tout, n’est ce pas la même chose ? Les découvertes se font dans le sang, et notre cher capitaine l’avait compris bien avant tout le monde…
Un son strident raisonna dans l’ombre. Personne ne s’en inquiéta tant il ressemblait au cri d’un animal quelconque…En réalité, les vampires communiquaient entre eux : cette technique empêchait le commun des mortel de comprendre la moindre expression, même s’il fallait les traduire par la suite afin de permettre aux quelques humains du navire de comprendre les ordres de leur capitaine. Ce dernier, aussi fut-il moi-même, procédait selon un plan soigneusement préparé à l’avance, aux closes claires et censé se dérouler sans aucune anicroche.
-Très bien, murmurai-je, j’y vais. Personne ne bouge sans le signal. Est-ce clair ?
J’eus un signe approbateur en guise de réponse. Sur ce, je sautai dans une chaloupe en compagnie d’un jeune mousse réputé fort à la rame. Il me mena jusqu’aux quais où je lui ordonnai de se cacher, comme le prévoyait le plan. Je vérifiai rapidement si je n’avais rien oublié de nécessaire à mon opération, au risque de devoir modifier une partie du plan et d’entraîner une perte de temps des plus malvenues. Un large sourire se dessina sur mes lèvres : le spectacle pouvait commencer.
A l’aide d’un monticule de tonneaux, je montai sur la toiture trouée d’une bâtisse destinée à la gente la plus pauvre. En jetant un coup d’œil dans l’une des brèches, j’aperçu une marmaille de quatre enfants serrés les uns contre les autres, sans couverture, sans vêtement, maigres et faibles. L’un d’eux demeurait éveillé, et son regard triste me dévisageait. Il manqua d’écrier mon nom, ainsi fus-je obligé de porter mon index à mes lèvres et de siffler un « Chut ». Cet enfant, sans me le demander, attendait de l’aide. Je me redressai, il cru me voir partir, mais son désespoir naissant fut remplacé par la joie de voir une bourse pleine d’or tomber du toit.
-Ne crois point les nobles, lui soufflai-je, s’ils te disent de ne plus croire aux esprits cléments…
Je disparu de sa vue avant même de l’entendre prononcer un remerciement. De toit en toit, mes pas claquaient sur les tuiles, et pourtant aucune lumière ne s’allumait au cœur de Port-Royal...On épuisait le peuple le jour, aussi la nuit ne pouvaient-il pas entendre la venue des pirates. Les nobles s’attiraient eux-mêmes les problèmes…Finalement, mes théories trouvaient un fondement : les riches certes ont la bouse pleine, mais qu’en est-il de la cervelle ?
J’y pensais tout en courant. Naturellement, j’évitai de diriger ma route en direction de l’église, secteur de plus en plus peuplé de la gente richarde...Allez donc savoir pourquoi ! Je coupai par des quartiers malfamés où j’apparaissais en ombre soudaine, ainsi j’arrivai rapidement à l’entrée la moins risquée du fort. Caché dans l’ombre, je suivais du regard la danse des deux gardes postés là : à un moment précis de leur ronde, ils se trouvaient tout deux incapables de me voir. Je tirai profit de cet intervalle de temps et grimpai le long du mur à l’aide des mes ongles ; il fut nécessaire de m’arrêter dans un recoin non éclairé de la lune : l’un des soldats venait de se stopper sous l’arche de la porte. Je soupirai et attendis patiemment de le voir reprendre son travail : le plus vite serait le mieux, car ma position inconfortable semblable à un écartèlement ne plaisait guère à mes membres.
°°Allez…dégage de là…Je ne vais plus tenir très longtemps comme ça !°°
Merveille ! Il reprit sa ronde. Je pus continuer mon escalade et parvins aux créneaux du bâtiment ; d’un bref regard j’évaluai le nombre de soldats : la plupart tournait autour du fort, les autres traînaient dans la cour et le reste gardait les couloirs. Toute une partie de la cour demeurait dans l’ombre, je pouvais aisément en profiter dans la mesure où l’ombre empêchait quiconque de me voir. J’usai de l’unique moment où les deux sentinelles principales me tournaient le dos et bondis d’un créneau à l’autre avant de sauter dans la cour. J’atterris presque silencieusement, tel un chat, et me fondit immédiatement dans l’ombre. Les soldats me passaient sous le nez, me frôlaient, et ce sans jamais me voir. Je salivais tant l’odeur du sang frais devenait forte, seulement je devais encore me contenir…Pour l’instant…
Deux gardes surveillaient l’entrée censée mener aux étages supérieurs. Impossible de les esquiver : je devais les éliminer. Ils discutaient tous les deux de sujets peu recommandables…A savoir d’alcool et de prostituées. J’haussai les sourcils et me cachai les yeux, consterné…Et on osait traiter les pirates de pervers alcooliques sans classe ? Bref. Je poussai un petit cri strident : les deux hommes se turent.
-T’as entendu ça ? Demanda timidement le premier. -Oui mais…c’était quoi ? -On aurait dit un…
Un… ? Il n’eut guère le temps d’achever sa phrase : ma mâchoire serrait déjà son cou. Son collègue prit peur et voulu s’enfuir, une très mauvaise idée cela…Très vite un poignard s’enfonça dans son abdomen, se retourna et le tua ; l’homme s’écroula sur le sol, et mon repas le rejoignit bientôt : le cou décoré de deux petits trous. Son sang ruisselait le long de mes lèvres, celui de son collègue suintait de mon poignard. D’ailleurs, je ne me privai pas de le lécher, un petit sourire d’affiché et le regard hautain :
-Allons, pas tous à la fois messieurs…Une morsure par personne, je ne puis me dédoubler !
Je m’essuyai les lèvres à l’aide d’un mouchoir de tissu et repartis, fier de mon forfait. Je croisai plusieurs soldats dans les escaliers, certains furent tués d’une morsure, d’autre d’un coup de poignard ou d’épée, et d’autre encore eurent la chance de ne point me voir, ainsi leur vie leur fut laissée. Je me débarrassai des cadavres, tous jetés dans l’ombre de la cour ou à la mer, afin d’éviter à un éventuel visiteur de donner l’alerte. Cependant, éliminer les gardiens de la porte du bureau de Beckett n’était pas une idée très judicieuse, je sortis donc par l’une des fenêtres les plus proches et longeais le fort sans me soucier des mètres de hauteur sous mes pieds. Une fenêtre ouverte aérait la pièce : tant mieux, je n’aurais pas à la briser.
-Bien. Me susurrai-je à moi-même après être entré dans le bureau. A présent, trouver ces fichues notes !
Je commençai par le bureau. Mes gestes lents dissimulaient le moindre bruit, les gardes ne devaient pas m’entendre ! Seulement, une telle minutie m’empêchait de progresser rapidement, même si je pouvais retirer les dossiers par paquets, la quasi-totalité se limitant à des actes d’accusation destinés à pendre l’un ou l’autre pauvre voleur de denrée.
-Ils n’ont vraiment rien d’autre à faire ces abrutis de nobles…
Une sombre idée me vint à l’esprit...Et si je forçais le nouveau Gouverneur et Directeur de la Compagnie des Indes à tout réécrire ? Ça le rendrait fou…ou folle, j’ignore quel sexe domine aujourd’hui la ville entière, même si les rumeurs narrent la présence d’une femme...Remarque les hommes de ce domaine sont comparables aux femmelettes, cela peut très vite porter à confusion ! Bref. Revenons-en à notre paperasse. J’eus dans l’idée de tout brûler, mais le feu m’effrayant à un degré inimaginable, il fut plus judicieux de tout jeter à la mer. Et les accusations, et les exécutions, et les taxes, et les textes, et les chiffres ! Tout à l’eau ! Tout !
-Eh bien, le bureau est bien plus ordonné ainsi !
Je pouffai de rire discrètement et me focalisai à nouveau sur ma mission. Comme le bureau ne contenait rien d’intéressant, je m’attaquai à la bibliothèque. Je retirai tous les livres et en retirai les feuilles volantes, essayant de déchiffrer les lettres, même si mon niveau de lecture défiait encore celui d’un enfant de quatre ans. Je mis la main sur un ouvrage du nom de « Etudes des races nouvelles : le Vampire » d’un auteur probablement Anglais dont je n’arrivais pas à lire le nom…Ces Anglais, ils ennuient à la fois les français et les espèces entières, même celles à leur service !
-Eh bien, encore un livre à jeter…Déclarai-je en fixant le livre avec dédain. Beckett a du mettre ses notes là dedans…
Je pris le temps de fouiner entre les pages. Ainsi je mis la main sur une trace écrite listant tous les moyens de m’éloigner ou de me tuer. Je souris et glissai ce papier dans mon manteau avant de reprendre mon feuilletage rapide du livre ; j’en vins rapidement à la conclusion suivante : il devait disparaître. Je voulu m’en charger, mais des pas venus du couloir m’en empêchèrent. Pris de panique, je me glissai dans un recoin sombre entre la bibliothèque et le mur, les yeux fermés afin de ne pas me trahir : leur lueur rouge sang brillait dans l’obscurité, tout comme la blancheur de mon sourire. Le corps immobile, le livre serré contre ma poitrine, je n’osais plus me mouvoir.
La porte s’ouvrit…
| |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Préserver son règne
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Dim 8 Juin - 21:00 | |
| Unsatisfiable. Que le ciel l’emporte, que l’enfer la supporte, il serait le seul à l’accepter dans ses rangs, sans la moindre méfiance, le moindre doute, la moindre traîtrise, la moindre insatisfaction. Hors, étais-ce possible, tout cela ? Se dire qu’une personne aurait l’immense honneur de se rendre dans les entrailles du mal, avec un grand sourire de consentement. Consentir. Accepter telle décision, feindre le commun accord, en rester hypocrite et être communément appelé « lèche-botte ». C’est le pire mot que l’on pourrait attribuer, quelle que soit l’être en question, quelle que soit ses actes passés, même s’ils sont d’une cruauté et d’une perversité sans pareille. Cependant, il y a l’exception qui passe outre la règle, et l’exception en question, est sous l’apparence d’une divine créature. Divine idylle. Elle n’a guère pactisé avec diable en personne, ce serait une profonde méprise, seulement avec ses subalternes. Elle, à tous les droits, tous les honneurs, toutes les capacités pour promouvoir son talent inné. Son talent d’être la personne la plus méprisable du monde. La personne la plus lèche-cul qu’il soit. Pour en arriver là, à ce merveilleux poste, ce merveilleux titre qu’elle ne donnerait jamais, qu’elle ne se séparerait jamais, même pour tout l’or du monde, même pour tous les cadeaux possibles, même sous la menace. Elle dut s’approprier ce nom, « Leyan », ce nom qui n’est le sien que grâce au ciel. Que grâce à son père. Triste homme arrogant et vantard, qui à déserté les Antilles pour la ville grisâtre de Londres, siégeant à la Cour, parmi tous ces nobles fades et détestables. Elle dut se donner une raison d’être là, de prétendre avoir ce poste, de prétendre être la seule personne après la disparition du regretté dirigeant apte à le remplacer, de prétendre avoir les capacités, le talent et l’arrogance d’être son successeur. Autant vous dire, que c’était mal parti. Pourtant, Leyan père est quelqu’un d’influent, et voir sa fille chérie, vouloir suivre ses traces était normal, quasiment normal. En vérité, c’était incroyable, impossible à voir. De père en fils, dis-t-on. Mais le cadet de l’aînée, n’avait pas les prédispositions pour, il se fichait royalement d’être quelqu’un, il ne voulait que vivre une vie paisible et monotone, dont les jours s’accumulent tel des assiettes, sans grand changement, sans originalité. Stupide. Les filles avaient l’habitude d’épouser un aristocrate, par mariage arrangé, et jamais elles n’auraient fait la folie de s’engager. Quelle folie. Elle est folle. Folle de son pouvoir, folle de prétention, folle du monde. Et pour en être aussi folle, l’art de l’hypocrisie, de savoir placer des sous-entendus, des compliments d’une manière subtile, elle le fit. Afin de gravir les échelons, avoir le vote des plus hauts gradés, avoir le soutien des nobles, et la certitude qu’on la choisira elle, et pas n’importe quel imbécile qui se présentera. Cette femme avait prétendu, avait clarifié et argumenter ses propositions, ses avances, et on l’a combla de cet espoir, cet honneur ; elle avait prit un parti, un camp, celui de l’EITC. Elle serait son successeur, la personne qui gouvernerait la ville à sa place, à la place de celui qui se prenait autrefois pour le maître des océans, qui avait tout pour gagner, toutes les cartes, mais qui échoua. Quel soulagement, elle eut de se voir sur ce balcon, surplombant le port de la modeste ville côtière, observant de ses yeux inquisiteurs les marins se presser devant les plus beaux galions de la marine royale. Le titre que son père voulait plus que tout, cet ignorant qui ne pensait qu’à lui, un égoïste bien pire que sa fille. C’est sur ses pensées, que nous nous laissons guider, tout au long de la nuit, le début de cette douce soirée au parfum d’amertume.
« Le monde n’est qu’un échiquier géant, dont ses pions se trouvent sous ma direction, je n’arrive toujours pas à m’y faire… »
You’ll never be good enough. Adossée sur ce mur de pierres, à l’encadrement d’un couloir froid en plein air, l’air glacé de la nuit effleurait sa peau, caressait son visage et faisait virevolter les boucles blondes de sa chevelure ; qui au clair de la lune semblait encore plus immaculées que jamais. Sa voix était comparable à l’air nocturne, teintée d’une nostalgique mélancolie, et pourtant, elle était claire, et agréable à écouter. Elle-même, seule, captait ce plaisir de s’écouter.
« Insatisfaite, moi ? humm… »
Sa voix se perdit, dans l’océan noirâtre qu’était la nuit, parsemé de multiples étoiles. Et finalement, contre toute attente, un sourire s’afficha sur ses lèvres, un sourire, simple. Un rictus déplaisant pour elle, mais qui n’était pour une fois pas couvert d’hypocrisie ou autre futilité de ce genre. Ses pensées, ses paroles, lui appartenaient. Tout comme ce monde qu’elle désirait tant avoir sur un plateau d’argent, tellement elle le voulait, être la seule à avoir l’audace de s’en vanter. Bien que ce ne soit qu’un rêve comme tous les autres, une simple ambition non réalisable. Oh mais attendez, n’était-elle pas Alecto Leyan ? Rien n’était impossible, rien. Tout lui était permet, tout lui était possible, réalisable et non impossible. Ne jamais dire jamais, ne jamais douter d’elle, ni la sous-estimer, ce serait commettre une grave erreur. Tout comme on le disait derrière son dos, on la trouvait insatisfaite, elle n’était jamais satisfaite, et en demandait toujours plus. Une exécution de pirate n’était pas suffisant selon elle, il fallait qu’ils y passent tous, tous, tout comme Hayleen. Pauvre fille que la piraterie à emmener dans l’au-delà, ces forbans sont tous pareils, des barbares qui tuent sans se soucier le moins du monde de ce que peut ressentir la famille. De ce qu’Alecto pouvait ressentir. Hayleen. C’était, sa sœur cadette. Elle était d’un an son ainée. Et était née bien avant Augustus. Hayleen, c’était une rose qui venait d’éclore, d’une douceur, d’une gentillesse et d’une naïveté si touchante. Triste vie de mourir si jeune, c’était si traumatisant. Alecto, s’était juré de ne jamais reparler d’elle ou du passé, voulant voir de l’avant, voir son futur, à elle. Ce qu’elle pouvait être égocentrique de ne penser qu’à elle, mais le temps lui avait forgé un caractère assez nombriliste, madame se prenait pour le centre du monde. Le contraire de sa défunte petite sœur, qui elle était du concentré de gaieté et de générosité. Bref, ne nous attardons pas sur cette légère nostalgie de la part de la dame de la Compagnie et reprenons donc là où elle quitta les lieux. S’aventurant encore quelques instants sur le port, devant les multiples bateaux de la flotte royale, la clarté de la lune reflétait merveilleusement bien la coque de ces galions qui faisaient la fierté de l’EITC. Alecto soupira, et s’arrêta soudainement, fixant un moment le sol glacé des dalles de pierre, puis relevant son regard droit devant elle, cherchant des yeux la moindre présence humaine. Ce n’était pas le cas. Personne à cette heure, c’était plus que normal. Il était très tard, et tout le monde devait dormir, à part les soldats qui travaillaient encore au fort, tout comme elle devait se remettre au travail et écrire de nouveau. Elle y passait ses nuits dans ce sombre bureau, à la lumière d’une bougie, à écrire et corriger des dossiers, des actes, et j’en passe. Son travail n’était pas de tout repos. Et tout perdre serait dramatique, elle s’en arracherait les cheveux. C’est d’ailleurs sur le chemin du fort, que la lady se remit à repenser à ça, à ce qui l’attendait, mais ignorant qu’une visite des plus inattendues l’attendait bien évidemment en haut…
Des soldats la saluèrent avec respect comme à leur habitude en la voyant passer, mais elle ne dit toujours rien, leur jetant juste un bref regard froid. Ne jamais la déranger. Même en pleine réflexion. Arrivée devant la porte du bureau, un des gardes osa lui demander pourquoi elle avait disparue. Alecto le dévisagea et arqua un sourcil.
« Vous n’avez rien d’autre à faire que de surveiller tous mes déplacements ? »
« Milady, c’est juste que c’est notre travail de nous assuré qu’il ne vous arrive rien…d’inhabituel »
« Et que croyiez vous qu’il va m’arriver ? Que je vais me faire égorger en franchissant cette porte ? » rétorqua-t-elle sèchement. Levant les yeux au ciel et murmurant avec désinvolture : « Regardez moi ces imbéciles… »
Elle poussa un soupir d’exaspération, consternée, et ouvrit la porte sous le silence du soldat, qui regrettait déjà d’avoir ouvert la bouche. On s’inquiète pour les autres et voilà le résultat, n’hésita-t-il pas à murmurer à son collègue une fois la garce partie. Cette dernière referma la porte derrière elle, ignorant les dires des plus bas gradés, qui selon elle, ne méritaient aucune attention de sa part. Le bureau était plongé dans la pénombre, seule une bougie se trouvait sur le bureau en chêne. Alecto fit quelques pas vers cette source de lumière, rapprochant ses doigts de la flamme rougeâtre. Qui éclairait son visage d’une douceur infinie. La jeune femme posa sa main sur le bureau et marcha tout en la faisant glisser lentement tout le long, jusqu’au rebord. Où quelque chose attira son attention. Sur ce bureau, il manquait quelques papiers, et pourtant elle aurait juré…les avoir laissés là avant de partir se balader et souffler un peu. Elle tourna ensuite sa tête vers l’endroit où se trouvait la bibliothèque du bureau. Une vaste étagère qui était…Complètement en branle-bas le combat. Il manquait plusieurs choses, des papiers notamment. Tout était étrangement vide. Et Leyan avait l’œil, vraiment l’œil…
« Qu’est ce que ça… » commença Leyan, surprise.
Alecto s’approcha de la bibliothèque en question, et prit quelques livres en main, quelqu’un avait cherché quelque chose, oui mais quoi ? Elle-même, ne s’attardait jamais sur cette bibliothèque…Soudain, un coin d’ombre plus loin l’intrigua, il lui sembla avoir aperçu une silhouette, toujours sans se retourner, elle leva les yeux vers le haut de l’étagère, son visage s’était assombri.
« J’ignore ce que vous cherchiez en ces lieux…Mais vous l’avez sans doute trouvé, de quoi s’agit-il ? »
| |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Lun 9 Juin - 21:18 | |
| Délicieuse odeur, subtil parfum, enivrante senteur d’hémoglobine mêlée à un parfum hors de prix…Du sang de noble venait de passer la porte. Piqués au vif, mes instincts s’éveillèrent et choisirent ma nouvelle proie. Une proie…seulement destinée à être vidée de son sang ? Peut-être pouvais-je m’amuser un peu avant, n’est-ce pas ? A cette simple idée, ma langue caressa le bout de mes lèvres d’un air pervers, animée d’idées peu racontables. J’ouvris discrètement et légèrement l’œil gauche, ainsi pus-je voir l’intruse : un canon de beauté dites moi ! Une femme aussi séduisante méritait de mourir de plaisir, telles étaient mes pensées les plus profondes. Ressaisis-toi donc Ivan ! Une noble ! Oserais-tu seulement passer ta main sous ses jupons ? Geste insensé ! Ecœurant ! La main d’un vampire destiné à aider et à aimer le peuple ne peut toucher une noble ! Se souiller d’une telle façon ? Impossible. Je secouai la tête, ainsi mes idées furent remises en place. Mes yeux à peine ouvert suivaient les gestes de la jeune femme, de plus en plus proches de moi.
« Qu’est ce que ça… »
Mes yeux se fermèrent totalement. L’ombre me couvrit au mieux de son manteau et empêcha l’intruse de me voir ; hélas la fuite d’un morceau de papier vieilli me trahit. Je ne le vis pas, cependant mon ouïe surdéveloppée l’entendit virevolter jusqu’atteindre le sol de la pièce. Un juron russe m’échappa, et je le cru responsable de ma découverte…
« J’ignore ce que vous cherchiez en ces lieux…Mais vous l’avez sans doute trouvé, de quoi s’agit-il ? »
Les paroles de la lady m’amusèrent. Et si je jouais un peu ? La manipulation des chairs vivifie le sang…Et une chair emplie de plaisir le rend sucré, gourmand, volupté. Cette demoiselle venait de me voir, ainsi signait-elle son arrêt de mort…Elle ne portait point de crucifix, ni aucun signe religieux de la sorte. D’ailleurs le bureau même n’en comptait guère dans son ameublement…Pourtant Beckett l’avait munit d’une croix par pan de mur, le temps de son règne sur la Compagnie des Indes…Le Nouveau Gouverneur et Directeur était soit stupide, soit complètement inconscient…ou peut être les deux, après tout on ne peut rien y faire, ce sont des nobles !
-Je serais bien idiot si je vous disais de mon plein gré quelle chose mérite d’être cherchée en ces lieux. Murmurai-je à la lady, d’une voix suave, sortie des ténèbres, le ton même de Lucifer.
Mes yeux s’ouvrirent doucement, leurs traits félidés se dessinèrent dans la pénombre et leur lueur rouge sang souligna ma présence. Un sourire s’élargit lentement sur mes lèvres, mes canines apparurent, menaçantes et prêtes à mordre. Voyons…N’ayez aucune crainte milady, je n’attaquerais point immédiatement, la mort mérite d’être vécue, d’être…jouée ! Les plaisirs de la chair précèdent ceux du sang! Alors…qu’attendez-vous ? Rejoignez-moi, jouez avec moi…
-Mais vous…Milady…Repris-je en suite à un grognement presque inaudible. Vous ne devriez pas vous aventurer si tard dans la nuit…Des créatures plus dangereuses que les hommes, plus viles que les pirates et plus noires que les démons peuvent vous attendre…et en vouloir à votre chair…
D’un geste lent, ma main sortit de l’ombre et s’approcha du visage de la jeune femme. Mes ongles parfaitement blancs, sans une once de crasse, caressèrent délicatement sa peau de jouvencelle.
