Pirates of the Caribbean*
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 Une affaire qui pourrait « embellir la ville de plusieurs vies » | PV Alecto

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Lauren P. O'Brien
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Lauren P. O'Brien


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MessageSujet: Une affaire qui pourrait « embellir la ville de plusieurs vies » | PV Alecto   Une affaire qui pourrait « embellir la ville de plusieurs vies » | PV Alecto Icon_minitimeJeu 22 Mai - 17:48

F.L.A.S.H...B.A.C.K


Ah ! L’air doux et frais de la liberté !
Une belle jeune femme blonde baladait son regard vers la jolie petite ville qui fumait de monde et d’activité. Son large sourire s’afficha, ses fossettes furent dévoilées. Lauren posa son lourd bagage sur les pervers dallage du port et sortie de la poche de sa longue veste un petit morceau de papier chiffonner qu’elle ouvrit délicatement pour ne pas le déchirer.
« 11 rue du palais »
Lauren releva les yeux, attrapa fermement son baguage et se dirigea d’un pas vif vers le cœur de Port Royal.

« 11 rue du palais », elle ne savait pas du tout ou c’était ni si ce nom valait vraiment bien à cette rue… au plus profond d’elle, elle l’espérait. Le pire serai de se retrouver à côté d’une taverne, mais en voyant le nombre de chopes de la sorte qu’elle croisa durant son chemin à l’aveuglette, cette horrible solution était possible.
Lauren finit par questionner quelqu’un pour lui demander où se trouvait cette rue, c’était une femme, une très belle femme un petit peu trop ronde des joues qui inspirait de la confiance à Lauren. La villageoise, lorsqu’elle lut le nom de la rue, commença d’abord par regarder Lauren d’un regard charmant et respectueux avant de la conduire précisément devant le paillasson de la porte d’entrée de la jolie petite maison.
On ne pouvait pas vraiment distinguer la grandeur de l’habitation car elle était accolée à deux autres maisons identiques, l’on ne pouvait juger de la grandeur et de la fraîcheur des lieux qu’une fois à l’intérieur. Mais ce que put voir Lauren était une jolie maison traditionnelle et parfaite pour ce qu’elle voudra en faire.
A gauche de ce qui allait être sa demeure, il y avait une sorte de librairie qui charma la blonde, en effet, Lauren aimait beaucoup lire et elle espérait bien sympathiser avec le libraire pour avoir de la lecture gratuite. A droite, l’on ne pouvait pas vraiment savoir ce qu’il y avait, mais à en juger du manque de pancarte information la nature du bâtiment, l’on pouvait penser que c’était simplement une maison d’habitation. En face, il y avait une auberge…
Lauren s’approcha un petit peu plus de la demeure et elle put apercevoir un morceau de papier, certainement arraché d’un livre ou autre, où était inscrit en lettres maladroites « Mlle O’Brien » Lauren fut charmée de se voir appelé Mlle sans avoir prévenue son statue à celui qui lui vendit l’habitation. Elle attrapa la feuille, au verso se trouvait un petit mot : « pour les clefs et un dernier mot, rendez-vous dans la maison à droite » Curieuse façon d’accueillir un acheteur, pensa-t-elle.
Elle se rendit donc, un peu hésitante, à la maison de droite –ce qui confirma ce qu’elle pensait : c’était une simple maison d’habitation- et frappa trois fort coups dans la porte qui semblait se détruire à chaque nouveau coup.
Un remue ménage discret, quelqu’un qui se pressait à la porte. Une vieille dame ouvrit la porte, elle portait un tablier et vu l’état de ses mains elle venait de les sortir d’une pâte ou je ne sais quoi comme expérience culinaire. Lauren pria intérieurement pour qu’elle ai assez de bon sens pour ne pas la toucher.
- Venez ! Entrer donc ! dit-elle de sa petite et maternel voix.
Elle ferma la porte derrière elle et demanda à la blonde de patienter un moment. Un son précis dit à Lauren qu’elle était entrain de se laver les mains, puis, silence. La vieille dame revint assez rapidement, faisant glisser maladroitement ses petits pas sur le sol, se prenant de temps en temps les pieds dans les tapis qui étaient alignés –de beaux tapis. Elle lui tendit une grosse clef en argent, Lauren esquissa un sourire et prononça un simple « merci ».
- J’espère que vous vous y plairez, dit la vieille dame en guise de réponse, un sourire sincère sur les lèvres, je suis contente que cela soit une femme comme vous qui s’y installe. Les temps sont à la vermine et aux Pirates.
Elle s’arrêta, laissant Lauren tout le temps d’évaluer ses propos et de réfléchir. Des pirates ? La blonde ressentit un léger frisson qui n’était pas habituel chez elle, mais c’est vrai qu’elle avait toujours été passionnée par les différentes aventures que lui racontait sa nourrice.
- Vous avez l’air d’une femme très distinguée, continua-t-elle, d’où venez-vous ?
- Je viens tout droit d’Irlande, de Wexford. répondit-elle, chaleureuse.
- Oh ! L’Irlande ! Grand Dieu, c’est sacrément loin !
- Il fallait que je change d’horizon. murmura-t-elle avant de lancer un clin d’œil affectif.
Elles continuèrent la discussion durant encore un bon moment, Lauren dévoila même qu’elle avait l’intention d’être l’apothicaire/médecin de la ville ce qui enchanta la vieille dame.