-…si délicieuse…Terminai-je à mi-voix.
Brusquement, mes doigts squelettiques froids comme la mort se réfugièrent au sein de l’ombre. Ils réapparurent près du sol, afin de récupérer le papier égaré là et dont la nouvelle place fut au fond de ma poche de manteau. J’en revins ensuite à la lady : sa position quasi immobile m’empêchait de la voir correctement, ainsi je du me fier à l’odeur de son sang de manière à l’identifier. Je reniflai par trois fois, mon nez sortit le premier de l’ombre et s’approcha du cou de la demoiselle :
-Délicieux parfum…Vos goûts sont raffinés milady…
Et hop ! Je disparu dans l’ombre. Ma voix revint ailleurs dans la pièce, mais où…?
-Seul, votre parfum ne m’intéresse pas...En revanche, l’odeur qu’il couvre m’attire…
Nouvelle disparition. On me retrouva perché sur la bibliothèque, allongé sur le ventre, le corps caché dans l’ombre et le visage éclairé par la lumière de la bougie :
-Cette senteur si subtile…L’odeur…de votre sang, milady…
Mon minois de cadavre disparu à nouveau…Et mon corps à son tour fut couvert du manteau de l’ombre. Le temps passe, la roue tourne…La mort approche…
| |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Voir la piraterie tomber
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Lun 9 Juin - 22:42 | |
| Qui a dit que la nuit est faite pour dormir? Je n'y parvenais pas, je n'y parvenais plus…Impossible de fermer l'œil sans revoir l'Endeavour tomber en morceaux sous les coups de canon endiablés du Black Pearl et du Hollandais Volant, sans revoir mes hommes sauter par dessus bord comme de vrais lâches, sans revoir la pire journée de ma vie après celle de la mort de ma jeune sœur. Que de cauchemars qui hantent mes nuits et ne cessent de me réveiller dans un sursaut de panique tant ils paraissent réels. Mais non…Juste un mauvais rêve… -Diable! Tout ceci commence à bien faire...
J'étais las de ne pas parvenir à dormir. J'avais des cernes sous les yeux que je tâchais de dissimuler au mieux tant le sommeil calme et serein me manquait. Je devenais paranoïaque à un point inimaginable. Je dormais même avec un crucifix autour du cou pour éloigner la Rose Noire au cas où l'envie lui viendrait de me mordre en pleine nuit. Sait-on jamais avec ces pirates…Ne sont-ils pas prêt à tout pour arriver à leur fin?
J'étais revenu il y a peu de temps, moins de deux semaines. A mon retour j'eus la surprise de voir qu'on m'avait déjà remplacé, par une demoiselle qui me semblait plus que compétente. Malgré tout, malheureusement pour elle, je tenait à ma place et il était hors de question que je la cède à qui que ce soit, même pas à la plus jolie des dames. Je finis par la persuader, me voici à nouveau directeur de la Compagnie des Indes…Peu de gens savaient que j'étais en vie, et ces pirates ignoraient encore ce qui les attendaient. J'avais une vengeance à accomplir, une vengeance contre Jack Sparrow, contre Elizabeth et William Turner, et parallèlement, une autre, beaucoup plus personnelle, envers la Rose Noire. Une personne que je me suis juré d'envoyer à la potence, même si cela doit être la dernière chose que je ferais sur cette terre. Le voir mourir, et cette fois pour de bon.
A mon retour, j'avais constaté que Lady Leyan avait été fort imprudente. Sans doute pensait-elle que les crucifix sur chaque mur de mon bureau était là pour faire joli? Par décoration ou par respect de la religion, grossière erreur…Ils servaient à éloigner les vampires, et plus particulièrement les vampires audacieux qui osaient s'introduire dans mon bureau. Depuis mon petit accident avec lui, j'avais pris mes précautions: Mieux vaut prévenir que guérir, comme dit le proverbe.
Je me levai de mon lit et me mis à faire les cent pas. Trouvons une occupation…Oh tiens, pourquoi ne pas s'occuper un peu de la paperasse? Cela me laissera le temps, en journée, de boire une tasse de thé en rêvassant à la mort de ce pirate. Oui mais tout était resté dans mon bureau…Et était rangé selon l'ordre de la Lady qui était absolument illogique. A mon départ, j'avais un bureau correct, chaque chose avait une place et n'en bougeait sous aucun prétexte, et lorsque je reviens, je me rend compte qu'une femme a tout chambouler! Vraiment toutes les même…Oh mais que dis-je, commencerais-je donc à parler comme un rustre pirate?
Qu'importe. Cette situation était fâcheuse car si je ne m'occupais pas, je resterais toute la nuit debout à compter le temps. J'étais habité d'un fort mauvais pressentiment, comme ceux que j'avais lorsqu'il n'était pas loin. Ce pirate, encore et toujours! Je m'habillai, en prenant grand soin de passer une chaîne d'argent garnies d'un crucifix, ou soyons prudent, mettons en deux, pour l'éloigner au cas où je le croiserais sur le chemin menant à mon bureau, ou dans celui-là même, qui sait…
Je pu remarquer en m'y rendant que tout était bien calme, et que les gardes avaient une fois de plus beaucoup trop bu. Je poussai un soupir de consternation: C'est à ça que nous usons notre argent? A payer des bons à rien pour qu'ils dorment durant leur tour de garde? Hors de questions!
-Hum, messieurs, il me semble qu'il n'est guère l'heure de la sieste…
Ils se réveillèrent en sursaut. Deux idiots du genre de…Comment se nommaient-ils déjà? Oh qu'importe, leurs noms m'échappent, mais je sais qu'ils ont eux aussi mystérieusement disparus lors de cette bataille, sans doute passé du mauvais côté. Ils le regretteraient…
-Pardon Mylord je…Nous…Nous sommes confus je… -Vous vous passerez de soldes ce mois-ci monsieur, nous ne vous payons pas pour faire la sieste il me semble. Imaginez que la Rose Noire ou un autre pirate de la même espèce ne s'introduise dans le Fort alors que vous êtes censé le surveillé? Qu'il libère des prisonniers ou vole des papiers de la plus haute importance qui conduise la couronne et la Compagnie des Indes à leurs pertes? Pourrez-vous porter un tel poids sur votre conscience? Je ne le pense pas, alors parlons peu mais parlons bien, si j'apprend qu'un des gardes s'est endormit pendant qu'il était censé gardé le Fort, vous finirez à la potence pour servir d'exemple, me suis-je bien fait comprendre? -Oui mylord.
Je devenais pire qu'un tyran…Mais que voulez-vous, frôler la mort m'avait beaucoup changer. Oh bien sur avant j'étais déjà ainsi, mais je le cachais. Maintenant je ne voyais pas la raison de continuer à adopter ce comportement. J'entrai dans le Fort et montai les escaliers pour me rendre à mon bureau. Je trouvai la porte entre ouverte et compris que quelque chose d'anormal se passait.
A demi caché, j'écoutai la conversation. Seuls des murmures à peine audible me parvenait, mais je reconnu sans peine la Rose Noire, accompagné d'une femme. Peut être sa nouvelle petite protégée? Non…Je connaissais cette voix, c'était Miss Leyan! Je craignais le pire, car connaissant cette jeune écervelée, elle n'avait aucune protection, et celles du bureau n'avaient pas encore été remise en place…
«Cette senteur si subtile…L'odeur…de votre sang milady»
Après ces paroles, plus aucun doute: Il comptait la mordre, et je ne pouvais laisser faire cela. Je poussai doucement la porte et avançai dans la pièce sans un bruit, caché dans l'ombre. Sans doute la Rose Noire était-elle trop concentrée sur sa proie pour m'avoir vu, et Lady Leyan trop apeurée pour faire attention.
-Ne vous faites pas d'illusions Rose Noire, ce n'est pas aujourd'hui que vous mordrez mademoiselle Leyan, ni qui que ce soit d'ailleurs, lâchez la.
J'avançai dans la pièce, les crucifix dissimulés dessous mes vêtements. J'allais vers eux sans crainte, sachant qu'il ne pourrait pas me mordre, et qu'il préférait sans doute "jouer" un peu avant.
-Voyez-vous, elle ignore peut être vos points faibles, mais pas moi…Il n'était pas malin de sa part de ne pas laissé les crucifix au mur ni de s'être renseigné d'avantage sur vous, mais qu'importe, l'erreur est humaine…A présent, que venez-vous donc chercher ici? Oh et je vous conseilles de lâcher Miss Leyan, elle n'apprécie guère d'être ainsi traitée je pense…La potence ne vous a-t-elle pas suffit une première fois? Nous pouvons remédier à ce problème dans ce cas…
Je le regardai, le distanguant avec une certaine peine dans la pénombre de la pièce. J'étais sur mes gardes, m'attendant à le voir surgir derrière moi à tout moment. Je devais rester calme, après tout, le crucifix me protégeait…Du moins partiellement je pense.
-Oh je pense savoir ce que vous allez dire…Que ce ne sont pas nos petits gardes minables qui vont vous arrêtez et ma foi vous avez raison, ces bons à rien ne le pourraient pas…Par contre, j'ai une idée de ce qui le pourrait…Si vous voyez de quoi je veux parler...Ou plutôt...De qui... | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Préserver son règne
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Mar 10 Juin - 0:24 | |
| « Je serais bien idiot si je vous disais de mon plein gré quelle chose mérite d’être cherchée en ces lieux. »
He is definitely…Effrayant. Non vraiment, c’était la première impression de la jeune femme par rapport à cet opportuniste qui venait déranger les gens à je ne sais quelle heure. Il était tard et qu’est ce que ce fou fabriquait ici, il cherchait quelque chose bien entendu ! Et il ne voulait lui dire quoi. C’était tout en son honneur. Ce pirate, car il devait très certainement en être un, avait raison, il serait vraiment idiot de lui dire la raison de sa visite ici…Seulement, Alecto comptait savoir le pourquoi du comment, qu’est ce qu’il y avait de si important dans ce modeste bureau. Des actes d’accusations, d’exécutions ? De l’argent ? Des bibelots et tableaux de grande valeur ? Des papiers de marque ? Elle ne savait où donner de la tête, car selon elle, rien ici ne méritait une telle intrusion à cette heure tardive de la nuit. Il s’agissait de son avis, à elle, pas à lui. Intriguant tout ça. Surtout quand il s’approcha encore, montrant ses yeux à la faible lumière de la bougie disposée plus loin. Incroyable. Fût le mot exact qui traduisait ses pensées. Ses yeux étaient étranges, et ses dents...On se serait cru dans un comte pour enfant, un comte où l’on raconte des histoires de vampires…Cet homme était le portrait craché d’une telle fable fantastique. Il l’effraya visiblement, car elle fit un pas en arrière, mais bientôt rattrapé.
« Mais vous…Milady… Vous ne devriez pas vous aventurer si tard dans la nuit…Des créatures plus dangereuses que les hommes, plus viles que les pirates et plus noires que les démons peuvent vous attendre…et en vouloir à votre chair… »
Il l’a touchée. Il avait osé toucher sa peau, son visage, personne…Non, personne n’avait le droit. Pas même sa propre famille ne se permettait autant de familiarité, même si cela n’était qu’affectif. Alecto détestait ce genre de chose, le contact humain, sans s’en être concerté auparavant, sans qu’elle ne le veuille, prise au dépourvu, comme ça. Elle le détestait, et serra des dents, heureusement d’ailleurs que sa langue ne se trouvait pas dans les parages, elle aurait été coupée en deux par la force de sa mâchoire qui se contractait dans sa bouche. Le contact de sa main était froid, tel un cadavre, effrayant, vraiment.
« Des créatures, dites vous ? J’ai passé l’âge de croire aux contes pour enfants » cracha-t-elle avec une arrogance mêlée d’un profond mépris.
Il la complimenta sur ses goûts raffinés…Elle ne comprenait pas. Il lui faisait peur. Quelque chose lui disait de suivre son instinct, ses premières pensées qui étaient de fuit le plus vite possible, mais ses jambes ne voulurent bouger.
« Cette senteur si subtile…L’odeur…de votre sang, milady… »
Enfin, elle comprit, ce pirate était fou, un psychopathe, le pire c’est qu’elle était seule, à priori sans défense. Aucune possibilité de prendre la fuite, son corps était trop figé, comme pétrifié de stupeur, d’effroi, de peur. Cela ne se voyait pas tellement, son visage gardait une expression neutre mais comment voir quoi que ce soit avec le peu de luminosité présente ? Elle en aurait hurlé tellement ce sentiment de peur lui tailladait l’esprit, l’enchainait à des conclusions hâtives. Mourrait-elle maintenant ? La tuerait-il ? Son visage aurait pâlit, s’il pouvait être encore plus pâle que maintenant, elle essaya de faire un pas en arrière, et ainsi de suite, reculant jusqu’à arriver contre le bureau en bois. Aucune échappatoire à partir de maintenant. Si elle avait eut l’intelligence de prendre une arme avec elle…Seulement elle n’avait jamais imaginé faire une telle rencontre ici. Sa première idée, la première chose qui lui venait à l’esprit était de fuir, non, d’appeler les gardes, ces imbéciles qui surveillaient les portes. Mais elle n’y arrivait pas, car une hypothèse la bloqua, si jamais elle disait quoi que ce soit, il ne suffirait que d’une fraction de seconde pour qu’il la tue. Alors, il fallait négocier…Non, usons diplomatie. Marchander ? Non, lui proposer de l’argent, juste le temps de le piéger, le condamner à mort. Les arguments ne venaient toujours pas, et il s’était rapproché, la saisissant par les épaules, ses yeux d’un rouge éclatant qui brillaient d’une lueur terrifiante. Elle masquait tant qu’elle pouvait ses inquiétudes, sa crainte, gardant ce masque de neutralité et de calme absolu…Difficilement.
« Ne vous faites pas d'illusions Rose Noire, ce n'est pas aujourd'hui que vous mordrez mademoiselle Leyan, ni qui que ce soit d'ailleurs, lâchez la. »
Une voix la tira de ses pensées, alors qu’elle hésitait entre prendre la première chose qui se trouvait là, cette bougie et la balancer sur la tête de ce malade. Un homme. Une voix familière. Lui ? Etrangement, elle s’en trouva soulagée, elle aurait pensé à n’importe qui, n’importe qui sauf lui, et pourtant, elle espérait le voir. Leyan jeta un nouveau regard vers le psychopathe, attendant une réaction de sa part. Ils se connaissaient apparemment. Mais entendre le dirigeant mentionner le mot « mordre » l’intrigua et lui fit peur en même temps, ce malade, ce fou, ce je ne sais quoi mais qui mérite pire que la potence allait la mordre ? Qu’est c’est que c’est que ce délire ? Faites que ce ne soit qu’un rêve.
« Voyez-vous, elle ignore peut être vos points faibles, mais pas moi…Il n'était pas malin de sa part de ne pas laissé les crucifix au mur ni de s'être renseigné d'avantage sur vous, mais qu'importe, l'erreur est humaine…A présent, que venez-vous donc chercher ici? Oh et je vous conseilles de lâcher Miss Leyan, elle n'apprécie guère d'être ainsi traitée je pense…La potence ne vous a-t-elle pas suffit une première fois? Nous pouvons remédier à ce problème dans ce cas… »
Cet homme avait des points faibles ? Qu’étaient-ils donc ! Et c’était quoi cette histoire de crucifix ? Quel était le rapport, on allait la tuer, là je vous rappelle ! Et lui il parle, il parle…Ah elle va défaillir.
« Q…Quoi ? Bien sûr que non je n’apprécie pas d’être traitée ainsi ! Par ce malade ! Mais faites quelque chose ! Et je ne vois pas le rapport avec votre décoration d’intérieur…Lord. »
Le petit plus, c’est qu’elle avait reprit une certaine contenance et n’hésitait pas à parler, franchement. Cette histoire de potence…Une suspecte affaire. Il avait été condamné déjà une fois ? Exécuté ? Mais alors qu’est ce qu’il faisait là encore en vie ? Leyan avait mal à la tête maintenant, bravo. Pour lui donner mal à la tête, il fallait le faire, vraiment. Exaspérée, elle profita de l’inattention du pirate pour le pousser et s’éloigner rapidement, contournant le bureau pour se placer derrière ce dernier. Au moins s’il approchait il faudrait casser ce meuble en bois.
« Oh je pense savoir ce que vous allez dire…Que ce ne sont pas nos petits gardes minables qui vont vous arrêtez et ma foi vous avez raison, ces bons à rien ne le pourraient pas…Par contre, j'ai une idée de ce qui le pourrait…Si vous voyez de quoi je veux parler...Ou plutôt...De qui... »
Leyan demande une traduction. Il y avait quelqu’un qui pourrait calmer ce fou ? Mais il y a beaucoup plus simple, on l’envoie à la potence par la poste ! Non sérieusement, il suffisait juste d’appeler la garde et l’envoyer au fer, étais-ce si compliqué ! Elle baissa sa tête et ouvrit discrètement un tiroir, il y avait bien une arme quelque part ! Une épée, un pistolet, n’importe quoi ! Tiens même une bougie ! Mais ça c’est en cas d’extrême urgence, elle ne voulait pas brûler le bureau non plus. | |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Mar 10 Juin - 19:10 | |
| Terrifiée, cette pauvre lady n’osait plus se mouvoir. Je me fiais à l’odeur de son sang et me préparais à l’assaillir, à présent positionné dans son dos. L’étreinte de mes doigts squelettiques enserra ses épaules et la tinrent prisonnière, mes crocs s’approchèrent de son cou, prêts à la mordre. D’une soudaine animation, l’iris de mon œil se dirigea vers un coin sombre de la pièce où je crus détecter un mouvement ; un criaillement strident s’échappa d’entre mes crocs serrés et mon instinct me dicta une conduite défensive. Une odeur particulière s’ajouta aux parfums de la pièce, hélas je la connaissais malheureusement trop bien : Beckett revenait me hanter. Impossible ! Je l’avais vu tomber ! Il devait pourrir dans une tombe à l’heure actuelle ! Pourtant il s’agissait bien de lui, cette ombre nouvelle venue dans la pièce…Je sentais ma propre hormone imprégnée dans la morsure jadis imprimée dans sa chair…
« Ne vous faites pas d'illusions Rose Noire, ce n'est pas aujourd'hui que vous mordrez mademoiselle Leyan, ni qui que ce soit d'ailleurs, lâchez la. »
-Lord Beckett…Marmonnai-je entre mes crocs. Quel déplaisir de vous voir…Volte face en sa direction : nos regards se croisèrent, des sourires narquois s’échangèrent. Mademoiselle Leyan dites-vous ? Moment de réflexion : je pris le temps de sentir convenablement le parfum de la lady, le nez fourré dans son cou. Claquement de dents suivit d’un morceau de chair pincée et d’une montée d’adrénaline dans le corps de ma victime. Intéressant…Voici donc cette fameuse Lady. La peste infâme dont tout le monde parle ? La vipère ? La femelle d’un serpent à sonnette dégarni ? D’un geste brusque, mes crocs se retrouvèrent proches de l’artère principale de la jeune femme. Je ferais bien de la tuer. Vite.
« Voyez-vous, elle ignore peut être vos points faibles, mais pas moi…Il n'était pas malin de sa part de ne pas laissé les crucifix au mur ni de s'être renseigné d'avantage sur vous, mais qu'importe, l'erreur est humaine…A présent, que venez-vous donc chercher ici? Oh et je vous conseille de lâcher Miss Leyan, elle n'apprécie guère d'être ainsi traitée je pense…La potence ne vous a-t-elle pas suffit une première fois? Nous pouvons remédier à ce problème dans ce cas… »
Seulement Beckett insistait : lâchez là disait-il, rends-toi sous-entendait-il. Un sourire se dessina sur mes lèvres, notamment à la vue du cou de Beckett : aucune protection…Etrange, il ne portait pas de crucifix. Je me méfiai, un pas en arrière m’échappa et, au risque de faire comprendre à la lady postée derrière moi ma crainte soudaine, je ne me démontai point. J’obéis simplement à l’ordre de Beckett et lâchai sa petite protégée :
-Très bien, je la lâche votre amoureuse ! Cependant…Phrase mise en suspens, accompagnée d’un sourire narquois devenu carnassier, mes canines brillent à la faible lumière. Nouveau reniflement, l’hormone vampirique présente sur le cou du Lord m’attire. Vous…Je vous ai marqué comme mon garde-manger personnel ! Depuis le temps…Votre petit corps d’aristocrate emperruqué doit être gorgé de sang chaud…Un grand cru n’est ce pas ? La majorité des êtres de ma race tueraient pour vous avoir…Seulement vous êtes à moi…Je vous ai marqué comme tel, comme une pièce de boucherie à laquelle je tiens…Et je m’en vais récupérer mon dus !
Je m’approchai de lui, il s’approchait de moi. Bientôt nous serons face-à-face. Beckett parlait, il rappelait la présence des croix dans son bureau ; une telle mention m’arracha une grimace : bien trop de fois cet imbécile d’aristocrate me vainquit, parvint à me mettre à genoux grâce à ces satanés crucifix. La lady nettoya le bureau, en cela je pouvais lui valoir de la reconnaissance.
-Dans ce cas autant remercier la miss, grâce à elle je ne suis pas encore à genoux, et je ne le serais jamais, ou plutôt : plus jamais devant vous. Un détail m’étonne d’ailleurs…Un homme aussi prévoyant devrait porter un crucifix autour du cou, pourtant il n’en est rien…Seriez-vous enfin capable de m’affronter uniquement armé de votre maigre courage ? J’en doute. Est-ce la présence de cette femme, cette lady de pacotille, qui vous permet de m’approcher ? Mon sourire s’élargit à la suite de sa phrase. La potence…quelle farce ! Haha, la potence ! Je m’en souviens parfaitement, je n’ai guère besoin d’y retourner !
Tout en parlant, je défis mon foulard et dévoilai mon cou. Un « P » sanguinolent apparu, entouré de vaisseaux excités au fer rouge. Mais ce n’était pas cette marque le plus captivant, l’intérêt résultait des marques imprégnées tout autour de ma tête, comme si on me l’eut recousue après une décapitation. Des traces de corde, en effet, de corde trop serrée, de corde de potence !
-Vous voyez, j’ai toujours la marque. Inutile de m’en imposer une troisième. J’insiste sur ce dernier mot, car comme j’ai pu poser mon signe sur votre cou, vous n’avez nullement hésité à faire pareil…Mon cher Lord. Au fond, nous sommes intimes tous les deux !
Ricanement subtil et discret. A ce moment, la lady restée immobile jusqu’à présent me poussa violement. Mouvement négatif de la tête : acte de consternation, je me cachai les yeux de désespoir. Décidément, les nobles sont-ils tous aussi lâches ? La femme partit se cacher sous le bureau, j’en entendis les tiroirs : elle cherchait une arme. Je l’a décourageai plaisamment :
-Futile recherche milady ! Vous ne trouverez aucune arme dans ce bureau, j’ai pris soin de m’en débarrasser…Mon regard hautain se tourna vers Beckett. Comme de vos actes d’accusation, d’arrestation, d’exécution, ainsi que de vos notes sur mon compte. Vous savez, la plupart de mes points faibles consignés sur un pauvre morceau de papier…
Nouveau ricanement subitement interrompu par un silence : je venais de disparaître. Ma silhouette réapparue sur le bureau, mon odorat à la recherche de la lady. Mes griffes serraient le bois du meuble, si proches de ma proie ; la lady mourait de peur, je le sentais, ainsi un sourire des plus ignobles naquit sur mon minois angélique :
-Il est bien vain de vous cacher milady…Je vous trouverais, je vous sens, je vous vois…
La présence de décorations en argent sur le bureau contra mes plans. L’argent…Un métal vil capable de me brûler à un important degré. De simples ornements parvinrent à me repousser ; un criaillement de surprise mêlé à la douleur retentit. Je reculai du bureau, touché à la main, et me retrouvai à nouveau entre deux feux : la lady et Beckett. Une cendre noirâtre tomba de ma main meurtrie, la grimace de douleur apparue sur mon visage s’effaça lentement.
-Bien, la lady ne me semble pas très dangereuse…Je vais donc vous éliminer en premier, ça fera de la noblesse en moins et des perruques à revendre !
Disparition ; réapparition ; mais cette fois-ci dans le dos de Beckett. Je lui saisi les épaules et approchai mes lèvres de son cou, sans pouvoir le mordre. Le lord semblait trop calme à mon goût, il cachait quelque chose...A cet instant je fus intrigué par ses mots :
« Oh je pense savoir ce que vous allez dire…Que ce ne sont pas nos petits gardes minables qui vont vous arrêtez et ma foi vous avez raison, ces bons à rien ne le pourraient pas…Par contre, j'ai une idée de ce qui le pourrait…Si vous voyez de quoi je veux parler...Ou plutôt...De qui... »
-Qui… ? Qui donc serait capable de m’arrêter… ? Vous devriez vous activer, j’ai étrangement soif…
J’ai beau dire, mais mes crocs ne pouvaient toucher le cou du Lord, comme si une aura quelconque les empêchait d’approcher. Une aura, forte, impénétrable. Je songeai à un crucifix, seulement je n’en avais point vu…A cet instant la surprise m’asséna un violent coup : ce vil aristocrate cachait les croix sous ses vêtements !
| |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Voir la piraterie tomber
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Mar 10 Juin - 21:34 | |
| « Q…Quoi ? Bien sûr que non je n’apprécie pas d’être traitée ainsi ! Par ce malade ! Mais faites quelque chose ! Et je ne vois pas le rapport avec votre décoration d’intérieur…Lord. »
Miss Leyan était véritablement terrifiée. Elle que l'on disait incapable de craindre, que l'on qualifiait de vipère assoiffée de sang, semblait être prise d'une grande terreur. Qui ne le serait pas, face à la Rose Noire dont on ignore tout? Elle ne comprenait même pas quel rapport entre ma «décoration d'intérieur» et les faiblesses de ce pirate. Après tout, puisque nous en étions aux explications, autant être clair.-Le rapport milady? Il est fort simple…La Rose Noire craint les crucifix comme nous craignions la peste. Ils ont sur lui un effet néfaste comme plusieurs autres choses tel que l'eau bénite, l'argent, etc. J'entend déjà votre question. Pourquoi? Pourquoi craint-il toutes ces choses? Et bien au risque de vous surprendre, car apparemment vous n'avez pas lu mes notes concernant ce sujet, la Rose Noire est un vampire. Je la regardai ensuite se cacher sous son bureau. Le bruit des tiroirs indiquait qu'elle cherchait une arme. Moi aussi, fut un temps où je considérais la Rose Noire en tant que pirate comme les autres, aussi stupides qu'eux, mais j'avais vite appris à ne pas le sous-estimer. Ces mots m'arrachent la gorge, mais il est plus intelligent que l'on pourrait croire au premier regard…Ainsi, je savais d'avance qu'il avait prit toutes les précautions possibles. Bien qu'une simple balle n'aurait pas eut raison de lui, je pense…
Je ne relevai même pas ses réflexions désobligeantes. Selon lui j'étais marqué comme son garde manger, sa chose en quelque sorte; Mais je ne lui appartenais pas, comme je n'appartenais à personne. Il n'avait sans doute pas encore remarqué les crucifix que j'avais dissimulé sous mes vêtements. Je ne manquais pas de courage, mais je n'étais pas du genre suicidaire, ainsi je préférai agir intelligemment que de "foncer dans le tas". «La potence…quelle farce ! Haha, la potence ! Je m’en souviens parfaitement, je n’ai guère besoin d’y retourner !»
La potence n'avait eut aucun effet. Il fallait se rendre à l'évidence, car deux jours après, j'eus droit à cette vilaine marque dans mon cou. Souvenir cuisant pour lequel je ne m'étais pas encore vengé. Pas suffisament… -Il est vrai que ce serait parfaitement inutile…Puis j'ai trouvé d'autres moyens plus efficace de vous éliminer…Définitivement.«-Vous voyez, j’ai toujours la marque. Inutile de m’en imposer une troisième. J’insiste sur ce dernier mot, car comme j’ai pu poser mon signe sur votre cou, vous n’avez nullement hésité à faire pareil…Mon cher Lord. Au fond, nous sommes intimes tous les deux !» -Ne vous reposez pas sur vos lauriers, vous me paierez cette marque comme vous me paierez le reste. Ce que je vous ai fait n'est qu'un avant-goût de ce qui vous attend. Oui, toutes ces idées sadiques que je gardais en moi et qui ne se réalisaient que dans mes rêves. J''étais un grand rancunier, et il ne m'avait pas encore payé. Ni la dette, ni les intérêts qui s'y était ajouté. «-Futile recherche milady ! Vous ne trouverez aucune arme dans ce bureau, j’ai pris soin de m’en débarrasser… Comme de vos actes d’accusation, d’arrestation, d’exécution, ainsi que de vos notes sur mon compte. Vous savez, la plupart de mes points faibles consignés sur un pauvre morceau de papier…» Ma théorie se confirma. Il s'était débarrassé non seulement de l'arme, mais également des papiers officiels auxquels il n'aurait jamais du toucher. Le dossier que je gardai sur lui également…Prévoyant, il m'impressionnait décidément. -Vous m'impressionnez de jours en jours…Vous avez pensé à tout. Miss Leyan, dis-je en me tournant vers elle, ne bougez pas et il ne vous verra pas. Restez immobile et il ne vous fera rien. Ne vous en faites pas, la situation va tourner en notre faveur.Maintenant, ça se jouait entre lui et moi. La Lady était un peu mise au second plan, mais c'était provisoire. Je préférai éviter qu'elle ne se fasse mordre elle aussi. Voir une si belle femme souillée par un barbare tel que la Rose Noire me dérangerait profondément, ainsi je lui avais recommandé de ne pas bouger, il ne pourrait pas la voir, bien qu'à défaut, il pourrait la sentir. «-Bien, la lady ne me semble pas très dangereuse…Je vais donc vous éliminer en premier, ça fera de la noblesse en moins et des perruques à revendre !» Peut être ne le semblait-elle pas, mais elle devait l'être, sinon elle n'aurait pas hérité de ma place. Je ne l'avais pas encore vue à l'œuvre, donc je ne pouvais rien jurer. Enfin qu'importe, ce n'est pas le sujet actuellement. Il comptait m'éliminer en premier? Ah…Une surprise l'attendait dans ce cas. J'eus un sourire. Le genre de sourire suffisant qui voulait clairement dire que j'avais un plan. Il disparut alors et je le retrouvais derrière moi. Ses crocs tout près de mon cou. Mon rythme cardiaque s'accélérait un peu lorsque je l'informai de la découverte d'un nouveau point faible. Je jetai un regard à Miss Leyan puis en revins à la Rose Noire. «-Qui… ? Qui donc serait capable de m’arrêter… ? Vous devriez vous activer, j’ai étrangement soif…» -Qui? Moi bien entendu…Je vous arrêterai, avec l'aide de quelqu'un…Voyez-vous, Miss Leyan a récemment fait la connaissance de votre nouvelle petite protégée…Et tel que je vous connais, vous devez beaucoup y tenir n'est ce pas? En tout cas d'après mademoiselle Leyan, elle, tient beaucoup à vous…Comment se nomme-t-elle déjà…Melian? Une jolie jeune demoiselle…Un peu trop jeune pour mourir vous ne pensez pas? Imaginons que…Que cette jeune fille soit entre nos mains, quelle serait votre réaction? Je pense que cela vous rendra un peu plus docile n'est ce pas? Un point faible intéressant, pour quelqu'un dans votre genre…Evidemment nous n'avions pas mademoiselle Longlay, se serait bien trop facile sinon. Mais la Rose Noire n'était pas censé le savoir. Je lui insinuais le doute dans son esprit en espérant qu'il tombe dans le panneau. Et même s'il ne me croyait pas, il garderait cette crainte à l'esprit et ne serait pas assez concentré. Ainsi il allait commettre des erreurs et quoi qu'il arrive, la situation ne pourrait tourner qu'à mon avantage.-Alors? Vous ne vous y attendiez sans doute pas…Enfin qu'importe, est-ce que cela vous rendrais raisonnable? Si vous touchez Lady Leyan, cela risque de vous couter bien plus cher que la mort... | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Préserver son règne
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Mer 11 Juin - 18:36 | |
|
« Le rapport milady? Il est fort simple…La Rose Noire craint les crucifix comme nous craignions la peste. Ils ont sur lui un effet néfaste comme plusieurs autres choses tel que l'eau bénite, l'argent, etc. J'entend déjà votre question. Pourquoi? Pourquoi craint-il toutes ces choses? Et bien au risque de vous surprendre, car apparemment vous n'avez pas lu mes notes concernant ce sujet, la Rose Noire est un vampire. »
Elle aurait bien demandé qu’il se répète, car elle avait crut mal entendre, très mal entendre. Etait-elle devenue sourde ou alors il avait bien dit ça ? Une créature digne de vulgaires contes enfantins, un vampire ? Tiens donc. Quelle blague.
« Vraiment ? Arrêtez de vous moquer de moi, vous lisez trop de contes pour enfants »
C’est vrai, pour qui l’a prenez-t-on. Pour une naïve ? Comme si cela pouvait être possible, bien qu’après mûre réflexion il y avait déjà toute une histoire avec le Hollandais Volant…Tiens donc, en y repensant, ça faisait si longtemps qu’elle n’avait rien fait de plus à ce propos, tellement ce nouvel ennemi occupait ses pensées. Le Hollandais Volant, ne devait pas avoir de capitaine, elle trouverait le moyen d’éliminer son actuel chef. Après tout, le coffre était déjà à elle, bien caché quelque part dans son vaste manoir…Il aurait fallut être fou pour le ranger dans ce bureau, on y entrait comme dans un moulin, la preuve, regardez devant vous. Un fou complètement psychopathe qui se prenait pour un quoi déjà ? Ah oui, un vampire. Elle en rirait presque tellement c’était d’un humour noir. A moins qu’en faite, ce soit vrai, le gouverneur n’y croyait pas vraiment, non pas du tout, mais tout était possible après tout, et cette manie à mordre les gens d’après ce qu’elle avait pu observer, serait comparable à ce que racontait le lord. Mais étant assez terre à terre, on ne la prendrait pas pour une idiote aussi facilement, la témérité, était aussi son mot d’ordre. A moins que ce soit l’orgueil.
« La potence…quelle farce ! Haha, la potence ! Je m’en souviens parfaitement, je n’ai guère besoin d’y retourner ! »
Une incompréhension des plus totales envahit la jeune femme, ce qu’il voulait dire elle l’ignorait et honnêtement, s’en fichait. Qu’il aille un milliard de fois sur l’échafaud, peu importe, tant qu’il meurt. Si cela lui faisait plaisir d’avoir la corde au cou, raison de plus pour l’y emmener une nouvelle fois. Cette manière d’exécution l’amusait vraiment, c’était étrange aussi. Il avait dut s’échapper la dernière fois, voilà la seule solution. Logique la princesse, n’est ce pas. Elle trouvait réponse à tout, même aux questions les plus spéciales, étranges. Et son avis, était que cet homme prenait un malin plaisir à se prendre pour une créature que l’on voit uniquement dans les histoires pour petits enfants.
« Vous voyez, j’ai toujours la marque. Inutile de m’en imposer une troisième. J’insiste sur ce dernier mot, car comme j’ai pu poser mon signe sur votre cou, vous n’avez nullement hésité à faire pareil…Mon cher Lord. Au fond, nous sommes intimes tous les deux ! »
Il prenait ses aises l’imbécile, comme s’il venait prendre le thé ou je ne sais quoi. Se permettre autant de manières était incompréhensible et interdit. Depuis quand ces idiots de pirates n’hésiteraient pas à dire tout ce qui leur passait par la tête devant un représentant de la loi. Non, c’est du jamais-vu. Parce que dans la tête de la lady, tout devait être carré, direct, parfait. Les menaces de mort et compagnie n’avaient pas lieu d’être. On ne lui avait jamais fait ce coup là, elle avait toujours tout eut, tout. Et jamais un pirate ne l’avait menacé ou même menacé un des soldats qui l’accompagnaient par le passé. Son nom était connu, craint, même par ses propres hommes, elle se plaisait à cette réputation. Au moins au savait à qui on avait affaire, et cela dissuadait les fous dans le genre de cet opportuniste de faire la moindre remarque. A l’époque, la potence avait une importance capitale dans la société, tout le monde en avait peur, et maintenant…Mais à quoi elle pensait ? Ce n’était pas si vieux que ça. A peine quelques semaines…Tous y allaient, et imploraient pitié, chose inutile. Alors il suffit qu’une seule personne, vienne remettre en cause des années de travail ? Non, impossible.
« Futile recherche milady ! Vous ne trouverez aucune arme dans ce bureau, j’ai pris soin de m’en débarrasser… Comme de vos actes d’accusation, d’arrestation, d’exécution, ainsi que de vos notes sur mon compte. Vous savez, la plupart de mes points faibles consignés sur un pauvre morceau de papier… »
Ah l’en…Je me tairais sur ses pensées. Il avait l’œil, et avait remarqué qu’elle cherchait désespérément une arme. Pourquoi ? Pour lui tirer dessus pardi ! Tant pis, il ne sera pas tué dans les usages de la société, il ne sera pas pendu, ça prendrait trop de temps, et sa colère ne pourrait attendre jusqu’à l’exécution pour s’apaiser. Maintenant, ici à cet instant précis il devait mourir, se prendre une balle dans la tête. Attendez… « actes d’accusation, d’arrestation, d’exécutions… » QUOI. Il avait tout jeté ? Tout ? Sombre idiot ! Combien de temps ça lui avait prit à tout écrire ! Là, c’était la guerre.
« Qu’est ce que vous avez fait espèce d’imbécile ! » lui cria-t-elle, tapant sur la table avec son poing, déplaçant sous le coup quelques feuilles qui trainent par là.
Fallait comprendre aussi. L’imbécile d’opportuniste avait réduit en miettes des soirées de travail sur ces actes. Et ça, elle ne pouvait le supporter, ou plutôt le tolérer. Où avait-il mit ça, au feu, ou dans l’eau ? Dans les deux cas, tout serait détruit. Regardez moi cet idiot…
« Bien, la lady ne me semble pas très dangereuse…Je vais donc vous éliminer en premier, ça fera de la noblesse en moins et des perruques à revendre ! »
C’est vrai que de là, elle était à deux doigt de franchir la porte. Pas qu’elle avait une quelconque peur, juste une certaine colère. Et son calme ne devait jamais s’évanouir, alors autant se défouler sur tout ce qui se trouvera dans les parages. Mais son idée restait d’appeler la garde, pour qu’on en finisse une bonne fois pour toute.
« Qui? Moi bien entendu…Je vous arrêterai, avec l'aide de quelqu'un…Voyez-vous, Miss Leyan a récemment fait la connaissance de votre nouvelle petite protégée…Et tel que je vous connais, vous devez beaucoup y tenir n'est ce pas? En tout cas d'après mademoiselle Leyan, elle, tient beaucoup à vous…Comment se nomme-t-elle déjà…Melian? Une jolie jeune demoiselle…Un peu trop jeune pour mourir vous ne pensez pas? Imaginons que…Que cette jeune fille soit entre nos mains, quelle serait votre réaction? Je pense que cela vous rendra un peu plus docile n'est ce pas? Un point faible intéressant, pour quelqu'un dans votre genre… »
Où voulait-il en venir, cette fille…Ah la garce suicidaire. Mais tout compte fait, c’était une brillante idée de s’en prendre à cette gamine, à moins que le dirigeant pense plutôt à faire croire au pirate que la miss en question se trouvait en prison ? Brillante idée, vraiment. Son regard se posa sur le pirate, puis sur Beckett. Il savait mentir à la perfection, si son hypothèse s’avérait vraie. L’autre imbécile allait le croire, à coup sûr, la faiblesse d’un pirate pouvait être une simple gamine ? Le monde à bien changé. En tout cas, c’était très intéressant, il suffisait donc d’utiliser la fille comme moyen de pression. Par contre, Leyan n’était pas d’accord avec les paroles du lord, sur le fait qu’elle était trop jeune pour mourir, elle-même avait envoyé à la potence des enfants beaucoup plus jeunes que la miss pirate. Alors ils pouvaient mourir à n’importe quel âge, même à 5 ans s’ils le voulaient. Une fois considérés comme des pirates, la mort leur était imminente. C’était la loi. C’était la société. C’était sa décision à elle. Et on s’y pliaient, un point c’est tout.
« En effet, est-ce assez pour vous dissuader de vous en prendre à n’importe qui. Pensez à ceux qui vous sont chers... » elle eut un léger rire. « Est-ce dur d’imaginer une perte, pour quelqu’un comme vous ? J’en doute. C'est tragique de voir que son cher ami n'a pas même daigné fait quoi que ce soit pour elle...Je vous laisse deviner le chagrin qui précédera sa mort quand je le lui annoncerait »
Leyan fit glisser sa main le long de la table, tout en marchant, l’air un peu moqueur. Elle s’arrêta à l’extrémité de ce même bureau, bien loin du psychopathe et à côté du dirigeant, par simple mesure de précaution. La porte n’était pas loin d’ailleurs, pensa-t-elle en jetant un coup d’œil sur le côté.
« Alors? Vous ne vous y attendiez sans doute pas…Enfin qu'importe, est-ce que cela vous rendrais raisonnable? Si vous touchez Lady Leyan, cela risque de vous couter bien plus cher que la mort... »
Finalement, ça devenait intéressant. Qu’il disparaisse donc, et croit n’importe quoi, qu’il aille dans les prisons, pour sauver sa chère et tendre, il n’en sortira pas. Quel meilleur moyen que…la manipulation ? C’est un art très subtil, voyez-vous, et la tournure que prenaient les choses la faisait sourire, d’une arrogance innée.
| |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Mer 11 Juin - 22:04 | |
| La paperasse comptait tant dans le cœur de ces aristocrates ? La réaction de la lady face à la perte de ses documents l’indiquait parfaitement. Pitoyable. Elle n’hésita pas à me réprimander, même si ses cris n’agissaient aucunement sur ma conscience. Après tout, je venais de libérer bon nombre d’innocents de leurs charges injustes ! Un seul terme obtint une réaction : imbécile. Personne, de la noblesse ou du peuple –même s’ils ne songeraient nullement à une telle insulte à mon égard, ne pouvait me traiter d’idiot sans en payer le prix ! La lady signa son arrêt de mort suite à cette insulte: le temps du jeu est terminé, celui de la mort vient de sonner. Son tour viendrait, cependant Beckett obtenait la première place sur ma liste de meurtres.
-Vous ! Dis-je en tournant la tête face à la lady, le regard sombre. Je vous conseillerais vivement de vous taire. Un sourire pervers naquit sur mes lèvres, il accompagna un ton semblable à celui d’un chuchotis envieux. Sauf si vous désirez hurler…Mais il en va d’une autre affaire milady…Comme habitué aux remarques peu chastes, je passai ma langue sur mes lèvres en élargissant mon sourire. J’en profitai également pour ajouter de la matière à mon sous-entendu. Et d’un autre lieu !
Un ricanement appuya mes dires. La noble sembla outrée, une telle réaction m’amusa : décidément, les femmes riches se ressemblaient toutes, elles fonctionnaient sur le même modèle…A la base elles se comportaient comme toutes les demoiselles, seulement un dérèglement quelconque changea sans doute le sens de leur cervelle…Conclusion simple : les femmes nobles sont pareilles à des épouvantails couverts de maquillage, bonnes à jeter et bêtes comme des ânes.
Soit. Ne nous perdons pas dans des sujets de controverses, revenons-en donc à Beckett et à sa chère Lady. J’ignorais à quel jeu ils pouvaient bien s’adonner, cependant l’adrénaline commençait à me monter à la tête. Leurs dires me déstabilisait, soit disant ils tenaient Melian en leurs filets…
-Impossible…Murmurai-je d’une voix tremblante. D’ailleurs mon corps entier fut parcouru d’un frisson. Beckett sembla l’apercevoir, son sourire suffisant et énervant à souhait s’agrandit d’un coup. Mensonge ou vérité ? Bluff ou réalité ? Je préférais prendre des précautions et directement demander à mes marins. Comment ? Fort simplement. Mais d’abord, une réponse arrogante en bonne et due forme.
-Je ne crois en rien à vos racontars ! Soufflai-je à l’oreille de Beckett. Melian est à bord de mon navire et en compagnie de mon équipage ! Mon regard se tourna approximativement en direction de la lady ; faute de mouvements de sa part, je ne la voyais plus. Inutile de rêver milady, je ne me rendrais jamais. Je laissai passer un silence durant lequel ma fulmination atteignit le sommet. Cette lady me tapait sérieusement sur le système, ainsi je ne pu m’empêcher de lui hurler : Fermez votre saleté de caquet ! Vous ne savez même pas de quoi vous parlez !
Beckett sortit de mes pensées. Au tour de la lady d’en occuper tout l’espace à présent. Je me dirigeai vivement vers elle et l’attrapai au cou ; son comportement à lui seul suffisait à m’irriter. Pitoyable craintive, lâche, couarde, elle fuyait le danger et osait se ficher de moi une fois sa position de force établie, même si cette dernière se résumait à un stupide bluff. Ce genre de femme méritait un seul châtiment : la mort. Elle me traitait de fou, de psychopathe, et en plus se foutait de moi ! Non, trop de provocation tue la provocation.
-Les sentiments…Lui dis-je en face-à-face, serrant mes doigts squelettiques contre sa gorge nue. Vous n’y connaissez rien…Vous ignorez tout de cela, car vous n’en avez aucun. Vous osez envoyer des mères seules, génitrices d’une famille nombreuse, et des enfants à la potence…des enfants ! Jamais, au grand jamais je n’oserais toucher à un seul cheveu d’un enfant ! Et vous me traitez de psychopathe ?! Et vous osez insinuer que je n’ai pas de sentiments ?! Que je ne pense pas à Melian ?! Je devrais vous tuer sur-le-champ ! Ou non…mieux…Sur ces mots, je m’emparai d’un couteau à ma ceinture et le mis en évidence à la lumière de la bougie. Vous couper la langue et vous la faire avaler!