Après avoir admiré les lieux –très très jolie maison, seul la partie du dessus était déjà meublé, mais c’était parfait- et après avoir déposé et rangé ses baguages, Lauren décida de sortir se balader. En fait, ce n’était pas exactement ce qu’elle voulait faire, elle cherchait à contacter le gouverneur pour lui faire part de son projet. Elle demanda donc à une autre villageoise –qui s’avéra être la même que tout à l’heure- de lui montrer le chemin –ou l’endroit- où elle pourrait trouver le gouverneur. Un air de dégoût et de mépris s’afficha sur son visage mais elle lui montra tout de même le chemin vers la maison du gouverneur.

C’était une immense demeure comme elle avait l’habitude d’en voir à Wexford et comme elle avait eu l’habitude d’y habiter. Mais cet air familier ne lui déplut pas, au contraire.
Elle n’eut pas besoin de sonner –ou de toquer- lorsqu’elle arriva devant la porte, quelqu’un en sortait, un vieux bonhomme rabougris, il avait d’ailleurs l’air déçus et ronchon. Lauren haussa les épaules et se fit aborder par un homme horriblement maigre qui lui demanda d’une voix beaucoup trop arrogante à son goût ce qu’elle recherchait dans « l’humble demeure de Mlle Lady Alecto Isabella Leyan, gouverneur de Port Royal » Alors comme ça, le gouverneur était une gouverneur… Elle fut tout d’un coup fière de son sexe.
Alecto Leyan… ce nom sonnait familier dans sa tête, mais elle fut bien vite contrainte de répondre à l’homme qui se montrait impatient par un raclage de la gorge.
- Je voudrais parler au gouverneur de la ville. Dit-elle simplement.
La réponse ne fut apparemment pas suffisante car le chien de garde commença à regarder Lauren de haut en bas, hésitant certainement à la renvoyer dehors.
- Et vous êtes ?
- Lauren Paige O’Brien, je viens tout droit d’Irlande et j’aimerais parler au gouverneur d’une affaire qui pourrait embellir la ville de plusieurs vies. répondit-elle d’un air noble mélanger avec de l’arrogance.
Il n’eut pas à répondre, des pas se firent entendre et une voix féminine retentit.
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Lady Alecto I. Leyan
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MessageSujet: Re: Une affaire qui pourrait « embellir la ville de plusieurs vies » | PV Alecto   Une affaire qui pourrait « embellir la ville de plusieurs vies » | PV Alecto Icon_minitimeJeu 22 Mai - 20:09

free music

    « Une affaire qui pourrait embellir la ville de plusieurs vies ? »

    Une voix féminine retentit, formant comme un écho. Dans cette pièce dépourvue de la moindre chaleur humaine ; ce n’était pas un problème de froid, il faisait même assez chaud. Mais l’ambiance, elle, était comme glaciale. Cette même ambiance pesante, cette tension, se poursuivit dans le regard des personnes présentes, et aussitôt l’homme qui venait d’aborder la nouvelle venue, s’écarta en reculant de quelques pas ; tandis que la maîtresse de maison s’avança vers la personne qui la demandait. Ses pas se faisaient lourds et nobles, sa démarche n’était que prétentieuse, certes, mais dans son regard inquisiteur, ses manières et ses mimiques de bourgeoise ; on ne pouvait que rester silencieux. On devinait facilement qu’elle était importante, tout était une question d’attitude, et son attitude à elle, était des plus particulières. Le seul son présent, retentissant sur les dalles de pierres qui constituaient le sol du hall du manoir était celui de ses talons. Une fois que l’aguicheuse blonde se trouva à proximité de la jeune blonde, dont l’âge physique était le même que le sien ; elle ouvrit la bouche pour parler. La détaillant d’un regard mi-méfiant, mi-arrogant.

    « Argumentez, miss… ? » elle laissa sa phrase en suspends, ignorant comment se prénommait son interlocutrice.

    D’un simple croisement d’yeux, d’un simple regard plongeant dans les pupilles d’une personne suffisait à déceler la moindre émotion, la moindre pensée qui pourrait suivre. Ainsi était l’art de la manipulation et de prévoir les choses approximativement, à l’avance. Son père l’avait toujours incité à se comporter d’une manière bien à lui, le mystère étant son mot d’ordre. Il voulait qu’elle soit forte de caractère et ne soit absolument pas quelqu’un à se faire manipuler et emporter dans ses sentiments, non jamais. Il lui avait donc toujours dit de ne jamais baisser son regard, toujours le soutenir, et tout faire pour paraître à son avantage, supérieure, quoi qu’il arrive, quelles que soit les conséquences. Avoir l’air plus forte, donner l’impression de vous écraser d’un simple sourire, c’était ce qu’il arrivait à faire le plus souvent. Il ne criait jamais, et n’élevait pas la voix, c’était inutile, ses paroles et son ton particulièrement mielleux et acide suffisait à faire taire toutes les langues de vipères peuplant la haute société et plus. Un homme respecté, et surtout craint, son père était. Elle l’est aussi. A sa façon. Il faut reconnaître qu’elle est même pire que lui, mais n’étais-ce pas le but recherché ? Oh, douce mélancolie, douce nostalgie, quand tu nous tiens. S’en était troublant.

    Quoi qu’il en soit, se replonger dans ses vieux souvenirs, était bien son genre, et cela faisait partie de sa personnalité, de son caractère ; mais là, le moment n’était pas le bon. Elle avait d’autres préoccupations que de se rappeler comme on avait bien pu l’éduquer étant jeune. Comme si cela avait la moindre importance maintenant, peut-être qu’en faite…Car au fond, à regarder cette jeune femme, pendant quelques minutes, avait réveillé quelques vieux souvenirs, étrangement ce visage ne lui était pas étranger. Familier, serait le terme précis. Mais où avait-elle bien pu rencontrer ce visage pâle à la chevelure blonde ? Elle était assez grande et semblait noble d’après l’air qu’elle essayait de prendre, de copier aux bourgeoises déjà rencontrées dans la rue, sans doute. Ses yeux étaient d’un bleu aux reflets gris, lui donnant ce charme digne d’une noble ou tout simplement d’une femme ; son visage encadré par une chevelure blonde, mais légèrement plus sombre au niveau des racines lui rappelait quelqu’un. L’arrivante semblait bien habillée, ni trop chic, ni trop pauvre, le juste milieu. D’après les apparences, elle ne devait pas être une femme trop superficielle, bien au contraire, elle devait même être très simple et ne pas faire des caprices pour rien. Et se contenter du minimum. Contrairement à miss Leyan, qui elle, était l’égocentrisme et la superficialité en personne. D’ailleurs, cela se voyait départ son habillement, ses cheveux platines étaient attachés en « escargot » à l’aide de quelques pinces en argent, discrètes et jolies, parsemées de petits diamants qui valaient une petite fortune chez un bijoutier du quartier bourgeois. Quelques mèches se baladaient sur son front assez large mais qui n’était pas un caractère de son physique assez frappant ; le plus frappant aurait été sa chevelure proche du blanc. Son visage pâle était poudré comme à son habitude et ses yeux d’un bleu électrique, soulignés de noir, afin de les rendre mystérieux et lui donner son air envoûtant tellement célèbre. Elle avait insisté sur le coin de ses yeux et avait descendu sur le bas avec son crayon, pour donner l’effet désiré. Elle était très perfectionniste et tout devait être parfait, surtout sur son physique, on jugeait tellement les gens sur les apparences, elle la première. Un sourire se discerna sur ses lèvres colorées grossièrement de rouge sang, une couleur qui se voyait à des kilomètres à la ronde, selon les critiqueuses ladies, mais adoré par la plupart des femmes. Comme robe, elle avait adopté pour une plutôt simple, d’une couleur proche de l’or et du jaune pâle ; elle avait longuement hésité, ayant voulu faire une petite promenade en ville et y avait passé quelques heures. Car Alecto jouait avec ça et changeait de tenue tous les jours, et même parfois, plusieurs fois dans la journée.