Je l’aurais volontiers fait. Seulement une question me tracassait effectivement : Où se trouvait Melian ? Mon couteau s’enfonça dans le mur, à quelques centimètres du visage de la lady. Elle n’y touchera sans doute pas, cette arme sentait l’Enfer à des kilomètres : une lame en métal noir, entourée d’une aura maléfique aussi sombre que mon cœur; une garde ornée d’une tête de mort et décorée de multiples symboles à la fois vampiriques et démoniaques. De si petits détails pouvaient effrayer une pauvre chose comme cette lady de pacotille. Enfin ! Je lâchai la jeune femme : elle tomba sur le sol et sembla reprendre son souffle coupé court.
-Je ne m’étais pas trompé : votre sang sent délicieusement bon. Je m’en délecterais plus tard, mais d’abord je tiens à vérifier si vous dites vrai, ou si vous me racontez des facéties. Je connais la réponse évidemment, mais prudence est mère de sureté !
Je me dirigeai vers la fenêtre ouverte et sortis une petite chauve-souris de mon manteau. L’animal bâilla, ouvrit les yeux et poussa un cri à peine audible. Je m’y pris de façon analogue dans le but de communiquer avec lui : joignant de petits cris plus ou moins aigus, je parvins à lui dicter un message. Liberty, tel fut le nom de ma chère messagère nocturne, ouvrit ses ailes et fuit par la fenêtre. Elle revint quelques minutes plus tard et me transmit la réponse directe du Gothica : Melian s’ennuyait sans moi, pensive sur le pont du bateau. Mon regard noir se tourna vers Beckett : si je pouvais l’assassiner d’une telle manière, il serait mort sur place. Liberty maintenait son regard sur la lady, au cas où il lui prendrait l’idée de fuir.
-Alors comme ça, on raconte des mensonges…Je laissai passer un silence et tournai le regard vers mon couteau planté dans le mur: son aura noire rougissait. Vous avez deux minutes pour faire vos prières.
| |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Voir la piraterie tomber
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Jeu 12 Juin - 10:00 | |
| « Vraiment ? Arrêtez de vous moquer de moi, vous lisez trop de contes pour enfants »
-Milady, sans vouloir paraître impoli, l'heure n'est pas, ce me semble, au scepticisme. J'avais cru entendre dans votre réputation que vous ne croyiez uniquement ce que vous voyiez? Et bien croyez cela, vous le voyez bien n'est ce pas?
Pourquoi refusait-elle à ce point de voir la vérité en face? Ma parole c'était insensé…Enfin qu'importe, j'arriverais toujours à la convaincre plus tard. Pour le moment, concentrons-nous sur la Rose Noire qui sembla trouver un intérêt particulier à Lady Leyan.
«-Vous ! Je vous conseillerais vivement de vous taire…Sauf si vous désirez hurler…Mais il en va d’une autre affaire milady…Et d’un autre lieu !»
Quel rustre, quel pervers même! A-t-on seulement idée de parler de cette façon à une dame? Surtout une dame comme elle? Peut être cela plaisait-il à ses autres conquêtes, prostituées sans doute de Tortuga ou jeunes mousses sur son navire, mais il m'étonnerait que miss Leyan apprécie. D'ailleurs vu sa tête, il était certain qu'elle n'aimait pas cela du tout. A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. C'est valable pour lui aussi…
-Et de mon côté si je puis me permettre, je vous conseillerais d'adopter un autre langage face à mademoiselle Leyan…
«-Je ne crois en rien à vos racontars !»
Ah, nous en revenions au problème de mademoiselle Longlay. J'étais décidément entouré de sceptique. Pourquoi étais-ce si difficile à croire. Oh bien sur c'était faux, totalement faux, elle devait sûrement être sur le Gothica à attendre impatiemment le retour de son cher capitaine, mais comment pourrait-il le savoir, lui? A moins d'y retourner et ainsi de nous laissé du temps pour appeler la garde au cas où l'idée lui prendrait de revenir. Malheureusement, et je maudis alors ma mémoire défaillante, il avait un autre moyen de s'en assurer…
-Pourquoi ne pas y croire? Elle a été facile à prendre, vraiment…
Le voilà à présent serrant la gorge de Lady Leyan sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. J'aurais bien pu, mais tenter des actions désespérée ne me ressemblait pas du tout, ainsi je préférais rester tranquille et tenter d'appeler du secours. En attendant, autant l'écouter parler.
«-Les sentiments… Vous n’y connaissez rien…Vous ignorez tout de cela, car vous n’en avez aucun. Vous osez envoyer des mères seules, génitrices d’une famille nombreuse, et des enfants à la potence…des enfants ! Jamais, au grand jamais je n’oserais toucher à un seul cheveu d’un enfant ! Et vous me traitez de psychopathe ?! Et vous osez insinuer que je n’ai pas de sentiments ?! Que je ne pense pas à Melian ?! Je devrais vous tuer sur-le-champ ! Ou non…mieux… Vous couper la langue et vous la faire avaler!»
J'eus un soupir. Toujours l'éternelle discutions…Oui nous envoyions des mères et des enfants à la potence, simplement parce qu'ils se sont rendus coupable de piraterie ou d'autres délits du genre. C'était un point sur lequel j'approuvais miss Leyan: On n'est jamais trop jeune pour payer ses crimes. J'avais dis cela tout à l'heure à propos de Longlay sans le penser. Elle était loin d'être trop jeune, et les crimes qu'elle avait commis lui aurait valu bien plus que la potence si un tel châtiment existait. Enfin, il avait beau douter, je savais qu'il s'inquiétait pour sa petite protégée. Que c'est attendrissant…Ainsi c'était bien la son point faible, enfin l'un de ses points faibles. Une fois de plus, je ne m'étais pas trompé.
«-Je ne m’étais pas trompé : votre sang sent délicieusement bon. Je m’en délecterais plus tard, mais d’abord je tiens à vérifier si vous dites vrai, ou si vous me racontez des facéties. Je connais la réponse évidemment, mais prudence est mère de sûreté !»
-Mais faites, je vous en prie…
C'est à cet instant que je me rendis compte de mon erreur. J'avais très peu de temps pour trouver un plan de rechange. Pendant qu'il s'occupait de sa chauve-souris et de vérifier que sa petite amie était bien vivante, entière, en bonne santé et surtout ailleurs que dans nos geôles, je fis signe à miss Leyan de sortir discrètement chercher la garde. Au début elle était trop terrorisée, ou que sais-je mais le résultat était qu'elle ne savait pas bouger. Je commençai à m'énerver un peu. L'heure n'était pas à ces enfantillages! Si elle tenait à son poste, il faudrait qu'elle montre un peu plus de courage, quoi que je lui demandai de fuir en cet instant et pas de se battre, m'enfin.
Malheureusement quand la Rose Noire se retourna, elle n'avait pas bougé de place. Tenait-elle vraiment à mourir ici et maintenant?
«-Alors comme ça, on raconte des mensonges…Vous avez deux minutes pour faire vos prières.»
-Qui ne tente rien n'a rien…
Serais-ce mes dernières paroles? N'y comptez pas! J'avais toujours un coup d'avance, je vous explique: Il nous arrivait souvent, à miss Leyan ou à moi-même, de travailler tard en soirée. Elle, j'ignore pour quelle raison, mais moi elle était simple: Crise d'insomnie. Ainsi chaque soir, un domestique avait coutume de passer pour apporter du thé. Et aussi stupide que cela puisse paraître, voilà dix minutes qu'il était passé et avait entendu la Rose Noire parler. Les pas précipités dans le couloir et dans les escaliers ne mentaient pas: La garde arrivait!
Une dizaine d'homme, peut être plus, fit soudain irruption dans la pièce en encerclant la Rose Noire. Tous avait pris la protection élémentaire –notez que même eux était au courrant et pas miss Leyan. Quel manque de communication!- de porter un crucifix autour de leur cou.
-Cela aura au moins permis de vous faire perdre du temps, dis-je avec un sourire triomphant aux lèvres, alors maintenant, rendez-vous Rose Noire, et épargnez moi un massacre semblable à celui de la dernière fois je vous prie. Ne fus-ce que par politesse envers Lady Leyan.
Ah oui, sans doute ai-je homis d'en parler...Peu avant ma «mort», nous avions eut une confrontation semblable, et il avait massacré les gardes au milieu de mon bureau. Jamais nous n'avions pu ravoir le tapis et il avait fallut le changer…Quel dommage, car je l'aimais beaucoup! Le nouveau laissait un peu à désirer mais était tout de même assez bien, alors un nouveau massacre ici et maintenant serait assez dommage..Euh oui pour la vie des soldats aussi, évidemment.
-Echec et mat Rose Noire… | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Préserver son règne
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Jeu 12 Juin - 19:20 | |
| « Vous ! Je vous conseillerais vivement de vous taire…Sauf si vous désirez hurler…Mais il en va d’une autre affaire milady…Et d’un autre lieu ! »
Excusez moi ?! Quoi ?! Là, la lady en resta choquée, non ce n’est pas le bon terme…Elle était déjà d’une humeur massacrante et rien ne s’arrangeait, qu’est ce qu’il osait dire ! Tenir de tels propos, quel pervers ! Il méritait la mort immédiate ! Alecto ne pouvait rester sans rien dire. Qui aurait osé dire ça ? Qui ? Personne…Quelle honte.
« Taisez vous ! Ou je vous jure… » une menace prononcée à voix haute, d’une voix menaçante et visiblement colérique, elle lui criait presque.
Elle aurait put dire autre chose, entrer dans une colère folle, bien que ce ne soit presque le cas. Une chose est sûre, une fois qu’il sera partit, ce bureau risque de ne plus jamais être le même, elle casserait tout, prendrait tous ces livres, tous ces bibelots et les balanceraient pas terre avec rage. Hurlant et jurant toutes les deux secondes. Mais ses pensées n’allaient pas plus loin, il l’attaqua et l’étrangla presque, lui parlant de sentiments ou je ne sais quoi. Quelle futilité, toute personne coupable de piraterie, quelle que soit son âge. Et on voyait bien comment il tenait à Longlay, s’en était beaucoup trop facile, trop prévisible. Par contre, elle se sentit offusquée face à ses mots, les sentiments…Qui à dit qu’elle n’en avait ou ne pouvait en avoir ? Chaque être humain, quel qu’il soit doit bien en avoir, c’était forcé…
« Je ne m’étais pas trompé : votre sang sent délicieusement bon. Je m’en délecterais plus tard, mais d’abord je tiens à vérifier si vous dites vrai, ou si vous me racontez des facéties. Je connais la réponse évidemment, mais prudence est mère de sûreté ! »
Il doutait donc…Il savait. Qu’ils mentaient tous les deux.
« Qui ne tente rien n'a rien… »
Etait-il…fou ? On le menaçait de mort et il gardait son calme ? Non, vraiment, elle, n’y arrivait pas. Et s’apprêtait même à faire ses prières. Plus sérieusement, elle aurait bien voulu fuir et en y repensant, Beckett lui avait donné cette chance il y a quelques minutes, mais ses jambes ne voulaient bouger. Elle restait assise, le regard vide. Puis soudain. Un miracle. Une horde de soldats débarquèrent et encerclèrent le pirate, elle en resta sans voix, bien que son humeur changea.
« Cela aura au moins permis de vous faire perdre du temps, alors maintenant, rendez-vous Rose Noire, et épargnez moi un massacre semblable à celui de la dernière fois je vous prie. Ne fus-ce que par politesse envers Lady Leyan. »
Ses yeux bleus ne quittèrent pas ceux du lord. Avait-il tout prévu ? Sa surprise était grande, elle réagissait de nouveau, mais gardait une certaine méfiance envers le pirate. En tout cas, c’était très bon pour Leyan, enfin on allait abréger sa colère en envoyant Ivan dans les geôles. Vivement qu’il disparaisse de sa vue…Elle n’en supporterait plus davantage. Alecto se releva, un peu difficilement et attendit, réfléchissant et faisant attention aux moindres détails, aux moindres regards des personnes présentes.
« Echec et mat Rose Noire… »
Hum c’était sa phrase ça. Elle comparait souvent la vie à un jeu, un immense plateau de jeu où les êtres humains seraient ses pions. Les échecs, une passion d’enfance. Tout un art, qui se base sur la stratégie. Alors voir le lord penser presque pareil la fit sourire, et s’avança à son tour, son sourire de plus en plus éclatant d’ironie. Dévisageant froidement le vampire, elle rêvait de le voir mort. Sur l’échafaud, elle en applaudirait. Et tenait spécialement à avoir son dévoué employeur à ses côtés. Histoire d’illustrer le tableau. Mais. Ce jour arriverait-il un jour ? Peut-être, tout était bien parti à cet instant. Les soldats encerclaient monsieur le pirate et il ne pouvait plus rien faire, ni l’insulter, ni lui faire du mal. Il payera, mais pas de ses mains. Les autres s’en chargeraient. D’une démarche fière, elle se posta près d’un soldat, les poussant au passage mais restant à une certaine distance.
« Vous voir ainsi me désole, voyez-vous, j’ai eu une soudaine envie de vous envoyer en enfer de mes propres mains, mais ces charmants soldats sont prêts à le faire à ma place, pour tout ce que vous m’avez dit, ou fait, tout sera retenu contre vous, la potence vous sera infligée » elle regarda instinctivement le dirigeant, avant de reprendre observant le vampire, sur un ton moqueur. « A mon grand regret … »
Alecto recula un peu, et se dirigea vers lord Beckett. Au passage, elle se retourna, ayant l’impression d’avoir oublié quelque chose.
« Quand à votre chère petite amie…Qu’elle ne s’approche pas de moi… » elle marcha encore et une fois bien loin, s’approcha du lord, et lui murmura quelques mots « Mylord…Si vous me le permettez, j’aimerai m’entretenir avec vous, une fois ce barbare envoyé au fer »
Qu’on éloigne le pirate d’elle, avant qu’elle ne fasse une crise cardiaque. Il y avait des biens meilleures compagnies de nos jours, avec qui parler était bien plus intéressant. Elle ne dit plus rien peu après et s’appuya sur le rebord du bureau, fixant le futur condamné encerclé.
| |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Jeu 12 Juin - 22:18 | |
| Pauvre chose…Cette lady s’énervait vite, bien trop vite. La voir ainsi s’exciter se rapprochait d’un spectacle burlesque et caricatural de la noblesse en général. Sans doute cassera-t-elle tout une fois seule dans la pièce ? Ou bien hurlerait-t-elle toute seule comme une idiote ? Je l’en imaginais bien capable, après tout, il s’agit d’une lady…Pas d’une femme ! Beckett atteignait le pompon lui aussi avec son comportement insupportable de lord sûr de lui, accaparé de son éternel sourire suffisant à connotation d’imbécile.
Bref ! Cessons de discuter à propos de ces deux abrutis. La réponse positive du Gothica m’assura de la présence de Melian à son bord, ainsi je pu me détendre et récupérer toutes mes facultés face à ces deux nobles. Ils s’imaginaient me battre en usant de mon inquiétude ? Idiotie. Hélas Beckett représentait mon adversaire le plus intelligent, et il venait de tirer une nouvelle carte : le temps de mon inattention, il avait prévenu la garde…
« Cela aura au moins permis de vous faire perdre du temps. Alors maintenant, rendez-vous Rose Noire, et épargnez moi un massacre semblable à celui de la dernière fois je vous prie. Ne fus-ce que par politesse envers Lady Leyan. »
Me voici donc dans une situation délicate. Une bonne dizaine de soldats armés jusqu’aux dents venait de débouler dans le bureau. Ils m’encerclèrent et me visèrent de leurs fusils, baïonnette au canon. J’ignorais si la lame et les balles de ces pétards se composaient d’argent ou d’acier, et je préférais ne pas vérifier. Cependant je ne pouvais me rendre, et mon honneur alors ? Devoir plier l’échine face à des nobles ? Hors de question ! Ils m’ont mit une fois à genoux, m’ont torturé et m’ont exécuté : je refusai de voir un tel scénario se reproduire.
Liberty prit peur : elle plongea dans mon col et se cacha dans mon manteau. Je la sentais trembler, cette petite bête ne supportait pas la présence de tant d’ennemis, et craignant sans doute pour ma vie. Elle m’accompagnait depuis ma création, mon maître me l’offrit avant mon voyage en direction des Caraïbes…Ou plutôt, avant mon vol d’un de ses navires afin de partir vers les Caraïbes.
« Echec et mat Rose Noire… »
Ils se croyaient tous aux échecs ou quoi ? Remarque, il s’agissait là de leur seule référence, et probablement de leur unique amusement…Néanmoins, si on analysait cette phrase en profondeur, on comprendrait le sous entendu suivant : vous êtes tous des pions sur mon échiquier. Moi ? Un pion ? Quelle absurdité ! Beckett s’enfermait bien trop dans ses rêves de mégalomane…Quoique d’apparence, sa sous-fifre était pire.
« Vous voir ainsi me désole, voyez-vous, j’ai eu une soudaine envie de vous envoyer en enfer de mes propres mains, mais ces charmants soldats sont prêts à le faire à ma place, pour tout ce que vous m’avez dit, ou fait, tout sera retenu contre vous, la potence vous sera infligée…A mon grand regret… »
En Enfer ? J’en viens justement, et j’en suis son plus fervent serviteur ! Sa remarque m’arracha un rictus sec suivit d’un grognement sombre. Oh elle me paierait ça…Je détestais cette femme. Muette dans l’étau, bavarde en face. Une fois sa position de force établie, elle ne se gênait pas : ses insultes devenaient de plus en plus blessantes et amères, et pourtant je ne répondais pas. Je notais tout.
« Quand à votre chère petite amie…Qu’elle ne s’approche pas de moi…»
Petite amie ? Mais de QUI parlait-elle ainsi ?! Ah. De Melian. Melian...Une jeune mousse, une simple néophyte du Gothica, non pas ma petite amie ! Entre membres d’équipages, on se serre les coudes. Leur otage imaginaire aurait pu être n’importe lequel de mes marins, je me serais tout de même fait du souci pour lui. Cela dit, Melian comptait plus dans mon cœur, et la savoir entre les mains de la Compagnie des Indes m’arrachait la chair jusqu’au fond des entrailles.
Vous me direz sans doute : « Pourquoi ne pas massacrer les soldats, la lady, le lord, mettre le feu au bureau et se tirer de là ? ». Et je répondrais simplement : « Un tel plan demande de la réflexion, et par conséquent un temps destiné à cela. Un pesage du pour et du contre, de la malice, de la stratégie…». Les soldats s’approchaient déjà de moi. Leurs baïonnettes me menaçaient, et si je pouvais leur dessiner un sourire, il serait d’un sadisme sans pareil. Allais-je me laisser prendre finalement ? Encore et toujours hors de question. L’un des hommes tenait des fers munis de pointes à l’intérieur de leurs bracelets. Dans le but de pouvoir me les passer sans se faire égorger avant, le soldat avançait lentement, comme s’il se trouvait face à un animal dangereux.
-Ah ! M’exclamai-je en arborant une mine désolée. Quel malheur…Je dois hélas m’avouer vaincu…Serais-ce ma fin ? Je ne puis le concevoir. Et pourtant, je finirais exécuté. Quel dommage !
Je tendis les poignets et invitai le militaire à me passer les menottes. Il se méfia le temps d’un instant mais finis par opérer. Sous ordre de Beckett, il serra au plus fort ; on entendit le gargouillis du sang jaillissant sous les pics acérés. Je gémis et grimaçai sans pour autant perdre mon sourire. En m’enchaînant, ces abrutis venaient de me permettre de m’échapper.
Clin d’œil, sourire, et hop ! J’entourai la gorge du soldat de mes chaînes et le tirai vers moi. Ses collègues eurent le réflexe de tirer, on leur en avait donné l’ordre remarque…Je me baissai vivement et évitai ainsi de finir en passoire. Ce fut au pauvre soldat de subir un tel traitement ; son cadavre tomba à ma droite, criblé de balle en…argent ! Je l’avais échappé belle dites donc…
Je sortis deux couteaux de mon manteau et me relevai d’un bond. D’un seul coup, j’égorgeai deux hommes et me servis de leur cadavre comme bouclier contre de nouveaux tirs. Quelques coup de coudes, une éventration suivie d’une décapitation, et me voici à nouveau en position de force. Je m’accrochai au lustre au-dessus de ma tête grâce à mes chaînes et flanquai un bon coup de pied à deux nouveaux soldats. Clac ! Le lustre lâcha, et ce sont les deux derniers qui se le mangèrent sur la figure.
Mon premier poignard teinté de sang siffla à l’oreille de la lady et alla se planter dans le mur. Mon regard pervers fixé sur cette chère demoiselle, je léchai le second et hochai les sourcils :
-Maintenant on va s’amuser tous les deux…Dis-je d’une voix pleine de vice. Mais d'abord, il faut supprimer les gêneurs...Ajoutai-je en fixant Beckett. Mieux vaut être en intimité, non?
Et le Diable ricana...
| |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Voir la piraterie tomber
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Ven 13 Juin - 15:00 | |
| « Vous voir ainsi me désole, voyez-vous, j’ai eu une soudaine envie de vous envoyer en enfer de mes propres mains, mais ces charmants soldats sont prêts à le faire à ma place, pour tout ce que vous m’avez dit, ou fait, tout sera retenu contre vous, la potence vous sera infligée. A mon grand regret … »
J'eus un sourire discret à l'entente de ces propos. Comment aurait-elle pu l'envoyer elle même en Enfer alors qu'elle ne parvenait pas il y a quelque minutes à bouger. Notre vie en dépendait pourtant. Heureusement que j'avais toujours deux coups d'avance sur mon adversaire!
« Mylord…Si vous me le permettez, j’aimerai m’entretenir avec vous, une fois ce barbare envoyé au fer »
-Bien sur Milady…
Pourquoi avais-je et étrange sentiment…Comme un mauvais pressentiment. Doutais-je de mes hommes? Il faut dire qu'ils ne faisaient pas le poids contre lui en règle générale, car il était beaucoup trop fort. Mais heureusement ils savaient qu'à adversaire de taille, mesure en conséquence. Ainsi chacun possédait au moins une arme contenant des balles en argent. Point faible mortel…
-Ah ! Quel malheur…Je dois hélas m’avouer vaincu…Serais-ce ma fin ? Je ne puis le concevoir. Et pourtant, je finirais exécuté. Quel dommage !
Comment? Se rendait-il ainsi? Sans même opposer la moindre résistance? Un pirate de sa trempe renoncerait-il aussi vite à sa liberté? A moins qu'il ne cache quelque chose…Le soldat tenant les menottes semblait être arrivé à la même conclusion que moi. Mais pour en être sur, un seul moyen…
-Allons, passez lui ces menottes avant qu'il ne change d'avis! Et serrez bien surtout…
Menotte à pointe interne. Un de mes jouet préféré…J'en usais souvent avec lui, car il me plaisait de le voir souffrir. C'était comme un dédommagement de ce qu'il avait à me payer…Ce n'était pas une dette d'argent, mais une dette d'honneur. Il m'avait ridiculisé en me mordant, et en étant toujours vivant même après les tortures et la potence. Sans compter tout le reste, mais si j'établis ici une liste de ses méfaits, je pense que nous en aurions jusqu'à la semaine prochaine si ce n'est plus.
Une fois les menottes passées, je me sentis soulagés. Ainsi le voilà prisonnier…La journée commençait bien! Ou la nuit se terminait bien, comme vous l'entendez. Je le regardai d'un air triomphant qui fis place à une certaine répugnance. Je ne pu m'empêcher d'afficher un rictus dégoûté: Quel massacre! Massacre que malgré tout j'observais d'un œil assez intéressé. Quelle barbarie…Mais quoi que je dises, au fond voir ce sang gicler me plaisait assez. Etrange comportement venant de ma part, j'en conviens, mais je suis homme à savoir cacher son jeu.
Lorsqu'il eut fini, j'observa la scène: Des corps couverts de sang tâchant mon tapis, une tête finissant sa course à mes pieds après avoir roulé jusque la, une vraie boucherie…
-Charmant, dis-je avec un rictus, vous vous surpassez de jours en jours…Il vous avait fallu plus de temps la dernière fois pour me gâcher ce tapis. Vous voulez vraiment nous ruiner?
Ironie bien entendu. Enfin bref…Son massacre terminé, il s'en prit à nouveau à Lady Leyan. Un poignard lui effleura l'oreille. Le même dont il s'était servit pour égorger les soldats. Une autre serait tombée dans les pommes; Pas elle! Tant mieux, ça serait utile…Hé oui, j'avais déjà une nouvelle stratégie!
«-Maintenant on va s’amuser tous les deux…Mais d'abord, il faut supprimer les gêneurs... Mieux vaut être en intimité, non?»
-Ah…Vous comptez déjà me supprimer? C'est dommage…Enfin pour vous, prenez la peine de réfléchir un bref instant.
Tout en parlant, je faisais quelque pas dans la pièce, laissant miss Leyan à la merci de la Rose Noire si l'envie lui prenait d'à nouveau la prendre en otage. Mais elle ne risquait pas grand chose, j'avais mon idée.
-Si l'on voit les choses de votre point de vue, miss Leyan et moi-même sommes perdu n'est ce pas? Alors faites ceci: Prenez vous en à elle en premier et gardez moi pour la fin, ou le contraire, comme bon vous semble, mais j'ai cru comprendre que le sang de Lady Leyan vous attirait d'avantage, constatais-je en continuant à marcher, mais avant tout, réfléchissez une nouvelle fois: Si vous vous en prenez à nous, vous risquez bien pire que la potence. D'autre que moi connaisse les moyens de vous supprimer définitivement voyez-vous…Il faut dire que les faiblesses d'un homme tel que vous sont connues de tous…Donc vous mort, votre équipage serais à la merci de la Compagnie des Indes. Votre équipage, vos amis, votre charmante petite protégée…Oh je sais ce que vous allez dire: Encore faudrait-il qu'on m'attrape! Mais si j'ai réussi une fois, d'autre le pourrons et serons sans doute moins aimable que moi…Vous me pensiez cruel? Vous n'avez encore rien vu…Alors n'y gagnez-vous pas à cessez ce manège tout de suite? Je vous laisse cette fois l'opportunité de vous retirer, et même de mordre Lady Leyan si vous le souhaitez, je le regardais de temps à autre, ainsi que la Lady tout en m'approchant du bureau là où l'une des armes des soldats avait glissé, qu'importe, elle m'énerve je dois bien l'avouer.
Lady Leyan faisait une drôle de tête. Compréhensible…Mais je ne pensais pas le moindre mot de ce que je disais bien évidemment! C'était juste pour gagner du temps et attraper ce maudit pistolet – car l'un des garde en avait un- chargé de balle. J'ignorais si elles étaient en argent ou non mais peu importait. J'attendis l'instant où son attention faiblit pour m'emparer de l'arme.
-Vous avez loupé votre chance Rose Noire…Eloignez-vous de mademoiselle Leyan.
Intérieurement, je jurai, car c'était un pistolet normal. Les balles n'étaient pas en argent, sinon il pèserait plus lourd que ça! Je jouais décidément malchance…Mais évidemment il ne pouvait pas le deviner. Peu m'importait à présent qu'il parte ou reste. Nous aurions été seul je n'aurais pas hésité, mais la présence du gouverneur me gênait. Elle pouvait aisément servir d'otage et moi, je ne pouvais la sacrifier en mon âme et conscience.
-Eloignez-vous et partez. Nous serons plus apte à régler cela en tête à tête lors d'une prochaine rencontre à armes égales cette fois...Sauf si évidemment l'envie vous prendrais de vous rendre? Mais j'en doute... | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Préserver son règne
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Jeu 26 Juin - 22:46 | |
| - Spoiler:
Je suis en retaard, sorry ><
|IVAN| Ah ! Quel malheur…Je dois hélas m’avouer vaincu…Serais-ce ma fin ? Je ne puis le concevoir. Et pourtant, je finirais exécuté. Quel dommage !
Ah voilà ! Voilà ce qu’elle voulait entendre. Exactement les mots justes. Un sourire triomphant s’afficha sur son visage, un visage qui avons-le, on aurait bien envie de baffer tellement l’arrogance dont faisait preuve cette femme exaspérait tout le monde. Mais revenons au sujet. C’était bien étrange, intriguant même…Quelque chose sonnait faux. Une ironie bien trouvée, il préparait quelque chose, se rendre aussi facilement, venant d’un pirate, c’était suspect. Très suspect. Elle avait d’ailleurs raison ! De se méfier, étant resté à l’écart, elle regarda attentivement la scène qui se déroula sous ses yeux. Un massacre. Le mot était bien trouvé. Pauvres soldats, mais voyons le bon côté des choses, Leyan n’aurait pas à payé leur fiche de paye ce moi-ci, et aurait encore plus d’argent pour ses dépenses futiles et superficielles. Finalement, il était bien compréhensif notre vampire. Lord Beckett fit d’ailleurs une remarque ironique à ce sujet, nous ruiner, ben voyons, le tapis ne devait pas coûter une fortune non plus. Mais là elle s’égare, il fallait voir le mauvais côté des choses maintenant, qui était, qu’il n’y avait plus de soldats dans les parages. Quel malheur. Etrangement, oui étrangement, elle en aurait rit. Elle était folle, ne vous l’avais-je pas dit. Non mais c’est qu’en pensant autrement, et en voyant le bon côté des choses, si on pouvait considérer des morts comme une bonne chose. Pour l’économie, oui certes c’était bien. Mais pour les familles de ces soldats, ce serait dramatique. Et il était hors de question, Alecto tiens à le signaler maintenant, hors de question qu’elle annonce les morts aux familles, elles les auraient sur le dos, à se plaindre, à dire pourquoi la sécurité n’était-elle pas renforcée, pourquoi sont-ils morts, et patati et patata. Quel ennui. Ils allaient la prendre pour quelqu’un de sans-cœur, oh mais c’était déjà le cas. Autant la voir avec des fleurs et souhaiter toutes les condoléances aux familles de ces hommes défunts. Impossible. Et puis, c’était dans l’exercice de leur fonction, ils s’étaient battus jusqu’au bout, si on pouvait dire…C’était très rapide, Leyan n’avait presque rien vu. Faut dire aussi qu’elle avait regardé ailleurs. La vue des cadavres, très peu pour elle.
|IVAN| «-Maintenant on va s’amuser tous les deux…Mais d'abord, il faut supprimer les gêneurs... Mieux vaut être en intimité, non?»
Mais oui mais oui. Faites donc. Ironie quand tu nous tiens. Encore une chose à remettre dans le registre étrange en tous genres. Elle était toujours consciente. Oh miracle elle ne s’était pas encore évanouie. Je plaisante. Leyan ne souriait plus, mais gardait un air hautain de neutralité, elle était calme, très calme, et dévisageai les deux personnes présentes. Se demandant bien ce qu’elle pourrait répondre, la répartie c’était son fort mais là, il fallait réfléchir très attentivement.
|BECKETT| -Ah…Vous comptez déjà me supprimer? C'est dommage…Enfin pour vous, prenez la peine de réfléchir un bref instant.
Oui, qu’on réfléchisse, car elle-même réfléchissait. Elle arqua un sourcil, intriguée.
|BECKETT| -Si l'on voit les choses de votre point de vue, miss Leyan et moi-même sommes perdu n'est ce pas? Alors faites ceci: Prenez vous en à elle en premier et gardez moi pour la fin, ou le contraire, comme bon vous semble, mais j'ai cru comprendre que le sang de Lady Leyan vous attirait d'avantage, mais avant tout, réfléchissez une nouvelle fois: Si vous vous en prenez à nous, vous risquez bien pire que la potence. D'autre que moi connaisse les moyens de vous supprimer définitivement voyez-vous…Il faut dire que les faiblesses d'un homme tel que vous sont connues de tous…Donc vous mort, votre équipage serais à la merci de la Compagnie des Indes. Votre équipage, vos amis, votre charmante petite protégée…Oh je sais ce que vous allez dire: Encore faudrait-il qu'on m'attrape! Mais si j'ai réussi une fois, d'autre le pourrons et serons sans doute moins aimable que moi…Vous me pensiez cruel? Vous n'avez encore rien vu…Alors n'y gagnez-vous pas à cessez ce manège tout de suite? Je vous laisse cette fois l'opportunité de vous retirer, et même de mordre Lady Leyan si vous le souhaitez, qu'importe, elle m'énerve je dois bien l'avouer.
Dans le registre des discours, il avait fait fort. Alecto n’avait rien dit, mais avait écouté très attentivement chaque mot, il suggérait nettement, clairement, qu’on la tue elle et pas lui. Bien sûr, on allait l’écouter, et pendant qu’elle mourrait, il en profiterait pour s’enfuir. Quel merveilleux plan ! Et elle on la compte dans l’histoire ? Pas de Gouverneur, la ville va se retrouver seule. Sans souverain. C’est tragique pour l’économie ! Seulement, cet argument, quelqu’un en tiendrait-il compte ? En plus, oui en plus, car il y avait tant à dire, il lui suggérait de la mordre, ah c’est le monde à l’envers. Mais là qu’il soit lord ou non, il n’allait pas s’en sortir comme ça. Comment ça on l’énervait, qu’avait-elle fait, encore. Encore oui car elle n’avait rien fait pour l’instant.
|BECKETT| -Vous avez loupé votre chance Rose Noire…Eloignez-vous de mademoiselle Leyan.
Ah. Finalement, elle n’allait peut-être pas faire part de ses impressions, très négatives, sur le discours du lord maintenant. Elle avait oublié qu’un des soldats avait laissé une arme plus loin. Mais maintenant…Leyan se jura une chose intérieurement, que si elle s’en sortait ce soir, elle irait écrire une lettre à son cher frère, depuis le temps qu’ils ne s’étaient pas vus, dix ans, ça se fête ! Elle avait tellement d'arguments, futiles je vous l'accordes. Mais quelqu'un comme elle c'est rare à trouver, et encore en vie c'est mieux, et puis si elle n'était plus là, Port Royal ne serait plus la même ville, on la regretterait...Non? Un petit peu alors.
| |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Ven 27 Juin - 2:22 | |
| - Spoiler:
Pas de soucis miss ^^ On va juste te hachetriser >;->
Pourquoi les nobles sont-ils si effrayés à la vue du sang ? S’ils montaient sur le Gothica, ils seraient servis ! En fond de calle, là où les vampires du navire entreposent leurs cercueils, trône un grand chaudron de sang au-dessus duquel un homme encore en vie pend par les chevilles, le haut du corps parsemé des morsures. La solidarité masculine voulu épargner le bas, même si quelques déchirures apparaissent au niveau des cuisses en raison de la présence de l’artère fémorale. Je verrais bien Beckett à la place de ce pauvre type ! Il clamserait bien un jour, il fallait donc lui trouver un remplaçant, auquel cas la fontaine intarissable du Gothica disparaîtrait. Soit. Le teint factice de la lady vira au pâle. Non pas à mon extrême, mais tout de même ! Je constatai avec plaisir sa répugnance des cadavres. Elle se trouvait en face d’un beau spécimen et pourtant ne sourcillait même pas. On comprend ainsi la futilité de ces pauvres choses. Cela dit, on ne pouvait la classer parmi les laiderons…Son corps de lady plairait sûrement à mes vampires assoiffés de luxure et de sang. Ils se plaignaient de ne jamais pouvoir y goûter, de toujours se taper les servantes prétentieuses et les catins du coin, eh bien cette fois ils auraient de la lady servie sur un plateau d’or ! Encore fallait-il la capturer…Beckett ne me laisserait surement pas agir à ma guise. Ce dernier prit d’ailleurs la parole :
« Ah…Vous comptez déjà me supprimer? C'est dommage…Enfin pour vous. Prenez la peine de réfléchir un bref instant. »
Il tournait en rond. Je le suivais du regard un moment puis reportai mon attention sur la lady. Elle pouvait sans peine lire la perversité au fond des mes yeux ; mon léchage de la lame de mon poignard ensanglanté du pommeau à la pointe soulignait cette luxure typique des vampires. Je profitais de l’éloignement de Beckett pour m’approcher de la lady. Elle reculait à chacun de mes pas et se retrouva coincée contre le mur. A deux doigts d’admirer ses frissons de près, une réplique de Beckett m’interrompit :
« Si vous vous en prenez à nous, vous risquez bien pire que la potence. D'autre que moi connaissent les moyens de vous supprimer définitivement voyez-vous…Il faut dire que les faiblesses d'un homme tel que vous sont connues de tous… »
Un ricanement éclatant trancha ces dires absurdes. Je tournai la tête vers Beckett, laissant à la vue de la lady les mutilations de mon cou éclairées grâce à la lumière des chandelles. On voyait très nettement le « P » marqué au rouge sur ma carotide, et le gondolement de la corde utilisée lors de ma pendaison apparaissait légèrement. L’effet de la lumière provoquait une illusion de mouvement, tel un serpent imprimé dans ma chair. Je répondis vivement à Beckett.
-Connues de tous ? Pas de la lady visiblement ! Cette pauvre idiote préfère la décoration à la sécurité…Il s’agit bien là d’un comportement de lady idiote ! A cheval sur les apparences mais incapable de réfléchir une seconde à l’utilité des objets déjà présents. Elle me compare à une invention de conte destinés aux enfants…Je m’en vais lui prouver le contraire ! Je suis certain qu’un séjour sur le Gothica lui apprendra à vivre ! Mon regard se tourna vers la lady. Un sourire narquois se dessina et anima le ton démoniaque de mon visage. Mais d’abord…Vous et moi on va s’amuser…Vous rêviez d’aller sous la couette en compagnie de cet idiot de Beckett? Je vous propose mieux ma jolie…
Je m’approchai doucement de son visage et finis nez-à-nez avec elle. Elle pouvait sentir mon souffle macabre frôler sa peau frissonnante de lady effrayée. Nos regards se croisèrent, ainsi elle avait l’occasion unique d’admirer mes yeux de chat diabolique ; mes crocs s’ajoutèrent au tableau, leur brillance apparu sous le faible éclairage de la pièce. Poursuivant sa tirade, Beckett me donna l’autorisation de mordre sa petite protégée sous prétexte de ne plus pouvoir la supporter. Cette permission contredisait sa première réplique, et je ne manquais pas de le noter :
-D’après vous, si je touche à vos fausses anglaises ou aux beaux cheveux de la Mistinguett, je finirais à nouveau au bout d’une corde…voire pire. Et maintenant vous me laisser mordre cette femme ? Vous êtes très contradictoire mon cher Beckett…Vous connaissant, vous cachez quelque chose de bien lâche…
J’entendis un frottement métallique. Instinctivement je me retournai et fis face à un Beckett posté à l’autre bout de la pièce et…armé. J’aurais du me méfier. Quand le petit lord se met à causer sans s’arrêter, rien de bon se prépare, et rien de bon pour moi dans l’immédiat.
« Vous avez loupé votre chance Rose Noire…Eloignez-vous de mademoiselle Leyan. Eloignez-vous et partez. Nous serons plus aptes à régler cela en tête à tête lors d'une prochaine rencontre à armes égales cette fois...Sauf si évidemment l'envie vous prendrait de vous rendre? Mais j'en doute... »
Je considérai le pistolet, ou plutôt le bras de Beckett. Cet homme ne se vantait guère de sa force, et si cette arme contenait des balles d’argent, son bras trembloterait ou du moins suivraient un angle plus obtus au niveau de l’épaule. Or à cet instant, ses os de maigrichon suivaient une ligne droite perpendiculaire au reste du corps. Conclusion : le petit lord me menaçait avec un pétard chargé d’une cartouche tout-à-fait normale. Remarque...Si je me trompais, Beckett ne parviendrais pas à me faire bien mal. Un piètre tireur dans son genre me toucherait à peine!
-Je suis venu ici dans le but de chasser, répondis-je, de chasser du sang noble. La lady suffisait parfaitement à satisfaire mes envie…Je laissai planer la phrase et ricanait sombrement en jetant un œil en direction de la lady. Mais comme d’habitude, Beckett le justicier vient traquer la bête et l’empêcher d’agir tranquillement…Tant pis. Je soupirai et haussai les épaules. Vous pourrez vous vanter d’une nouvelle morsure !
Je m’approchai et disparu soudainement au cœur de l’ombre. Les deux nobles me cherchèrent du regard et ne trouvèrent rien. Un couinement sortit d’un coin de la pièce : Liberty demeurait là, pendue à un porte manteau : ses yeux rouges fixaient Beckett et son sourire de carnassier annonçait la suite sanglante de l’histoire. Elle tenait les crucifix de Beckett entre ses petites dents. Comment les avait-elle retirés ? Allez savoir…Le petit lord pu entendre à son oreille :
-Je suis là…Lord…
Un crissement aigu perça le silence tombé dans la pièce. Mes griffes attrapèrent les épaules de Beckett, le mirent face à moi, le plaquèrent sur le bureau et l’immobilisèrent de façon à l’empêcher au mieux de me tirer dessus. Les balles, même normales, ne passent pas sans douleur. Un sourire magnifique apparu sur mon visage face à la mine surprise et effrayée de Beckett ; un nouveau cri strident marqua ma victoire, et mes crocs percèrent la chair du lord, pile à l’endroit où je l’avais déjà mordu. Son sang dégoulinait le long de mon menton tant je le buvais avec une voracité bestiale. La lady viendrait ensuite, si ma soif ne se tarissait pas…
| |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Voir la piraterie tomber
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Ven 27 Juin - 23:19 | |
| Résumons notre situation si vous le permettez: Après un long discours destiné à distraire la Rose Noire et à le faire s'intéresser d'avantage à la Lady pour me permettre de saisir le pistolet d'un des soldats morts. Je menaçai le pirate avec des balles banales, en plomb. Elles n'auraient sans doute pas fait beaucoup de dégâts, mais il aurait ressentit une certaine douleur tout de même. Nous en étions là: Miss Leyan toujours impuissante dans cette situation, la Rose Noire face au canon de mon pistolet, et moi le doigt sur la détente, prêt à tirer au moindre mouvement suspect de sa part.
«-Je suis venu ici dans le but de chasser, de chasser du sang noble. La lady suffisait parfaitement à satisfaire mes envie…. Mais comme d’habitude, Beckett le justicier vient traquer la bête et l’empêcher d’agir tranquillement…»
Chasser, instinct naturel, que ce soit chez l'homme ou l'animal. Mais par décence, on ne s'attaquait pas aux plus puissant. Miss Leyan et moi-même étions hiérarchiquement plus puissant que lui et il nous devait un certain respect qu'à mon humble avis nous pouvions toujours espérer. Il ne voyait en Lady Leyan qu'un garde manger personnel, de quoi satisfaire ses envies, de sang et je n'ose même pas imaginer de quoi d'autres. C'est dans ces situations que je remercie le ciel de m'avoir fait homme! Enfin qu'importe, je ne me comportais pas comme un justicier mais comme un gentleman. Je ne pouvais décemment pas laisser miss Leyan entre ses mains, servir de jouet et de garde-manger, c'est une femme qui mérite bien mieux.
«Tant pis. Vous pourrez vous vanter d’une nouvelle morsure !»
Une nouvelle morsure? Tout simplement hors de questions! La première m'avait amplement suffie, et je n'avais nullement envie de sentir à nouveau ses crocs plonger dans ma chair, le sang s'échapper de mon corps, le sentiment d'une amer défaite, ma conscience me quitter, etc. Pour rien au monde je ne voulais revivre ça. Aucune chance de toute manière, je portais deux crucifix…Euh attendez…Je passai la main sur ma poitrine et ne sentais plus rien du tout! Je jetai un œil dans le coin et vis cette saleté de chauve-souris tenant mes deux crucifix. Mais comment? Je n'avais strictement rien sentis! Me voilà dans de beaux draps…La Rose Noire s'approchait dangereusement et me saisit soudain. Ses griffes me faisaient mal, s'enfonçant petit à petit dans ma chair. Face à lui, je redoutais déjà le pire surtout en le voyant approcher de mon cou. Je fermai les yeux, sans trop savoir pourquoi et priai. Je priai pour qu'il me lâche, et pour que miss Leyan ait l'idée de s'enfuire. Pour une fois, elle pouvait faire preuve de lâcheté, au cas où il me viderait de mon sang, pour de bon cette fois, que mon sacrifice ne soit pas vain! Et qu'au moins elle puisse vivre et combattre la Rose Noire, en étant convaincue cette fois. Aurait-elle encore le culot de douter? Alors que ses yeux lui montraient clairement que Rose Noire=Vampire?
-Là…Une fois encore…
Ses crocs pénétrèrent la chair de mon cou et je grimaçai. C'était désagréable cette sensation, sentir un vampire sucer son sang…Une fois m'avais suffit, bien que la morsure en elle-même n'était pas horriblement douloureuse, la sensation me gênait comme elle gênerait toute personne normalement constituée! Les yeux fixés sur Leyan, une lueur terrifiée dans le regard, j'essayai de lui dire «Fuyiez! Partez tant qu'il est occupé!». Mais une fois de plus elle ne m'écoutai pas. Elle aurait pu…Que sais-je! En profiter pour tirer une balle d'argent sur la Rose Noire, mais non, elle ne bougeait pas. Je finis par admettre devoir me débrouiller seul, une fois de plus. Ainsi pendant qu'il s'abreuvait, je réfléchissais. Je tenais toujours le pistolet du défunt soldat, et bien que les balles ne soient pas d'argent, elles pourraient suffire pour l'instant. Ainsi bien que ma mobilité était réduite et ma forcé diminuée, j'appuyai sur la détente jusqu'à ce que plus une balle ne sorte. J'avais du le toucher, car je voyais du sang dégouliner le long de mes habits, et du sang qui n'était à l'évidence pas le mien. -C'est dommage…Pour vous…Voilà deux fois que vous me…ratez.
Ma blessure au cou –juste au même endroit que la précédente- me faisait souffrir. Je voulus bouger la main pour vérifier si je saignais encore mais voilà qu'il m'en empêchait. Comment…? Je l'aurais cru au moins mort, ou à moitié!