    Autant dire que c’était une surprise de voir que quelqu’un désirait la voir aujourd’hui, elle n’avait rien de prévu en plus, c’était comme une journée de congé où son travail au sein de la Compagnie ne la dérangeait pas et n’occupait pas son esprit durant ces quelques 24 heures. De plus, cette personne qui prétendait avoir une affaire à lui proposer qui pourrait embellir la ville avait une sacrée chance ; connaissant le majordome ici présent, et voyant son air affligé et boudeur, il n’aurait sans doute pas acquiescé à la requête de la blonde. On peut donc dire que c’était un coup de chance pour elle qu’Alecto était sortie à ce moment précis, elle n’aurait jamais été avertie d’une telle visite dans le cas contraire. Il faut aussi dire que l’homme qui lui servait de majordome croyait tout connaître et tout savoir, et jugeait les gens selon leurs motifs, il exagérait également en parlant de cette « humble demeure », décidemment, certains la haïssaient, et d’autres l’idolâtraient et sortaient n’importe quoi pour se faire remarquer. Alecto lui jeta un regard réprobateur et contrarié, pour finalement reposer toute son attention sur la miss présente, qui attendait encore sur le seuil du manoir.

    « Mais entrez-donc, et excusez le manque de courtoisie de mes employés, ils manquent de délicatesse lorsque les mots « affaire » et « business » leur parviennent aux oreilles »
    ajouta-t-elle avec un petit sourire encourageant.

    Miss Leyan fixa ensuite le majordome qui s’inclina légèrement, la main droite recouverte d’un gant en satin blanc sur son torse ; et se dirigea vers les cuisines pour s’occuper du nécessaire en porcelaine qui accueillera un délicieux thé importé d’Irlande pour les deux jeunes femmes. Alecto dit signe à son invitée de la suivre, pendant qu’une femme de chambre referma la porte derrière elle. La lady emboita le pas et grimpa un grand escalier en marbre d'un blanc cassé et salit par le temps, pour arriver au premier étage, là où se trouvait toutes les pièces interdites au public. Les chambres, et le bureau du Gouverneur; personne à part elle même n'avait le droit de franchir son seuil. Même quand elle avait des réunions ou quand elle travaillait, ce n'était pas ici, mais au fort de la Compagnie des Indes. Dans un autre bureau ayant appartenu au dirigeant de l'EITC°. Ce fût donc en quelque sorte un "honneur" pour miss O'Brien d'accéder à cette pièce. Suivant la lady, elles arrivèrent devant une porte peinte en marron, au bout d'un couloir où divers tableaux représentant les anciens gouverneurs et autres hauts dirigeants de Port Royal se trouvaient accrochés sur les murs. Une fois la porte franchie, l'on découvrit une somptueuse et vaste pièce joliment décorée, où le luxe régnait en maître. Les couleurs dominantes étaient bien entendu le rouge, le noir et un peu de tout. Il y avait un bureau en chêne bien centré, dont un tableau de lady Leyan juste sur le mur derrière ce même bureau; sur le côté, une table avait été dressée.
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