-Et moi je vous…rate une fois…de plus…Quel dommage…Mais que comptez vous…faire? Me tuer…? Déjà…? Vous risquerez de vous…de vous ennuyer sans moi, tentais-je de dire ironiquement bien qu'il m'était impossible de parler à un rythme normal, puis mon sang ne vous vaut pas. Je suis certain qu'il a un goût…horrible…Cessons donc ces…enfantillages…A force de vouloir jouer…avec le feu…on finit par se…brûler. La gardes…enfin les renforts…ne tarderons pas à arriver…et vous serez coincé…ici…Forcez d'être…délivré par votre…seconde…encore…
| |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Préserver son règne
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Sam 28 Juin - 1:31 | |
| - Spoiler:
Nan pas hâchetriser >< Excusez l'inspi est pas au beau fixe et je savais trop quoi faire, tirer ou fuir xD
|IVAN| « Je suis venu ici dans le but de chasser, de chasser du sang noble. La lady suffisait parfaitement à satisfaire mes envie…. Mais comme d’habitude, Beckett le justicier vient traquer la bête et l’empêcher d’agir tranquillement… »
On emploie souvent le mot chasser, mais chez les hommes ceci est un passe-temps. Les aristocrates aiment chasser les animaux pour montrer qu’ils sont les plus forts et qu’ils ont ce qu’on appelle leur fierté masculine. Sauf que désigner d’autres humains comme chasse…C’était assez stupéfiant. Pas tout à fait finalement, car l’on pouvait aisément utiliser ce terme, chez certaines femmes, désirant se trouver de la compagnie, on appelle donc ceci la chasse aux hommes. Mais là, ce n’était pas le moment opportun à réfléchir à toutes les éventualités de ce curieux mot. Le pirate semblait mécontent, il avait daigné changer de cible. Sans l’intervention du lord cela n’aurait pas été possible.
|IVAN| « Tant pis. Vous pourrez vous vanter d’une nouvelle morsure ! »
Il allait le mordre ? Pourquoi. En faite, elle commençait à y croire finalement, il y avait de tout dans ce monde. Mais cette idée, elle ne voulait pas y croire et devait bien se rendre à l’évidence de l’existence des vampires. Soudain. Il disparût. Elle crût un instant qu’il s’était enfuit, pour on ne sait qu’elle raison, et non. Réapparaissant, près du lord. Il l’agrippa violemment. Leyan, eut l’idée, l’idée de la lâcheté. D’en profiter pour fuir.
|BECKETT| « Là…Une fois encore… »
Devait-on se rendre à l’évidence que la première idée qui nous venait à l’esprit était toujours la meilleure ? Elle restait comme impuissante. Pourtant elle aurait bien voulu faire quelque chose, mais tenter quelque chose d’insensé n’était pas dans ses habitudes. Confrontée à une situation pareille, quand on voyait que même le plus fort hiérarchiquement était tout aussi impuissant et livré à l’ennemi. Non. Elle se refusait de croire qu’une bataille se gagnerait une nouvelle fois par la piraterie ou par les créatures de la nuit. Tous des personnes cruelles, ils tuaient, pour leur bon plaisir. Leyan le savait. S’étant engagée dans cette lutte pour prouver au monde entier, à ce peuple qui ne la croyait pas, que la piraterie, que les hors-la-loi, que ceux qui tuaient et pillaient…étaient tous les mêmes. Des hommes ou femmes passant outre la loi et brisant des familles, en enlevant des proches. Elle-même savait très bien ce qu’on pouvait ressentir quand on voyait un membre de sa famille mourir, sous ses yeux. Pour rien. Parce qu’un pirate aime tuer. Parce qu’un pirate aime s’attirer les ennuis. Parce qu’un pirate est un hors-la-loi. A cette pensée, elle serra son poing, sa haine, son passé, le présent, et le futur. Rien n’était certain, même l’avenir lui était incertain. Seulement, son avenir, elle voulait le tracer d’elle-même, il était planifié dans sa tête, à la tête de la ville, de cette belle patrie qu’est l’Angleterre. Du monde. Pour une fois, elle décida de faire quelque chose d’utile, et pas de rester comme une potiche sans bouger. Le regard du lord lui disait très bien de fuir. Oh et c’est ce qu’elle fit sans plus attendre. Fonçant vers la porte et l’ouvrant à la volée, la refermant dans un claquement sonore. Son absence se fit légèrement longue, quelques très courtes minutes. Elle vit enfin quelqu’un. Déambulant dans les couloirs. Des soldats. Donnant l’alerte, le fort était en effervescence. Suite aux ordres de leur gouverneur ils se dépêchèrent de s’armer, fouillant le fort. Ils arriveraient dans le bureau, avant qu’il ne soit trop tard, elle leur faisait confiance. Mais l’envie d’y retourner n’était pas assez forte, une fuite était une fuite, et en beauté. Plus loin, la lady apparût le lieutenant Gilette, difficilement à vrai dire, tellement les couloirs étaient bondés, il fallait se bousculer pour passer. Une fois à sa hauteur, elle redescendit et se stoppa près de quelques soldats, qui lui posèrent des questions. Alecto réfléchit un moment, et leur répondit. Peu après, ils restèrent là. Mais elle, s’appuya contre un mur, fixant un couloir. Ce n’était pas une combattante, loin de là, juste quelqu’un qui s’était trouvé là au mauvais moment.
|LIEUTENANT G.| « Milady ? Qu’avez-vous dit précisément aux soldats ? »
« Lieutenant. Demandez-leur. »
Ton froid. Mais neutre. Il comprit qu’il ne fallait rien dire. Elle n’était pas d’humeur. Pas d’humeur à parler, juste à écouter. A attendre peut-être. Elle soupira, et croisa les bras, comme à son habitude. Dévisageant chaque nouveau visage qui apparaissait à l’encadrement du couloir. Il faut l’avouer, elle eut peur, un instant, une vraie peur. A moins que ce ne soit juste une pensée de lâcheté. Elle ne s’attarda pas sur ça, elle était fatiguée.
| |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Sam 28 Juin - 16:29 | |
| L’idée de posséder le droit de vie et de mort sur le petit lord m’emplissait d’une sombre joie. J’en ricanerais si ma gorge n’accueillait pas le sang chaud de ma victime…Un sang si délicieux, nourrit de nourriture et de vin abondant. Je m’en délectais goulument, et le suçai avec une vivacité effrayante. A ce rythme, Beckett mourrait en quelques minutes, ainsi je me calmai un peu et réduisit le débit d’écoulement. Après tout, inutile de tout laisser gicler à côté, gâcher un tel nectar relèverait d’un crime grave !
Mes yeux brillaient d’un rouge intense ; leur iris s’élargissait et indiquait l’ampleur prise par mes forces à chaque nouvelle goutte de sang. Je sentis Beckett se mouvoir, mes griffes lui plongèrent dans la chair de l’épaule, en brisèrent à moitié l’os et le maintinrent immobile sur le bureau. Il bougeait encore. Irrité, je cessai ma morsure et lui hurlai :
-Bouge pas !
A cet instant, je remarquai l’absence de la lady. Saleté de courtisane de luxe ! Elle allait prévenir la garde, aucun doute là-dessus. Je devais m’activer, et finir mon festin au plus vite. Une telle lâcheté de la part de cette femme m’énerva au plus au point ; mon regard se reporta sur Beckett : un regard haineux, plein d’envies meurtrières et sadiques. J’ouvris une bouche teintée de sang, déchirai le silence d’un cri strident et renfonçai mes crocs dans le cou du petit lord. Le scénario reprit son court. Beckett perdait lentement ses forces, ainsi je cru pouvoir relâcher mon étreinte sans risquer grand-chose. Grossière erreur.
Pan ! Mes griffes se resserrent à nouveau brusquement sur les épaules du lord et ma morsure cessa. Je tirai la tête en arrière et poussai un hurlement aigu, déchirant, d’une puissance telle que les soldats dans les couloirs durent se boucher les oreilles s’ils ne désiraient point devenir sourds. Un sang noirâtre tâchait les vêtements de ma victime au niveau de l’abdomen : son tir de fortune m’avait touché sous les côtes. Je sentis une hémoglobine gelée dégouliner le long de mes lèvres : mon sang. Il se mêlait à celui du lord, gouttait lentement sur ses vêtements et ruisselait sur les miens.
« C'est dommage…Pour vous…Voilà deux fois que vous me…ratez. »
-Espèce de…Gémis-je en reposant mon regard enflammé sur Beckett. Je le maintenais toujours sur le bureau, mais cette fois je n’allais plus me risquer à le mordre. J’éloignai tout d’abord son arme puis sortis mon poignard noir, prêt à m’en servir. Beckett tenta encore d’argumenter, bégayant quelques mots soit en raison de sa perte de sang, soit à cause de mon poignard prêt à enrayer le court de sa vie, soit les deux en même temps.
« Et moi je vous…rate une fois…de plus…Quel dommage…Mais que comptez-vous…faire? Me tuer…? Déjà…? Vous risquerez de vous…de vous ennuyer sans moi, puis mon sang ne vous vaut pas. Je suis certain qu'il a un goût…horrible…Cessons donc ces…enfantillages…A force de vouloir jouer…avec le feu…on finit par se…brûler. La gardes…enfin les renforts…ne tarderons pas à arriver…et vous serez coincé…ici…Forcez d'être…délivré par votre…seconde…encore… »
Un magnifique sourire s’afficha sur mes lèvres. Mon regard s’attendrit, et mon murmure vint caresser l’oreille de Beckett.
-Votre sang est délicieux…mon petit lord ! Quant aux gardes, j’en fais mon affaire. Un massacre ne vous suffit pas ? Très bien. Jamais vous n’arriverez à me capturer ! Vos hommes n’ont pas les compétences nécessaires…Quelques balles ne me tueront jamais. Criblez m’en, je reviendrais toujours plus fort. Mon sourire s’agrandit. Même l’argent n’arrivera à bout de moi…Vous avez commis une erreur en prenant note d’une telle chose. Je ne suis pas un loup-garou mon cher !
Les gardes arrivaient. Nombreux. Certes je ne les craignais pas comme je craignais les chasseurs de vampires et leurs légendaires balles à l’eau bénite, seulement vu leur supériorité numérique, je préférais ne pas me risquer à les affronter. Je baissai donc mon poignard, lâchai Beckett et lui lançai un dernier sarcasme bien salé :
-On se reverra mon mignon…Remerciez votre insomnie, vous en aurez besoin. Vous voyez ? Vous ne dormez plus la nuit mais le jour. Au fond, vous nous ressemblez ! Un ricanement éclatant accompagna ma phrase. Puis je m’arrêtai. Ah, une dernière chose. Je glissai ma main sous ma chemise noire teintée de sang, plissai les yeux, serrai les dents, et arrachai littéralement la balle. Un hurlement camoufla le bruit écœurant de la chair arrachée volontairement. Je posai la balle encore fumante sur le bureau. Ceci vous appartient. La prochaine fois je vous déconseille de me tirer dessus, auquel cas j’arracherais la balle comme je viens de le faire, et ce sera retour à l’envoyeur.
Ma blessure cicatrisa à une vitesse étonnante. Seule une cendre noirâtre en resta. Je me dirigeai rapidement vers la fenêtre, attrapai mon second poignard resté dans le mur et tournai la tête en direction de Liberty. La chauve-souris lâcha les crucifix de Beckett et voleta vers moi avant de s’accrocher à mon épaule. Je pris appui sur la fenêtre et ajoutai ces derniers mots :
-A bientôt Biquette !
Sur ce, je sautai et couru quelque instants sur un petit toit bordant la croisée. Un second bond de plusieurs mètres me permit d’atteindre le sol. Un humain se serait brisé les jambes à cette hauteur, pas moi. Des gardes dans la cour me remarquèrent, les coups de feu plurent, et pourtant aucune balle ne me toucha réellement. Elles me frôlaient, traversaient mes amples vêtements, mais ne me touchaient pas. On remarquait ainsi aisément l’incompétence de ces petits soldats.
A cet instant, la surprise. Je sentis l’odeur de la lady non loin. Me faufilant à travers les dédales de piliers dont les ombres me permettaient de disparaître, je parvins jusqu’à elle. La garce causait avec le lieutenant Gilette, entourée d’un flot de soldats dont les pas se dirigeaient vers le bureau. Je détestais être privé d’un repas, et cette lady me paierait ça. Soudain, un poignard siffla à l’oreille du lieutenant et s’enfonça dans le mur, à quelques millimètres de la tête de miss Leyan. Certains de ses cheveux tombèrent, tranchés par la lame.
Gilette se tourna vivement et tira un coup de feu. La balle me traversa l’épaule : une balle d’argent. Certes ce métal ne me tue pas, cela dit les brûlures occasionnées sont douloureuses. Pourtant à cet instant, je souffrais bien plus ! L’argent à lui seul ne pouvait me calciner la chair à ce point ! De la fumée quittait ma plaie fraîche, c’est dire ! Un criaillement sortit de l’ombre, Gilette s’empressa de répondre à l’une de mes questions pensées :
-Une balle d'argent plongée dans l’eau bénite…C’est douloureux, n’est ce pas Rose Noire ?
Il appela ses hommes à la rescousse. Je me hâtai de fuir, demeurant tapis dans l’ombre. Je me cachai dans un coin baigné par les ténèbres, et ne bougeait plus. Les gardes sillonnaient le fort à ma recherche ; pour la première fois je me sentais effrayé…Traqué comme un vampire chasse un humain, je détestais ça.Gilette retira le poignard en prenant garde de ne pas blesser la lady. Cette arme serait sans doute utile, surtout si la noblesse demandait de l’aide à des mercenaires expérimentés. Un poignard entouré d’un halo noir, décoré de têtes de morts, de diables, de chauves souris et d’inscriptions étranges…Tout cela pouvait servir, garantirait d’en savoir plus sur moi. Et occasionnerait une chasse plus aisée…
°°Un jour, je passerais sans doute une saison en Enfer...°°
| |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Voir la piraterie tomber
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Dim 29 Juin - 22:56 | |
| «-Votre sang est délicieux…mon petit lord ! Quant aux gardes, j’en fais mon affaire. Un massacre ne vous suffit pas ? Très bien. Jamais vous n’arriverez à me capturer ! Vos hommes n’ont pas les compétences nécessaires…Quelques balles ne me tueront jamais. Criblez m’en, je reviendrais toujours plus fort.Même l’argent n’arrivera à bout de moi…Vous avez commis une erreur en prenant note d’une telle chose. Je ne suis pas un loup-garou mon cher !»
Petit lord? Ah revoilà son fameux surnom…J'y avais eut droit la dernière fois également et comme si la scène se répétait, j'eus une grimace qui traduisait non seulement le profond dégoût qu'il m'inspirait mais également la colère qui montait en moi. Nos hommes n'étaient pas de taille et ce point, on ne pouvait le discuter car il n'était que trop vrai. Les balles de plomb ne lui faisaient pas grand chose, car on ne peut tuer un mort comme on tue un vivant. Les balles d'argent semblaient un peu plus efficace, mais pas encore assez à mon goût. Il fallait autre chose…Mais avais-je vraiment le temps d'y réfléchir? Il pouvait choisir de me mordre à nouveau, ou bien de fuir, alors toutes mes réflexions n'auront pas servis à grand chose.
«-On se reverra mon mignon…Remerciez votre insomnie, vous en aurez besoin. Vous voyez ? Vous ne dormez plus la nuit mais le jour. Au fond, vous nous ressemblez !»
Il osait me comparer à lui? Il est vrai que je trouvais rarement le sommeil le soir venu, et j'avais même un certain mal à le trouver réellement durant la journée bien qu'il soit plus accessible. Ainsi je ne m'endormais que lorsque mon corps le voulait bien, et cauchemardais sans pouvoir me réveiller…Je revivais alors ma mort, celle de ma sœur, tous les instants désastreux de ma triste vie, sans pouvoir m'en échapper…
«Ceci vous appartient. La prochaine fois je vous déconseille de me tirer dessus, auquel cas j’arracherais la balle comme je viens de le faire, et ce sera retour à l’envoyeur.»
Il venait tout simplement de retirer la balle logée dans ses côtes. Un horrible hurlement me fit grimacer. La scène était digne d'un bon roman d'horreur tant elle était écœurante. Un autre se serait évanouit! Et je dois avoué y être à deux doigts…De fatigue surtout en fait.
-Je tâcherais…de m'en souvenir…
«-A bientôt Biquette !»
Il disparut. Je soupirai. Ma vue était floue. Je tentai d'aller vers la sortie, péniblement je tendais la main vers la poignée mais…C'est à cet instant que mes forces m'abandonnèrent et que je tombai dans les pommes.
Quelques heures plus tard… -Que devons-nous faire?! -Dites vous que…C'est de bonne guerre… -Il faut abandonner le navire! Abandonner le navire!
Des cris...
Des flammes... Des explosions....Le Pearl et le Hollandais canonnant l'Endeavour. Un flash...
-NON!
Je me réveillais en sursaut et fus soudain pris par d'horribles maux. Ma gorge me tiraillait, comme pour me rappeler ce qu'elle avait enduré. Mon épaule aussi, que les griffes de ce forban n'avait pas épargnée. Chacune de mes blessures étaient entourées par un bandage et avait été soignée. Je n'étais pas dans mon bureau, mais dans ma chambre. A mes côtés, Lady Leyan…Qu'attendait-elle exactement? Mon réveil? Aimable attention de sa part… Je pris quelques minutes pour rassembler mes idées et oublier cet éternel cauchemar. Que c'était-il passé? Depuis quand la Rose Noire était partie?
-Depuis quand suis-je…?
Elle me répondit plusieurs heures. A travers la fenêtre, je voyais les rayons du soleil se coucher à nouveau, et ainsi je compris. Une journée presque entière…Voilà combien de temps j'étais resté dans le coma. Je voulus me lever mais la douleur m'empêcha de fournir un tel effort. Je reposai ma tête sur l'oreiller et regardai la Lady.
-Auriez-vous l'amabilité de faire venir le Lieutenant Gilette?
Réponse positive. Elle envoya un garde le chercher. Cela prit plusieurs minutes durant lesquelles aucun mot ne fut échangé entre nous. Le Lieutenant arriva enfin.
-Je suis ravi de constater que votre état s'améliore Milord, vous m'avez fait demander? -Je vous remercie…Effectivement, monsieur Mercer nous ayant quitté, j'aurais besoin que vous le remplaciez juste pour cette fois, le temps de trouver un nouveau bras droit. Je pense que vous connaissez Igor Roscoff…Bien sur suis-je bête, vous le connaissez bien…Vous savez où il traîne, et j'aimerais que vous me le rameniez…Ou plutôt, remettez lui ceci. Miss Leyan?
Elle eut l'amabilité de me tendre une plume, de l'encre et du parchemin. Je pu ainsi écrire un petit mot à ce cher monsieur Roscoff:
- Citation :
- Voici longtemps que je n'ai eut le plaisir de vous voir, depuis notre dernière affaire si ma mémoire ne me joue pas de tour. Vous êtes parvenus une fois à capturer la Rose Noire, j'aimerais que vous en fassiez autant une nouvelle fois. Votre prix sera évidemment le mien.
Je vous attend le plus vite possible, là où je pourrais vous faire part de la situation plus en détails. Lord Cutler Beckett
Ceci écrit, je le pliai soigneusement et y apposai par habitude mon sceau à l'aide de la cire d'une bougie. Une fois de plus Lady Leyan fut d'un grand secours pour m'y aider. Je voyais qu'elle s'interrogeais sur mes intentions, ainsi je cru bon de lui expliquer le pourquoi du comment.
-Igor Roscoff est chasseur de vampire…La Rose Noire a fait l'erreur de le mordre…Ou plutôt de lui arracher un bon morceau de l'épaule…Ainsi il lui en vaut personnellement, c'est grâce à lui que nous avions pu capturer ce maudit pirate lors de sa première exécution, malheureusement comme vous le savez, il en a réchappé…Mais cette fois, je ne ferais pas l'erreur de le sous estimer…
Une fois, mais pas deux, c'était hors de questions…
-Il me le paiera…Cher…Très cher…La Rose Noire risque de bientôt comprendre la véritable signification du mot «souffrance»…au pluriel...
Dans les rues de Port Royal… Le lieutenant Gilette, en habits civils, se rendait discrètement dans la taverne de Port Royal. Jamais de sa vie il n'avait fréquenté ce genre d'endroit, théâtre de bagarres et de mœurs en tout genre. Lui, c'était un militaire, un homme d'honneur qui ne fréquentait pas les catins! Il n'était pas alcoolique, et voir tous ces ivrognes dans les rues lui arrachait quelques grimaces de dégoûts.
Il poussa la porte de la taverne. Après quelques mots échangés avec le tenancier de l'endroit, ce dernier indiqua au lieutenant où trouver celui qu'il cherchait. Assis à une table, une bouteille de rhum à la main, Igor Roscoff se saoulait joyeusement, seul…Gilette s'en approcha, un peu timidement puisque le chasseur faisait au moins deux têtes de plus que lui, était d'une carrure bien plus imposante, bref il n'avait rien à envier au Lieutenant.
-Igor Roscoff?
L'homme leva la tête et acquiesça.
-J'ai ceci pour vous, de la part de Lord Beckett, dit Gilette en lui tendant le pli écrit de ma main
Le chasseur le prit et commença à le lire. Au fur et à mesure de sa lecture, un sourire étrange se dessina sur ses lèvres.
-Je vois, marmonna-t-il, encore cette racaille…
Il approcha son visage de celui de Gilette, dans le but de lui murmurer quelque chose. Le lieutenant grimaça, son haleine empestait l'alcool…
-Dites à Beckett que j'accepte son offre, et pour le prix, on verra plus tard. -Lord Beckett aimerait vous voir immédiatement si possible, comprenez que la situation est assez urgente. -Evidemment, s'il s'agit de la Rose Noire!
Gilette se leva, Roscoff l'imita après avoir lancé trois shilling sur la table, en vue de payer sa consommation. Il suivit ensuite le lieutenant jusqu'au Fort. L'homme effrayant quelque peu le pauvre lieutenant, ce dernier n'osait pas parler. Quand à Roscoff, adresser la parole à «cette loque» comme il le pensait depuis tout à l'heure, ne l'intéressait pas.
Il fut conduit dans mon bureau où il du patienter un instant. De mon côté, je voulais me lever mais selon Lady Leyan, ce n'était pas recommandé du tout. Seulement voilà, je n'allais pas le recevoir couché dans mon lit et pauvrement vêtu! Hors de question! Ainsi je passai un nouvel habit avec grandes difficultés mais j'y parvins…Grâce à un peu d'aide. Marcher n'était pas bien difficile, mon repos m'avait redonné quelques forces, mais la douleur à l'épaule était horrible.
-Il me le paiera…
Je répétai cette phrase en boucle depuis tout à l'heure, en marmonnant et m'imaginant mille supplices à lui faire subir. Une bonne séance de torture avec mon bourreau attitré, avant de l'emmener à l'échafaud et de le brûler vif…Tout en souffrance pour me régaler de ses délicieux cris de douleurs. Dans mon imagination, je le voyais à genoux, implorant mon pardon. Quelle douce illusion…Ou non…Un jour, j'en étais certain…Un jour je le forcerai, par tous les moyens, à s'abaisser à me supplier, m'implorer. Même avec les méthodes les plus lâches possible, qu'importe tant qu'elles apportaient un résultat…
| |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Voir la piraterie tomber
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Dim 29 Juin - 23:02 | |
| - Spoiler:
[Désolé, je dois faire un double post, ma réponse est trop longue ><]
Bref, miss Leyan me suivait toujours car puisqu'elle était victime, autant qu'elle soit témoin de notre vengeance et qu'elle en rencontre l'instrument! Nous arrivâmes à mon bureau, où Roscoff attendait gentiment. Il tournait dans la pièce, observant chaque détail.
-Jolie décoration Beckett, dit-il en observant les crucifix dans la pièce, et bonne protection contre ce vampire, par contre si j'en juge à l'état du tapis et du vôtre, continua-t-il avec un sourire narquois, pas encore suffisante…
La pièce avait été nettoyée, les corps évacués, mais le tapis malheureusement pas encore changé. Il était le symbole même de ma nouvelle défaite. Rien qu'à le regarder, mon cou se mettait à nouveau à me torturer.
-Je vous serais gré de nous épargner vos remarques désobligeantes. Je pense que vous avez du entendre parler de Lady Leyan? Milady, voici… -Igor Roscoff, enchanté ma jolie, me coupa-t-il en se dirigeant vers Alecto, pas mal votre copine Beckett…Vous l'avez payé combien? -Si vous voulez un conseil, évitez ce genre de remarque à son égard, dis-je avec froideur, ou vous risquez de le regretter. Enfin revenons au sujet qui nous préoccupe tous trois. La Rose Noire s'est introduite ici ce matin, et je pense qu'il est toujours à Port Royal. J'aimerais que vous le capturiez et me le rameniez. Attention je le veux VIVANT! Je connais votre réputation… -Ça rend la tâche encore plus difficile, sans compter que la nuit tombe mon cher! Ça augmente le prix…Mais j'aime les défis, alors je prend! Je vous le ramènerais vivant votre vampire et en pas trop mauvais état si ça vous fait plaisir. -Bien, discutons prix puisque nous sommes d'accord. Le même que la dernière fois vous conviendra-t-il? -Je veux au moins le double.
Une légère grimace m'anima. Le double? Me prenait-il pour un coffre fort sans limite? Enfin pour la Rose Noire, on peut bien y mettre le prix…Les soldats verront juste leurs soldes diminuer ce mois-ci! De toute façon si c'était pour payer des femmes de joie, de la boisson ou autres choses du même genre, on pouvait tout aussi bien le garder et l'utiliser à des fins utiles.
-Très bien, vous aurez le double, mais à la condition qu'il soit bien vivant une fois que vous l'aurez ramené. Vivant et pas MOURRANT! J'aimerais en faire un joli spectacle pour la populace de Port Royal…Brûler vif, cette fois nous devrions en venir à bout n'est ce pas? -Ya des chances…Vous m'auriez écouté la dernière fois, vous en serriez débarrassé aujourd'hui.
Quel comique…Il n'avait strictement rien dit! Comment pouvais-je, à cette époque, deviner qu'une pendaison ne suffirait pas à en venir à bout?
-Alors, nous sommes d'accord?
Il m'attrapa la main pour me la serrer. Une poigne de fer! Et la douceur dont il faisait preuve m'amena à grimacer. Mon épaule que diable!
-Oui…Nous sommes d'accord. Mais dites moi, comment comptez vous faire? Seul contre ce monstre? -Seul? Je ne suis pas assez fou pour me jeter dans la gueule de ce vampire! Non, j'ai une bien meilleure idée…Et que vous trouverez, j'en suis sur, bien plus...Alléchante...
A la tombée de la nuit, fort de la Compagnie des Indes. Les chasseurs -des amis que Roscoff avait jugé bon d'appeler à l'aide- étaient dissimulés un peu partout.. Derrière des caisses, sur les toits, sans compter mes propres hommes qui continuaient leur ronde habituelle pour n'éveiller aucun soupçon. Plus la nuit tombait et plus l'angoisse grandissait. Tout le monde restait sur le qui-vive, même nous. Encore une fois Miss Leyan était là et avait assisté à tous les préparatifs. Roscoff était, il fallait bien l'avouer, un maître dans son art. Son piège relevait du génie, et la Rose Noire ne pouvait qu'y tomber!
Je me demandais même quelle utilité avait nos soldats, disons qu'ils «faisaient jolis» laissons la Rose Noire aux professionels, c'était plus prudent afin d'éviter un nouveau massacre comme celui d'hier soir. Enfin revenons en à nos moutons. Quel était cet appât? Un homme, un pirate plutôt, qu'y avait été torturé sous mon ordre juste pour l'occasion. Il devait être exécuté le lendemain de toute façon, autant qu'il serve. Je l'avais donc fait torturé par mon bourreau. Il était épuisé, gémissant de douleur, se traînant sur le sol, baignant dans son propre sang. Des plaies ouvertes sur tout le corps, n'importe quel vampire serait attiré par ça…Nous étions la, pour observer, dissimulés dans l'ombre...
-Regardez ce spectacle milady, murmurais-je, vous allez assister à la chute de la Rose Noire…
| |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Préserver son règne
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Lun 30 Juin - 14:04 | |
| Elle leur avait dit de tirer. Mais on ignorait s’ils avaient réussis à viser ou pas…Par crainte de recevoir une balle en plein cœur elle s’était réfugiée dans le couloir adjacent. Une fois la fête terminée, si on pouvait appeler ça une fête, elle revint et fut une des premières à rejoindre le bureau, intriguée de l’absence du lord. Ouvrant la porte, Alecto remarqua bien vite que ce dernier s’était évanouit.
__________« Lord Beckett ?! SOLDATS !»
Puis tout devint assez flou dans sa mémoire, les gardes arrivèrent, elle ne les ménagea absolument pas. Le vampire avait du disparaître, sinon il serait déjà présent. Leyan s’étonna même de sa rapidité à agir, d’ailleurs, l’avaient-ils touché tout à l’heure ? C’était si rapide, et dangereux…De tels imbéciles n’avaient sûrement pas du avoir leur cible. Que c’était contrariant. En tout cas, elle était certaine d’entendre parler de lui prochainement, et une question brûlait ses lèvres, que s’était-il passé pendant sa courte absence ? Le demander au lord, maintenant, serait impossible, étant donné que ce dernier était assez indisposé à répondre. Réclamant, ou ordonnant, choisissez le terme…Qu’on s’occupe un peu de l’état de santé du lord. Leyan s’éloigna plus loin, pour réfléchir. C’était une boule de nerf, il fallait qu’elle fasse quelque chose, elle était trop restée comme une potiche à rien faire, attendant que les autres agissent pour elle. Une stupidité. Elle était si stupide…D'une telle stupidité que ça l'énerva, et qu'une fois seule, dans la propre chambre de sa demeure. Elle monta les marches de l'escalier de marbre blanc, claqua la porte de ses appartements comme une furie et hurla de rage. Prenant tout ce qui lui tombait sur la main pour le jeter par terre, oreilles, bibelots, vases, livres, tout y passa...Une colère si grandissante que la calmer serait du registre de l'impossible.
Mais c’était du passé. Du passé.
Durant la nuit, calée contre un fauteuil en cuir, une feuille de parchemin et une bouteille d’encre, elle écrivit une lettre, pour son cher frère. L’avertissant de sa visite à Londres prochainement, et qu’il ne devait pas avertir leur père, il se mêlait trop de sa vie pour qu’il apprenne ensuite qu’elle irait en Angleterre. Une lettre, sa première réponse, à Augustus. Ne savant pas vraiment pour quelle raison elle l’écrivait, peut-être que finalement, Aug’ était la seule personne à qui elle pouvait parler.
« Aujourd’hui, messieurs. C’est une splendide journée ! Vous allez découvrir votre nouveau gouverneur sous toute sa splendeur. La nouvelle Alecto Leyan. Ah ah ! » elle joignit ses mains et tapa frénétiquement dessus avec un grand sourire qui lui était familier. Les quelques soldats qui l’entouraient se dévisagèrent un moment, et reportèrent leur attention sur la lady.
Ils se trouvaient dans le couloir menant au bureau du lord. Elle, de sa démarche hautaine et prétentieuse, avec un déhanchait qui lui était propre, marchait au centre, entourée de quelques sergents et du lieutenant Gilette. Ce dernier prenait avait d’ailleurs un bloc note, pour prendre en considération tout ce qu’elle dirait.
« Parlons peu, parlons…Gilette. Prenez note je vous prie ! » il acquiesça d’un signe de tête. « Je veux voir des soldats à tous les coins de rue, postés aux endroits stratégiques du fort, ma demeure en particulier, oh quoique… » elle s’arrêta soudainement, les autres en firent de même. « Laissez donc. Mon père s’y rend souvent. » finit-elle en reprenant sa marche, elle poursuivit son discours. « Surveillez également les geôles, renforcez la sécurité, et les armements des soldats, je tiens également à ce que vous réagissiez vite. J’ai remarqué, que vous étiez souvent là quand il ne le fallait pas, et jamais présent quand il le fallait. C’est à corriger également. Ah, Gilette, barrez ce que vous êtes entrain d’écrire, et Brown, effacez moi ce sourire niais de votre visage. » les interpellés s’exécutèrent. Brown souffla quelque chose à son collègue, cette femme avait des yeux partout ou quoi ? « Vous êtes la fierté de la Compagnie des Indes messieurs, soyez donc attentifs et réactifs. Action, Réaction. Il faut aussi ajouter, que j’ai toléré, car oui j’emploie le terme toléré étant donné qu’il est le seul qui me passe par l’esprit à cet instant, certaines choses, une incompétence qui ne vous ressemble pas messieurs, sachez que je ne vous paye pas pour faire vos siestes quotidiennes. Et je prédis votre question ; Non il n’y aura pas de pauses pour vous Brown, vous passez déjà le plus clair de votre temps à vous balader dans les couloirs, hors votre job ce n’est pas concierge, mais soldat. Epargnez moi vos plaintes, vous n’êtes pas embauché pour discuter du beau temps avec vos collègues, si je me trompe arrêtez moi. D’ailleurs j’y pense, s’il y a des jeunes recrues, occupez vous de leur apprendre les bases du métier, qu’ils soient opérationnels dés demain. Il y a eu trop de laissés-allés ces derniers temps, quelqu’un se doit de rétablir l’ordre et je me ferais un plaisir de m’en occuper personnellement, sans que Lord Beckett ne soit mit au courant. Le travail, la détermination, et le franc-parler, voilà le succès de la Compagnie. Mon succès. »
Elle afficha un splendide sourire, étonnamment assuré, et satisfait. Oui vraiment, cette journée était parfaite. Pour tout dire, elle était la chef. Ils arrivèrent dans le bureau, et aussitôt, la lady fit son inspection, elle regarda attentivement chaque bibelot, toujours entourée de quelques soldats. Nouvelle mesure de précaution, ils étaient toujours là.
« Hum. Qu’est ce que c’est que c’est ? Qui l’a mis dans mon bureau ? » s’interrogea-t-elle, se postant devant quelque chose, suspendu au mur. |SOLDAT| « Il s’agit d’un crucifix, madame. Lord Beckett avait insisté sur ce fait…il veut que son bureau se trouve en sécurité. » répondit un jeune soldat, une nouvelle recrue. Ses collègues, qui avaient plus d’expérience dans le métier et dans l’art et la manière d’intéresser et d’énerver la lady, soupirèrent. Il avait commit ce qu’on appelle une erreur. « Charmant. Oui. C’est bien ce que je disais, dans mon bureau. Et moi je veux un tableau à mon effigie et je n’ai même pas le droit d’en avoir un ! » elle contempla l’œuvre d’art un moment, avant de tiquer. « Madame ? Vous. » Leyan se retourna vers le jeune homme. « Vous êtes nouveau, n’est-ce pas ? Ne répondez pas, je le sais. Pas de banalités avec moi ; milady ou lady Leyan suffira. Tiens, vous me plaisez bien, si vous faites bien votre boulot vous aurez peut-être une augmentation au titre de sergent le mois prochain. »
Le jeune sembla soudain très heureux. Mais quand on a de l’argent à jeté par la fenêtre, autant que ces jeunes soldats soient promus à un brillant avenir. Qu’ils servent à quelque chose.
« Gilette ? Quel est l’état de santé de Lord Beckett, cela s’est amélioré ? » |LIEUTENANT G.| « J’allais justement m’y renseigner, mais ce n’est pas très grave, loin de là, suite à la perte d’une certaine dose de sang, il s'est affaiblit, ce qui à provoquer son évanouissement et son coma, comme vous nous l’avez demandé, des soldats s’occupent de lui, il n’y à donc aucune raison… » « Bien... Mais soyez bref, lieutenant, soyez bref. »
Leyan comptait justement aller voir son patron, voir s’il avait reprit conscience. Elle n’aimait pas vraiment le voir dans cet état, elle s’était fait une idée de lui, et affaiblit ce n’était pas le bon terme.
|LIEUTENANT G.| « Excusez moi…Milady ? Vous comptiez entrer dans la pièce ? » « Non. Je comptais aller me refaire une beauté. » rétorqua-t-elle froidement, levant les yeux au ciel. « A votre avis lieutenant ! Où voulez vous que j’aille à part dans cette pièce ? »
Il ne répondit pas. Gilette n’avait pas été quelqu’un de bien bavard, enfin, façon de parler, il essayait souvent de lancer la conversation, mais ça n’aboutissait jamais bien loin avec elle. Elle soupira d’exaspération, à quel point que ça la fit rire. Entrant dans la pièce vide, Leyan remarqua qu’il ne s’était toujours pas réveillé. Son regard se porta vers la fenêtre, où le soleil se dessinait dans le ciel. Une journée…De coma. La jeune femme resta à son chevet pendant quelques heures. Où elle manqua de s’endormir. Pour cause, la nuit ne lui avait pas été profitable, occupée à écrire, c’était plus une excuse qu’autre chose. Alecto n’avait pas réussi à dormir, pas après les récents événements. Elle reverrait sa sœur mourir encore et encore et ça, elle ne pourrait se l’imaginer une nouvelle fois. Le soir arriva assez vite, cela se voyait au temps, l’astre lumineux venait de se coucher.
__________« Combien de temps encore ?... »
Elle craignait encore une journée, au moins, la journée lui avait été profitable, comparée à la nuit. Pas de dirigeant en vue, les soldats avaient besoin d’un chef, de quelqu’un à qui poser les questions les plus basiques. Quelqu’un devait leur donner des ordres. Alecto s’était fait un plaisir de s’en occuper. S’imposant d’une main de fer, à une place qui était autrefois la sienne. Perdue dans ses pensées, elle ne réalisa pas au début que le lord s’était enfin réveillé. Un sourire aux lèvres, la jeune bourgeoise répondit à ses questions. Et se leva pour appeler le lieutenant Gilette, enfin, demandé à un garde d’aller le chercher, elle n’allait pas se déplacer voyons. Et puis, Leyan avait autre chose en tête, et le lord n’en aurait peut-être pas parlé devant un garde, c’était une défaite. La question qui lui brûlait les lèvres depuis quelques heures, que s’était-il passé ? La blonde avait l’opportunité de la poser, et pourtant ne le fit pas, attendant le bon moment sûrement. Gilette était revenu, ravi de voir le réveil du dirigeant. Et la fin du léger ‘règne autoritaire’ de la charmante bourgeoise anglaise.
|BECKETT| « Il me le paiera…Cher…Très cher…La Rose Noire risque de bientôt comprendre la véritable signification du mot «souffrance»…au pluriel... »
Ah enfin, elle le retrouvait un tant soit peu. Elle aimait le voir avec cet état d’esprit. Mais le sens de sa phrase l’intrigua assez. Suivant les prochains ordres du dirigeant avec une certaine appréhension, il avait écrit une lettre et tenait à voir en personne ce Roscoff. Chose qui s’exécuta quelques temps plus tard. Assez difficilement d’ailleurs, car elle était persuadée et ne cessait de rabâcher que le lord ne pouvait se lever, pas dans cet état. Une petite excuse pour se prendre une nouvelle fois pour le ‘chef’. Un espoir partit en fumée. Mais pas totalement. Avertis par la présence de Roscoff dans le bureau, miss Leyan emboita le pas et se rendit donc, avec Beckett dans son bureau, où le fameux chasseur de vampire se trouvait.
|ROSCOFF|« Jolie décoration Beckett, et bonne protection contre ce vampire, par contre si j'en juge à l'état du tapis et du vôtre, pas encore suffisante… »
En effet, une très sympathique décoration. Du sang, des tapis à plus de 10 000 shillings sabotés, que demander de plus ? Ah si. Un tableau de Leyan, elle rêvait d’avoir le sien. Mais avait trop peur qu’on vienne à le bousiller comme pour le tapis.
|ROSCOFF| « Igor Roscoff, enchanté ma jolie, pas mal votre copine Beckett…Vous l'avez payé combien? »
Elle s’offusqua intérieurement qu’on la prenne pour ce genre de femme…Mais ne prit pas en note la remarque, et adressa à l’homme un charmant sourire hypocrite, suivit d’un ‘enchantée de faire votre connaissance’. Banalités de la noblesse. Pas d'énervement devant les supérieurs, autant paraître neutre en toutes circonstances.
__________|BECKETT| « Regardez ce spectacle milady, vous allez assister à la chute de la Rose Noire… »
Le moment venu. Cachés dans l’ombre, tous attendaient.
« Vous le dites comme si vous promettiez de décrocher la lune...Mais j’espère, que vous avez raison. »
Un espoir de voir enfin quelque chose de concluent. Aujourd’hui, en toute sincérité elle n’était pas vraiment enthousiasmée par ce plan. Mais avons-nous le choix dans la société, que de suivre les ordres. Non. Elle n’échappait pas non plus à la règle. | |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Lun 30 Juin - 18:14 | |
| Le lever du Soleil me força à fuir en vitesse sur le Gothica. Personne ne su d’où venait ma bonne humeur, seul Grigoriev parvient à expliquer à tout ce beau monde la raison de mes sourires répétés. « Son escapade chez le petit lord a du l’amuser, comme d’habitude ! » avait-il mentionné aux marins humains de mon navire avant d’aller lui-même se coucher dans son cercueil. La journée se déroula sans encombres : le Gothica demeura au large de Port Royal avec pour ordre de ne pas s’éloigner de trop, ceci dans le but de permettre une nouvelle chasse la nuit prochaine. Inutile de partir en mer sans un cap précis, et même si nous avions des humains en réserve, mieux valait directement se servir à la source au lieu de gaspiller les provisions. Tous suivaient le même avis.
A la tombée de la nuit, des cris aigus d’intensités différentes envahirent les rues de Port Royal. Seuls les chats noirs et les fous s’aventuraient encore à l’extérieur. Les familles se terraient chez elles, armées de crucifix. Je leur avais conseillé de clouer des croix sur leurs portes afin de nous éloigner : nos cibles devaient rester des nobles, et non des humains de classes modestes. Depuis ma création je respectais cette honorable loi, hélas certains de mes vampires laissaient aller leurs instincts et s’attaquaient au premier humain venu. Je ne pouvais plus tolérer cela. Et s’il fallait enrayer un tel comportement grâce à la douleur, alors je procéderais ainsi.
Les chevaux s’agitaient dans les écuries, les chiens hurlaient à la mort et les chats miaulaient de peur. Au fort, des hennissements paniqués brisèrent le silence installé, comme si la gente équine se passait le mot. Le danger approche. Le pirate ensanglanté enchaîné au milieu de la cour prit peur ; il se débattait, tirait vainement sur ses chaînes ancrées dans le sol et implorait la clémence du ciel. Son sang ruisselait lentement sur le sable encore chaud, et ses blessures le torturaient toujours. Honte à ces riches ! Comment peut-on traiter ainsi un fils de la Terre mère ? Et ce dans le but d’en anéantir un autre ! Ignoble. Aucun autre mot ne pouvait qualifier ces actes. -Pitié ! Suppliait-il au vent.Pitié ! Aidez-moi ! Je vous en supplie ! -C’est ça…Murmura Roscoff, assis contre le mur de la cage d’escaliers principale et armé d’une sorte d’arbalète munie d’un grappin refermé. Pleure seulement…Tu les attire. Il se tourna vers Beckett et sa lady, tous deux cachés près de lui. Entendez-vous leurs cris ? Ils sont nombreux…Mais on reconnaîtra facilement le hurlement de la Rose Noire. Ce vampire est une créature d’exception, née dans le but de diriger les autres. Aucun autre de ces chiens affamés n’aura l’appât si le chef de la bande intervient. On l’espère tous d’ailleurs. Il viendra, j’en suis certain…Cette bête ne chasse pas les pauvres, et vous êtes tous deux des riches auxquels il s’intéresse de prêt. Un criaillement suraigu le dérangea dans sa discussion. Il tourna la tête en direction de la cour et se tint prêt à presser la détente de son arbalète. Les autres chasseurs agirent de même et échangèrent des signes de tête et de mains de manière à mettre au clair la suite des opérations. Deux vampires rôdaient sur les toits, les yeux rivés sur le pirate à terre. Le sang les attirait, réveillait leurs instincts les plus sombres et aveuglait leur méfiance. Nos deux comparses échangeaient des sons, l’équivalent des paroles humaines, et incompréhensibles de cette race. Hélas, Roscoff lisait beaucoup et s’informait énormément, ainsi il su traduire des bribes de phrases :
-Sentir. Humain. Beaucoup. Plus. Habitude. Surement. Piège. Le chasseur jura et expliqua rapidement la situation aux deux nobles. Ils ont sentis notre odeur et trouvent anormale la présence de tant d’humains. Il ne faut plus bouger, sinon le piège tombe à l’eau. D’un signe de tête il transmit l’info à l’un de ses hommes. Ce dernier s’empressa de passer le message, ainsi plus aucun intrus du fort n’osa se mouvoir.
Les deux vampires sautèrent dans la cour et rôdèrent autour du pirate à terre. Sur leurs gardes, ils se tenaient prêts à bondir au cas où cet homme représentait un piège. Le premier des deux compères, un jeune néophyte de notre race, subissait le joug du second, ce dernier ancien de plus d’une centaine d’années : né de l’une de mes premières morsures. Le jeune s’approcha du pirate et huma l’odeur de son sang, la salive au bord des lèvres. Tétanisé, le prisonnier n’osait plus se mouvoir.
-Regardez-moi ça…Marmonna le petit. Les humains ne reculent devant rien…Ils martyrisent leur propre race maintenant. -Ils le font depuis des siècles Cerbère, rétorqua l’autre, tu ne m’apprends rien. Seulement méfie-toi…Ils ne laissent pas l’un des leurs ainsi exposé au beau milieu de la nuit, surtout s’il saigne. -Ben ! On pourrait le mordre ? De toute façon dans son état il ne tiendra pas longtemps ! Demain matin il sera mort ! -Il survivra à une morsure tu crois ? Tu boiras une ou deux gorgées, et ce sera terminé. Laisse-le ! -Mais… -Laisse-le j’ai dis… ! Insista-t-il en montrant les crocs. -Bon, bon, ok ça va ! Gémit-il tout en reculant de quelque pas.
Méphisto, le vieux vampire, tourna le dos à son comparse et s’éloigna. Cerbère marmonna :
-Rabat-joie… -Répète ? Méphisto s’arrêta et fit volte-face à son interlocuteur. Cerbère afficha un pâle sourire gêné. -Euh…rien…rien, rien !
Il recula à nouveau. Méphisto s’approcha lentement, les yeux brillants de maléfice. Il flanqua un coup de griffe à son semblable et l’envoya à terre, non loin du pirate enchaîné. Ce dernier s’effraya et tira violemment sur ses liens. Cerbère lui décocha un regard amusé et sourit de toutes ses dents avant de se relever et de renvoyer l’appareil à son agresseur. Roscoff, dont les yeux lubriques suivaient la scène de loin, soupira.
-Regardez-les…Toujours en train de se battre. De vraies bêtes.
En effet les deux vampires se battaient entre eux, simplement d’instinct : un jeune n’a pas le droit de manquer de respect à un ancien. On pouvait traduire un tel principe comme un dérivé de la loi du plus fort. Leur petit combat cessa immédiatement à l’entente d’un hurlement d’une tonalité incroyablement aigüe ; les vampires durent se boucher les oreilles, et je ne mentionne guère le cas des humains. Mon poignard noir, soigneusement posé face à Roscoff, se mit à vibrer et à rougir. Le chasseur, en proie à tous ces signes indicatifs de ma présence, esquissa un étrange sourire et murmura :
-Le voila. La Rose Noire…
Perché sur les créneaux du fort, entouré de gardes fraîchement mordus ou égorgés, j’imposais ma supériorité face aux deux autres vampires. Ces derniers baissèrent la tête et s’agenouillèrent en ma présence ; je sautai du toit et atterris dans la cour avec la grâce d’un chat. Un signe de ma part permit à mes deux serviteurs de se relever. Je m’approchai d’eux et mis concisément les choses au clair.
-Se disputer ici vous met en danger de mort, et je ne veux pas perdre bêtement deux de mes fils ! Quelles sont les raisons de votre accroc ? -L’humain, là. Répondit Cerbère en désignant le pirate à terre. -Par Lucifer ! M’exclamai-je face à cet infâme spectacle sanglant. Mais…Oh mon Dieu…
Je mis un genou à terre près du pirate et passai ma main le long de sa joue droite lacérée de coups de fouets maladroits. Ce pauvre garçon n’atteignait même pas la vingtaine…Sa beauté le rendait noble comme un séraphin, et ses larmes inspirerait de la pitié à tout être doté d’un cœur. Je lui murmurai :
-Mais comment a-t-on pu te traiter ainsi…Mon pauvre enfant… -Ils…Commença-t-il avant de fondre en larmes dans mes bras.Je ne sais pas ! Ils m’ont torturé…Mais je suis innocent ! J’ai…J’ai juste volé un pain ! J’avais faim ! Et je- -Chut…L’interrompis-je. C’est finit maintenant. Je le laissai pleurer dans mes bras un instant puis lui murmurai à l’oreille : Désires-tu te venger de la noblesse… ? Venir en aide aux innocents et empêcher la Compagnie des Indes de contrôler l’âme du peuple ? Veux-tu faire partie de mon équipage… ? Devenir…Immortel…
Le jeune homme sembla réfléchir longuement et me balbutia un « Oui » entre deux sanglots. Un sourire s’afficha sur mes lèvres, un sourire doux et tendre auquel s’ajouta un « Bien » murmuré au creux du cou. Doucement mes crocs s’approchèrent de la carotide du garçon et s’y enfoncèrent sans brutalité, de manière à ne pas le torturer d’avantage. Je bu son sang tout en allongeant son corps sur le sol, et lorsque je le sentis mourir, je cessai immédiatement. Mes canines passèrent de la gorge de ma victime à mon poignet ; je m’entaillai profondément les veines et laissai mon sang goutter entre ses lèvres. Le pirate demeura inactif un moment puis s’accrocha à mon bras d’où il suça son premier sang. Je le laissai faire et me retenais au mieux de gémir sous le ressentit étrange exaltant de ce comportement.
-Arrête…Lui ordonnai-je doucement. Arrête…
Il se stoppa tout seul et se rallongea sur le sol où il acheva sa vie d’humain dans une symphonie de gémissements et de hurlements en tous genres. Je me reculai quelque peu et assistai au spectacle sans un mot ; mes deux vampires se taisaient également, seul Cerbère se permit une remarque :
-T’en fais pas gamin ! On est tous passés par là !
Le pirate cessa brutalement de bouger. Son sang perdu retourna d’où il provenait, ses blessures se refermèrent et ses yeux s’ouvrirent lentement : fendus, bleus azur et magnifiquement brillant. Il regarda tout autour de lui et tomba sur moi ; je lui souris :
-Te voilà maintenant matelot du Gothica. Tu porte la marque…
Je désignai la chauve souris de sang imprimée là où je l’avais mordu. Le jeune homme passa sa main à cet endroit et tenta ensuite de se lever tout en s’emmêlant les pinceaux dans des remerciements. Il tomba net, et je ne pu me retenir de rire discrètement.
-Il faudrait peut-être te détacher petit…
Je pris ses chaînes et tirai de toutes mes forces dessus de manière à les briser. Je donnai ensuite l’ordre à mes deux sbires de porter ma nouvelle création au Gothica, car il ne pouvait marcher dans son état de vertige. Cerbère et Méphisto s’exécutèrent : ils disparurent dans l’ombre et me laissèrent seul au milieu de la cour. Languissamment je me relevai et jetai un coup d’œil rapide autour de moi : le calme environnant ne me plaisait guère…
| |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Voir la piraterie tomber
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Mar 1 Juil - 18:46 | |
| « Vous le dites comme si vous promettiez de décrocher la lune...Mais j’espère, que vous avez raison. »
Moi aussi, j'espérais avoir raison…Je voulais voir ce pirate à terre, baignant dans son sang, me suppliant à genoux de l'épargner! Je voulais ressentir le plaisir de sa souffrance, lui faire subir le pire! Je voulais qu'il hurle à se détruire les cordes vocales et surtout! Je voulais pouvoir assister à cela…Quel rêve…Quel beau rêve…
Mes pensées d'ailleurs, m'empêchait d'écouter Roscoff. Enfin si mais à moitié dirons-nous. Je connaissais bien le sujet moi-même, bien qu'il soit plus expérimenté, les explications allaient surtout à miss Leyan, totalement novice en la matière et surtout toujours sceptique, à moi qu'un changement ne se soit opéré dans son état d'esprit. Cela dit en passant, il serait grand temps. Je fus surpris de voir Roscoff comprendre le langage vampiriques. Comment pouvait-il? Pour ma part je n'entendais que des cris aigus sans aucun sens.
«Ils ont sentis notre odeur et trouvent anormale la présence de tant d’humains. Il ne faut plus bouger, sinon le piège tombe à l’eau.»
D'accord, ne bougeons plus. Ça ne changerait pas grand chose pour moi puisque je ne bougeais déjà pas beaucoup. Je m'intéressai d'avantage aux deux vampires présent qui eux, s'intéressaient à notre appât. Ne risquaient-ils pas de compromettre le plan de Roscoff? Ah non suis-je bête. La Rose Noire est leur chef, a-t-on déjà vu quelqu'un d'inférieur désobéir à son chef? Oui, la Rose Noire désobéissait à ses supérieurs, à savoir moi-même, mais lui était un cas à part.
«-Regardez-les…Toujours en train de se battre. De vraies bêtes.»
La raison de leur altercation m'échappait mais je me devais de contredire Roscoff sur ce point. Le fait de se battre sans cesse ne faisait pas d'eux des bêtes. S'en était certes, mais pas pour ces raisons. L''homme aussi se battait sans cesse et ce comportement ne le rendait pas plus animal. Non mais…Que me prenait-il? Voilà que je défendais ces vampires…Un cri plus aigu me sortis de mes réflexions en me forçant à me boucher les oreilles pour épargner au maximum mes pauvres tympans. Le voir m'emplit d'une haine et d'une envie de meurtre inqualifiable. Je du m'empêcher d'ordonner qu'on l'abatte sur le champs. Respire Cutler, respire…Il le paiera…
Nous eûmes ensuite droit au charmant spectacle d'une transformation en vampire du pauvre pirate réalisé par la Rose Noire. Maintenant nous avions en plus un voleur à présent libre et jeune vampire. La chance était contre moi…Enfin si nous attrapions la Rose Noire, qu'importe les sacrifices à côté!
Le silence…Après la disparition de ses trois confrères, la Rose Noire était resté la. Soudain, sortant de nul part, un genre de flèche, ou de grappin car d'où j'étais je ne voyais pas très bien, transperça la poitrine de la Rose Noire. Roscoff venait de tirer…Il hurla et fut touché une seconde fois. A l'épaule. Un troisième chasseur tira, la cuisse cette fois.
-ALLEZ! VOUS CROYEZ FRANCHEMENT QUE ÇA SUFFIRA?! IMMOBILISEZ MOI CE MONSTRE ILLICO!! Les chasseurs tiraient sur les chaînes reliées à ces espèces des flèches pour le forcer à se coucher. Une quatrième, dans le bras. Une cinquième dans le ventre. Ils l'emprisonnaient ainsi, en attachant les chaînes à des anneaux que Roscoff avait pris soin de faire planter dans le sol. La Rose Noire, malgré toutes ces entraves, hurlait, se débattait, rien n'y faisait pourtant…
Lorsque le chasseur nous l'autorisa, nous sortîmes, miss Leyan et moi-même, de l'ombre. Nous approchions de la Rose Noire tout en gardant une certaine distance de sécurité. Sait-on jamais.
-Bon travail messieurs…Mais il semble un peu agité ou me ferais-je des idées? -Evidemment qu'il l'est! Vous le seriez pas vous avez tout cet attirail planté dans le corps? Mais il va vite se calmer...
Un geste de sa part suffit à ce que les chasseurs tirent d'avantage sur les chaînes pour mieux l'immobiliser. On jugea même utile –bien que je me demandais si ce geste n'était pas le fruit du sadisme de Roscoff- de tirer une nouvelle fois dans sa seule jambe encore valide.
-Sans vouloir vous vexer, il semble d'avantage énervé que calmé… -J'viens pas vous dire comment faire votre boulot alors venez pas me dire comment faire le mien capiche?!
Je soupirai. Décidément il était à caresser dans le sens du poil comme on dit! Qu'importe, tant qu'il m'apportait la Rose Noire…D'ailleurs revenons en, à la Rose Noire. Roscoff s'en approcha tout en restant sur ses gardes. C'est qu'il s'accrochait à sa liberté…
-Comme on se retrouve! Toujours un tel déplaisir de te voir…Quoi que dans cet état c'est plutôt agréable…
Et il faisait peine à voir…Âmes sensibles s'abstenir! Baignant dans son sang, transpercé de partout, maintenu à terre comme une bête enragée, face à Roscoff qui ne manqua pas de lui décrocher un bon coup de pied pour essayer de le faire taire. Vu la force de Roscoff, j'en plaignais presque la Rose Noire…J'ai bien dis presque.
-Tu vois, je t'avais dis qu'un jour tu me le paierais cher…Et le cauchemar ne fait que commencer, crois-moi…Tu n'as encore r...
Même dans son état, la Rose Noire parvint à s'en prendre à lui. Tout le monde recula pour éviter d'être la prochaine victime tandis que le vampire arrachait la chair de Roscoff. Au niveau de l'épaule pour être précis, la gauche. La droite avait déjà eut son compte…D'ailleurs on pu s'en rendre compte. La chemise de Roscoff fut arrachée et il manquait un bon morceaux à son épaule droite. J'eus la même réaction que la première fois: Une grimace de dégoûts. Cet affront n'allait pas être sans représailles, tel que je connaissais le chasseur…
| |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Couronne. Ambition: Préserver son règne
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Mar 1 Juil - 19:24 | |
| |ROCOFF|« Entendez-vous leurs cris ? Ils sont nombreux…Mais on reconnaîtra facilement le hurlement de la Rose Noire. Ce vampire est une créature d’exception, née dans le but de diriger les autres. Aucun autre de ces chiens affamés n’aura l’appât si le chef de la bande intervient. On l’espère tous d’ailleurs. Il viendra, j’en suis certain…Cette bête ne chasse pas les pauvres, et vous êtes tous deux des riches auxquels il s’intéresse de prêt. »
Oui elle entendait ces cris stridents qui lui perçaient les tympans, instinctivement elle se bouche les oreilles, voulant couvrir ce son atroce. Le monde n’était plus ce qu’il était, il avait changé…Malheureusement. Et maintenant on lui reprochait d’être riche, étais-ce sa faute, franchement, s’il y avait des pirates qui tenaient plus que tout à s’en prendre aux plus beaux, plus nobles. La célébrité, la richesse, n’apporte rien. Elle avait beau être née dans un milieu assez aisé, même très aisé, il manquait les bases, d’une éducation saine. Les mots du chasseur l’intriguèrent, ‘née dans le but de diriger les autres’, cette comparaison la fit sourire, chaque grand stratège ou personne importante n’était né que pour gouverner les autres. Swann, Sparrow, Beckett, elle.
|ROSCOFF|« Ils ont sentis notre odeur et trouvent anormale la présence de tant d’humains. Il ne faut plus bouger, sinon le piège tombe à l’eau. »
Naturellement, c’était prémédité. Trouver étrange tout ce rassemblement…Il leur suggérait de ne pas bouger, ce qu’ils firent, Leyan ne comptait pas bouger, pourquoi le ferait-elle, elle n’était pas suicidaire. La Rose Noire arriva enfin. Mais avant, une petite dispute entre vampires eut lieu, ils se battaient pour presque rien, il fallait tout de même remarquer que le pauvre homme atrocement mutilé faisait peine à voir. Et c’était inhumain de se battre pour l’avoir, alors qu’il aurait du recevoir leur aide. Leur chef, la Rose Noire changea un peu cette mentalité. Proposant au jeune homme l’immortalité. A quoi bon, être immortel était très intéressant, mais pour devenir un vampire, loin de là, il aurait du refuser. Il y avait tant d’autres moyens d’acquérir cette faculté, d’éternité. La fontaine de jouvence, ou demeurer l’unique capitaine du Hollandais Volant. Deux options de choix, qui n’étaient pas à la portée de n’importe qui. Le chasseur, employé par le dirigeant, ainsi que ses collègues attaquèrent le vampire. A l’aide de leurs arbalètes, étranges armes soi-dit en passant…Ce spectacle fut d’une barbarie effroyable. Une atrocité de souffrance.
|ROSCOFF|« ALLEZ! VOUS CROYEZ FRANCHEMENT QUE ÇA SUFFIRA?! IMMOBILISEZ MOI CE MONSTRE ILLICO!! »
Sous ordre de Roscoff, ils poursuivirent encore. Une scène mémorable, une scène cruelle. La souffrance en elle-même était un péché, pourquoi faire souffrir autrui ? De cette manière. La potence était bien plus correcte. Plus civilisée, moins moyenâgeuse. Leyan n’était cependant pas la meilleure personne qui soit au monde, pour parler de ça, et la souffrance, elle l’avait connue, pour avoir fait souffrir des gens par le passé ou encore maintenant. Mais pas physiquement, mentalement seulement. Se plaisant à détruire, phrase par phrase, ceux qu’elle ne portait pas dans son cœur. Peut-être pour rendre quelque chose, sa propre souffrance, enfant, confrontée à la mort, à plusieurs reprises, tous ses proches mourraient, comme si cela était l’effet d’une malédiction. Une fois que le terrain fut sécurisé, ils s’approchèrent, mais Leyan gardait une certaine distance, prenant son temps pour marcher, restant derrière le lord. C’était trop affreux, elle ne pouvait regarder ça plus longtemps, le supporter du moins et détourna son regard, fixant le sol, où du sang se trouvait. La vue du sang, quelle horreur, comme les cadavres, elle détestait. Pourquoi autant de cérémonie, tout ceci était-il nécessaire ? Ou utile ? Franchement, Leyan en doutait. Il y avait bien d’autres moyens pour faire souffrir une personne qu’employer des méthodes draconiennes. Même si elle ne portait pas le vampire dans son cœur, même si elle le détestait pour la dernière fois, elle ne pouvait qu’éprouver une certaine pitié pour son état. Aucun être humain ne pourrait rester de marbre ou jubiler face à ça. Sa marque de fabrique, à Alecto, c’était le mental, et la torture, la souffrance, n’était pas utile. Un allé simple à la potence suffisait, mais si pour le pirate cela ne suffisait pas…Il y avait une autre solution, non ? Au fond, ce qu’elle pouvait bien penser sur ces manières d’agir, on s’en fichait, qui l’écouterait. Ce qui était une certitude, c’est que le vampire était énervé, il attaque violemment le chasseur, et Leyan recula le plus possible. Plus loin que les autres. Par crainte d’être la prochaine victime mais aussi pour se trouver une excuse de ne pas ‘admirer’ ce spectacle sanglant. La vue du sang, c’était par-dessus ses moyens. Elle n’avait pas apprécié le massacre dans le bureau, tous ces pauvres hommes…Il était normal que quelqu’un le lui rende la pareille, mais, entre adultes, pourquoi recourir à de pareils moyens, pourquoi refaire la même chose encore et encore. C’était stupide. | |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] Mar 1 Juil - 21:37 | |
|
Faites confiances à vos impressions, souvent elles vous épargnent bien des malheurs…
Une violente douleur à la poitrine… Le sang coule lentement de mes lèvres, Dégouline, perles rouges hémoglobine, J’ai mal, comme atteint d’une fièvre...
J’ai mal !
Un regard au niveau de ma poitrine me suffit : une énorme pointe me transperçait. Elle s’ouvrit tel un grappin et m’empêcha ainsi de la retirer sans m’obliger à en refermer les hélices. La douleur me glaçait le sang, m’arracha un hurlement : un cri d’une puissance inouïe. Bientôt un nouveau projectile arriva et me transperça l’épaule, le suivant traversa ma cuisse, et les deux s’ouvrirent en même temps. Je plissai les yeux, serrai les dents et tentai au mieux d’arracher ces horreurs. Je tombai, un genou à terre. Et là, je l’entendis vociférer un ordre :
« ALLEZ! VOUS CROYEZ FRANCHEMENT QUE ÇA SUFFIRA?! IMMOBILISEZ-MOI CE MONSTRE ILLICO!! »
On tirait sur ces horribles pieux griffus de métal. Je sentais ma chair éclater, mes organes se déchirer, mon corps se disloquer…Ma douleur augmentait à chaque instant, et ça ne finissait guère. Un nouveau grappin pénétra dans mon bras, un autre dans le ventre, et chacun des chasseurs tendait les chaînes. Je m’écroulai sur le sol, impuissant, baignant dans un sang fraîchement écoulé. J’hurlais, me débattais, en vain. Tous mes mouvements représentaient une torture, mes cris me détruisaient la gorge, les paroles des chasseurs m’effrayaient, me tétanisaient !
J’ai mal ! Je m’emmêlais dans mes chaînes. La peur me rendait fou. Mes membres martyrisés tremblaient d’effroi, sollicitaient la résistance des chaînes, même si mes faibles forces provoquaient à peine des tremblements dignes d’une brise maritime. Beckett et la lady s’approchèrent ; me sentir ainsi prisonnier face à eux réveillait en moi l’appréhension de la bête capturée.
« Bon travail messieurs…Mais il semble un peu agité ou me ferais-je des idées? »
« Evidemment qu'il l'est! Vous le seriez pas vous avec tout cet attirail planté dans le corps? Mais il va vite se calmer... »
On tira encore. Un dernier grappin explosa la chair de ma jambe encore valide. Je poussai un hurlement strident et repris mes débattements. Les chasseurs tendaient les chaînes de plus en plus ; ils suaient tant ils devaient fournir un effort intense. Ma force, même affaiblie, pouvait me libérer si je ne souffrais pas le martyr à chacun de mes mouvements. Beckett remarqua ma rage et se permit un commentaire :
« Sans vouloir vous vexer, il semble d'avantage énervé que calmé… »
Je continuais de me débattre, violemment. Les chasseurs s’armaient déjà de leurs pistolets chargés de balles à l’eau bénite, ou de leurs sarbacanes pleines de fléchettes à somnifères. Rien n’agirait, dans mon état. La dose d’adrénaline dans mon sang ne pouvait baisser, la peur me rendait fou. Je criais, implorais à l’aide. Et les vampires répondirent. Ils approchaient.
« J'viens pas vous dire comment faire votre boulot alors venez pas me dire comment faire le mien capiche?! »
Roscoff s’approcha de moi. Mes griffes s’allongèrent, mes crocs apparurent au clair de lune, je me tenais sur la défensive. Pourtant il me côtoyait sans aucune crainte, se permettait de sourire, de m’injurier. Rien de plus facile, quand l’ennemi est à terre et git-là.
« Comme on se retrouve! Toujours un tel déplaisir de te voir…Quoi que dans cet état c'est plutôt agréable… »
Il me décocha un coup de pied dans le ventre. Je poussai un cri aigu de douleur et crachai violemment mon sang. J’en arrivais même à m’étouffer. Chaque toux représentait un supplice, car le grappin fiché dans ma poitrine déchirait petit-à-petit mes organes respiratoires. Roscoff jouait au chef, et il allait me payer ça. Une morsure ne lui suffisait pas ? Il lui en fallait plus comme à Beckett ? Dans ce cas j’allais lui en donner. Seulement je tremblais et je souffrais trop, je ne pouvais agir sans risquer de me tuer sous la douleur !
J’ai mal !
« Tu vois, je t'avais dis qu'un jour tu me le paierais cher…Et le cauchemar ne fait que commencer, crois-moi…Tu n'as encore r... »
Roscoff n’eut pas le temps de conclure sa phrase. Je lui bondis dessus et l’envoyai s’écraser sur le sol, mes crocs plongés dans la chair de son épaule. Sa chemise s’arracha et laissa apparaître la cicatrice répugnante de ma première morsure. Certes une deuxième le rendra encore plus hargneux, mais au moins il apprendra à ne pas me manquer de respect. Je lui arrachai un morceau d’épaule, l’avalai avec appétit et fixai ma victime droit dans les yeux. Les crocs sortis, couverts de sang comme la quasi-totalité du haut de mon visage, je menaçais vivement Roscoff avant de me réattaquer à lui. Je le mordis violemment au cou et enfonçai mes griffes dans sa poitrine, ces dernières lui lacérant la chair avec une barbarie inouïe. Les chasseurs tirèrent sur mes chaînes dans le but de m’écarter de leur chef, en vain.
On ne cherche pas la bête, elle vient seul à vous.
Des cris raisonnèrent, les vampires approchaient...
...Et ils ne semblaient pas très contents...
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] | |
| |
| | | | Les Pirates les plus Sombres sont Souvent les plus Malins...[PV. Miss Hachetriseuse XD] | |
|
Sujets similaires | |
|
Sujets similaires | |
| |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |