Une rencontre au claire de lune {Rp with Ivan}

Tortuga, jour de fête. Tous les habitants c’était réuni sur la place publique pour voir le spectacle qui si déroulait. Un spectacle gitan à premier vu. Il y avait de tous: Magie, ventriloque, acrobaties, de la musique, des marionnettes, du théâtre.
A la fin de la journée ils devaient, comme tous les ans, élirent le fou de l’année. Une tradition dans ce spectacle. Les hommes montaient sur la scène, faisait leurs plus belle grimace et la plus horrible de toute seras le gagnant et se verra décerner le titre de « Fou de l’année » jusqu’à l’année prochaine.
Cette année c’était un vieille ivrogne qui avait eu le précieux titre. Le peuple de Tortuga l’avait porté dans toute la ville, pour ensuite le jeter dans une barrique de rhum. Bien sur le fou y resta toute la soirée. Mais le spectacle qui ne fallait pas rater c’était celui d’une danseuse qui, d’après les dires, aurait la grâce d’une nymphe et la beauté du diable !

« Approchez, approchez vous tous devant la scène pour admirer la plus belle créature jamais existée… »

Un homme d’une trentaine d’année c’était planté au milieu de la scène. C’était bien sur le chef de cette troupe. Il venait présenter le clou du spectacle, « la plus belle créature jamais existé » comme il disait.

« …Vous serez subjuguer par sa beauté et éblouie par ses formes mais surtout ne vous oubliez pas messieurs, et Mesdames faites attention à vos maries ! Voici venir Esmeralda ! »

Et sur une huée d’applaudissements, une jeune femme magnifique fit son apparition. Elle avait tous pour elle: Cheveux magnifique d’un blond de flamme, des yeux verts émeraudes, une peau mate, de longue jambes et de jolies formes. Elle était vêtue d’un petit haut qui se coupait au nombril, sans manche et des petites perles or y était cousu.
Elle portait une jupe bariolée, elle aussi avec des perles or mais elle ne portait pas de chaussures. Esmeralda avait des bracelets aux poignets et aux pieds.
Qu’elle incroyable spectacle faisait t’elle. Elle dansait t’elle un oiseau qui voudrait s’envoler, aussi légère et douce qu’une plume. Mais un seul regard des ses yeux perçant, vous hypnotisait et vous contrôlait. C’était l’effet Esmeralda. C’était toujours comme sa.

Après sa, le spectacle se termina. Le soleil se couchait. La jeune gitane rentrait dans sa carriole. Elle en ressortie, la nuit tombé, avec une tenue semblable à celle de toute à l’heure, sauf qu’elle était juste conçut de tissue blancs. Et si vous regardiez bien, on pouvait voir qu’ils étaient presque transparents.
Esmeralda emprunta une rue sombre et apparemment déserte. Pendant la moitié du trajet, elle sentait une présence, comme si on la suivait. Elle se retourna une première fois, croyant entendre des pas mais rien, il n’y avait rien…

[J'éspère que mon Rp est bien comme c'est mon premier je savait pas trop quoi mettre pour commencer...]

-Kapitän !

L’appel provenait du nid-de-pie du Gothica. La vigie du s’y reprendre une seconde fois, car perdu dans mes pensées je n’entendais plus aucun son alentour. Occupé à la barre, je voyais des kilomètres d’océan depuis trop longtemps, ainsi mon sens d’alerte s’était passablement endormi.

-Kapitän ! Cette fois, un tressaillement m’éveilla. Languissamment je levai la tête en direction de la vigie : elle désignait le sud de l’index. Baie de Tortuga en vue !

L’attention de tous mes marins se porta alors sur cette fameuse baie. La barre tourna, et le Gothica se dirigea lentement vers l’entrée de l’Isla de la Tortuga. Le pavillon noir orné d’une chauve-souris blanche s’inscrivait dans le palmarès des drapeaux pirates les plus connus. Certains craignaient son arrivée, d’autre se précipitaient au port dans le but d’admirer l’un des vaisseaux les plus redoutés de la mer des Caraïbes. La Compagnie des Indes ne cessait d’en causer, et les affiches accompagnées de primes sur ma tête s’accumulaient partout. Même à Tortuga on en trouvait. Seulement les ivrognes ne parvenaient jamais à rapprocher la copie de l’original, et les hommes sobres conservaient une intelligence capable de les empêcher d’agir en imbécile. Les rumeurs se répandent vite : certains fous ont tenté de tuer le capitaine du Gothica, depuis on ignore où ils ont bien pu disparaître.

-Profitons de cette petite escale mes amis…Déclarai-je. Du sang frais pour les vampires, des victuailles pour les humains, et du rhum pour tout le monde !

Mes dires furent accueillis joyeusement. Les vampires de l’équipage bavaient déjà à l’idée de s’offrir des courtisanes à combler et à vider de leur élixir vital. Je secouai la tête de consternation : étais-je le seul homme de ma race à ne pas vivre uniquement de perversité et d’orgies ? Une brève écoute des conversations de mes vampires m’amena à une réponse positive. Je soupirai, levai les yeux au ciel et me concentrai sur ma tentative d’amarrage du Gothica.

A la vue de mon pavillon, et surtout de la sculpture de proue de mon navire –ce fameux dragon à la gueule ouverte, aux crocs et cornes acérées, les habitants de Tortuga colportèrent la nouvelle à travers la ville. Des regards se tournèrent vers mon bâtiment ; chacun se demandait quel mystère se cachait derrière cette coque de bois noir. A leur place, je ne préfèrerais pas savoir.

-Jetez l’ancre et repliez les voiles ! Visigoth, tu garde le navire avec quelques humains. On te ramènera de quoi te rassasier. Tous les autres : faites le plein de provision et de rhum ! Quant à mes amis vampires…Un sourire narquois annonça ma réplique. Je vous souhaite bon appétit !

Un ricanement de ma part dessina des sourires satisfaits sur les lèvres de mes vampires. Des criaillements stridents s’échangèrent, puis chacun partit dans une direction. Les habitants curieux prirent peur : j’avais lâché les bêtes, la ville devenait un terrain de chasse à présent. Seul Visigoth ronchonnait sur le pont. Je préférais le garder en laisse, ce vampire serait capable de s’enfiler tous les humains de la baie à lui seul. Sur ce point là, il me battait aisément.

Je descendis à mon tour du Gothica et lançai des regards noirs au cortège effrayé en face de moi. Nouveau secouement de tête en signe de consternation : décidément, on nous comparait vraiment à des bêtes de foire ! N’y avait-il aucun autre spectacle dans ce patelin ? On parlait d’une bande de gitans dont la prestation avait marqué le public. Si seulement ils pouvaient se rameuter ici, ça me ferait des vacances. Comment voulez-vous chasser dans de telles conditions ? Heureusement, les ruelles se montraient plus calmes. Bémol tout de même. Beaucoup de vampires choisissaient les ruelles comme lieu d’attaque. Les humains s’y perdaient, se retrouvaient souvent seuls et sans défense, ainsi on pouvait leur sauter dessus sans trop de risques.

La lueur de la lune dessinait ma silhouette au bord d’un toit. Ma cape voletait lentement au vent, et mes cheveux d’ébène se mêlaient à l’ombre de la nuit. Je cherchais ma proie. Soudain mon nez s’agita, je venais de sentir une odeur. Parfum subtil, léger, senteur florale…Délicieuse émanation féminine…

Un son strident raisonna dans toute la ville. Je quittai le toit et marchai à présent dans la pénombre ; personne ne pouvait me percevoir ainsi. Suivant mon odorat surdéveloppé, je mis la griffe sur ma victime : une bohémienne semblait-il. Je m’approchai, doucement, et me stoppai vivement au moment où cette jeune femme tourna la tête. A cet instant, je sentis une odeur étrangère : un autre vampire surveillait la demoiselle, et il n’appartenait pas à mon équipage. Frustré, je disparu dans l’ombre. La bohémienne poursuivit son chemin même si une méfiance l’animait.

Le vampire étranger se cachait dans une maison à-moitié délabrée. A l’aide des ombres, je parvins à m’avancer vers lui jusqu’à me retrouver dans son dos, le poignard à la main. Hélas, je n’étais pas le seul à posséder une ouïe et un odorat surdéveloppé…Il se tourna brusquement, m’attrapa au cou et me plaqua sur le sol en me hurlant :

-Elle est à moi !
-Pas si je te tue avant !

Je le dégageai d’un coup de pied et me relevai. De sa rapidité et de sa puissance égale à la mienne, mon adversaire me chargea et m’écrasa contre un mur avec une force telle qu’il en brisa les briques. On se retrouva l’un sur l’autre, au milieu de la ruelle, en train de nous entretuer. La bohémienne arrivait, sans doute entendait-elle déjà nos cris stridents typiques des vampires en pleine bataille. Je l’avais choisie comme ma proie, et aucun autre impertinent ne l’aurait à ma place !

Esmeralda avait continuée sont chemin, néanmoins pas très rassurée. Puis elle entendit un son, presque un ultra son qui lui brisait les tympans. On aurait dit un cris de l’au de là, d’outre tombes. Elle ne savait quoi faire continuer sa route et se bruit désagréable disparaîtrait ou alors rebrousser chemin voir qui provoque cette horrible son sachant qu’elle se sentait depuis toute à leur pourchassée. Quoi que c’était, la chose qui provoquait se vacarme ne devait être humaine. A cette pensée son cœur se mis à battre à la chamade. Elle devait choisir: oublier ou découvrir ? Le choix fut vite fait, malgré la peur qui l’envahissait, sa curiosité a toujours été la plus forte. Et elle se maudit elle-même de se vilain défaut ! Quoi qui l’en soit, elle refit le chemin à l’envers. Elle fit plusieurs pas et quand elle entendit des, cette fois si, des bruits de combats.

La jeune femme si précipita et vit deux hommes se battant. L’un était un grand homme, mince, avec un nez en bec de vautour, une moustache noire et une barbe en pointe. Se visage était fort déplaisant: pleine de haine et cruauté.

L’autre quand à lui était beaucoup mieux à regarder, quoi que le visage fût si pale et les joues si creuses. Signe fort bizarre, sa bouche et des dents. Elles étaient pointues, comme celle d’un carnassier, et d’une blancheur que soulignait l’incarnat de ses lèvres. Mais se qui la marqua furent ses yeux, ils était pareille à ceux des chats, incroyable ! Et sans qu’elle ne sache pourquoi, elle avait la désagréable impression que ses magnifiques yeux pouvaient sûrement voir beaucoup plus de chose que des êtres humains normaux. Et là elle eux comme une révélation, c’était lui ! Lui qu’elle avait vu il y a quelques nuits de sa !

Et en moins de temps qu’il en faut, elle sortis un poignard accroché à sa cheville, tira en arrière les cheveux de l’horrible homme, et fit glisser son arme le long de sa gorge.
Une petite vague de sangs s’échappa de « l’homme » et il s’écroula au sol.
Esmeralda remit son poignard à sa place initiale. Et le premier geste qu’elle fit c’est attacher ses cheveux avec une pince pour libérer sa nuque. On aurait dit l’attitude d’une Lady, mais elle ne sens rendit pas compte. Elle se tourna vers l’homme et lui dit:

« Pas de quoi Mr Tchekhovski»

Celui-ci parut très surprit que cette bohémienne connaisse sont nom. En même temps c’est normal, il ne se contait pas !

« Oui je vous connaît, enfin je vous est vu au beau milieu d’un rêve… »

Cette réplique déplut fortement à Esmeralda, qui fit la grimace. On aurait dit une de ses princesses idiotes quelle déteste tant !

« Quoi qui l’en soit, j’ai une sorte de pouvoir, gitan parait t’il certain savent lire dans les lignes de la mains ou voir l’avenir dans les boules de cristaux, moi je vois l’avenir, ou des gens que je vais rencontrer, dans mes rêves. »

Toute en répliquant, elle faisait les cents pas les doigts croisés.

« Et je vous est vu vous, Ivanovitch Tchekhovski, je sais qui vous êtes, qu’est que vous êtes, je sais aussi que vous êtes le capitaine du Gothica…et d’ailleurs cela m’intéresse. »

Là, elle s’arrêta, regarda le capitaine, et s’avança vers lui.

« Et voyez vous j’ai toujours voulu naviguer sur les sept mers, et faire des actes de pirateries. Et je voulais donc vous proposer mes services. »

La gitane était de plus en plus proche de lui, ils se touchaient presque.

« Vous avez sûrement besoin de nouveau matelots, ou alors d’espionne pour certains renseignement, j’ai toujours réussi à arriver à mes fins avec les hommes, ou alors… »

Leurs corps se touchaient l’un à l’autre. Esmeralda posa ses mains sur le cœur d’Ivan. Comme elle s’en doutait, elle ne sentait aucune pulsion de vie.

« …Votre cœur a-t-il besoin d’être réchauffé… »

Elle réduisit la distance entre eux en posant, délicatement, ses lèvres aux sienne. C’était un simple effleurement. Ce baiser était doux et légers mais très provocateur.
Puis elle s’éloigna de lui de quelques pas, le dos tourner vers lui.

[Superbe ton nouvelle avatar et ta nouvelle bannière !]

Spoiler:

Mon adversaire se montrait d’une agressivité sans pareille. Ses griffes s’enfonçaient dans mes épaules et ses crocs fouinaient au niveau de mon cou. Je ne m’inquiétais nullement, ainsi je ne me débattais guère : mon sang ravivait les veines d’un mort, et si cet abruti de vampire me mordait, il crèverait. Une telle naïveté montrait sa fraîche entrée au sein de notre race.

-Pourquoi ne te défends-tu pas ?! S’écria l’homme, le regard plongé dans le mien. Tu parle beaucoup mais n’agis pas !
-Je n’ai guère besoin de me défendre contre une si piètre créature…Répondis-je calmement. Il suffirait d’une pichenette et tu serais à terre mon cher !

J’accompagnai les gestes à la parole et renversai le vampire d’un seul geste. Je le bloquai de mes jambes et serrai mes ongles contre ses épaules ; lui de son côté ne me lâchait toujours pas. Un sombre sourire s’afficha sur mes lèvres et un crissement fuit d’entre mes crocs. L’homme comprit quelles intentions m’animaient et décida de riposter au plus vite. Un nouveau cri retentit, mais cette fois significatif d’une douleur vive : mon adversaire venait de plonger ses griffes de la main gauche dans mon flanc.

Le sang dégoulina le long de ma chair de cadavre et perla au bord de mes lèvres. Le vampire profita de cet instant de faiblesse et me renversa à son tour. D’un coup de griffes il me déchira la joue ; de petites perles écarlates esquissèrent un sillon sur ma peau pâle, toutes nées de ces trois déchirures parallèles et profondes.

-Aucun style dis-moi…Constatai-je toujours aussi calmement. Tu t’y prends avec une barbarie affreuse ! Tu fais honte à notre race !
-Et toi ?! Répliqua-t-il avec fureur. Tu ne sais même pas te battre !
-Me battre ? Pourquoi ferais-je une telle chose… ? Cette femme est à moi, et tu ne pourras rien y changer !

Je profitai de cet instant d’échanges amicaux afin de reprendre mon poignard en main. Mon sourire s’agrandit pile au moment où j’enfonçai la lame de l’arme sous les côtes du vampire. Il poussa un hurlement aigu et envoya sa tête en arrière. Soudain, un filet de sang dégoulina de sa gorge ; sa voix se coupa brusquement et sans aucune raison apparente. L’homme tomba raide sur moi, mort une nouvelle fois. Il se réveillerait, mais j’aurais tout le temps de savourer l’arôme du sang de ma proie avant cela. Et quelle fut ma surprise lorsque je me rendis compte de ceci : la lame à l’origine de l’égorgement de mon adversaire appartenait à la bohémienne !

-Dégage de là gros tas ! Grommelai-je au cadavre.

Je me débarrassai de lui et me relevai avec une souplesse de félin. Mon regard se perdit sur la gitane, occupée à remettre ses cheveux en place. Une armada d’interrogations s’en prenait à ma pauvre tête, et parmi elle se trouva LA question : comment pouvait-elle rester aussi calme face à une bête assoiffée de sang prête à lui sauter dessus ?

« Pas de quoi Mr Tchekhovski »

J’admets : à cet instant, mes yeux écarquillés illuminaient entièrement mon visage de leur lueur rouge sang. Comment connaissait-elle mon nom ? Personne n’en avait jamais entendu parler ! On m’appelait la Rose Noire, et seuls les papiers de la Compagnie des Indes pouvaient à la limite retranscrire mon identité convenablement, s’ils avaient consulté les autorités russes.

« Oui je vous connais, enfin je vous ai vu au beau milieu d’un rêve… »

En voici une étrange explication ! Depuis quand rêve-t-on de moi ? On cauchemarde plutôt à l’idée de me retrouver penché au-dessus du lit, prêt à attaquer ! Bref. Je n’avais même pas l’occasion d’en placer une, la bohémienne continuait son discours quasiment sans s’interrompre. Remarque, ma stupéfaction m’empêchait de sortir un mot entièrement.

« Quoi qu’il en soit, j’ai une sorte de pouvoir, gitan paraît-il. Certains savent lire les lignes de la main ou voir l’avenir dans les boules de cristal, moi je vois l’avenir, ou des gens que je vais rencontrer, dans mes rêves. »

La bohémienne se mit à tourner en rond comme un lion en cage. Elle continuait de causer, sans se rendre compte qu’elle attirait ainsi tous les vampires alentours. Ils ne l’attaqueraient pas, du moins pas s’ils me voyaient. Evidemment, cette femme serait ma victime, et je la défendrais chèrement comme toute bête garde sa proie.

« Et je vous est vu vous, Ivanovitch Tchekhovski, je sais qui vous êtes, qu’est que vous êtes, je sais aussi que vous êtes le capitaine du Gothica…et d’ailleurs cela m’intéresse. »

J’haussai un sourcil interrogateur et me décidai cette fois à rétorquer. Mon sourire dévoila mes canines au clair de lune, cela n’annonçait rien de bon :

-Vous savez bien trop de choses mademoiselle…Mais je vous en prie, continuez-donc…

Elle s’avança vers moi et reprit la parole. Bientôt nous nous retrouvâmes en face-à-face. Je pouvais voir sa carotide pulser sous la peau de sa gorge ; ma langue glissa sur mes lèvres, l’envie de mordre cette femme devenait de plus en plus incontrôlable.

« Et voyez vous j’ai toujours voulu naviguer sur les sept mers, et faire des actes de piraterie. Et je voulais donc vous proposer mes services. Vous avez sûrement besoin de nouveaux matelots, ou alors d’espionnes pour certains renseignement, j’ai toujours réussi à arriver à mes fins avec les hommes, ou alors… »

Collé à présent contre moi, la bohémienne se permit de poser sa main sur mon cœur. Il battait faiblement, très faiblement, mais il battait tout de même. Sinon comment pourrai-je respirer, si l’hémoglobine ne se renouvelait jamais ? Et comment mon sang de mort circulerait dans mes veines ?

« …Votre cœur a-t-il besoin d’être réchauffé… ? »

Mes doigts squelettiques frôlaient les avant-bras de la bohémienne. Elle pu sentir mes griffes remonter lentement jusqu’atteindre mon visage. Je passai délicatement le bout de mes doigts sur mes déchirures à la joue : le sang versé retourna dans les plaies, une cendre noirâtre en tomba, et les marques disparurent sans laisser de trace. Le même phénomène se produisit au niveau de mon flanc, là où le vampire avait percé ma chair de ses ongles.

-Inutile de vous donner ce mal…Ajoutai-je avec un sourire.

Mais la bohémienne ne l’entendait pas de cette oreille. Elle OSA m’embrasser ! Sans aucune gêne, sans aucune peur ! Cela dit, je profitai de ce baiser afin d’écorcher légèrement sa lèvre. Le goût de son sang parvint à me parcourir de frissons…Un délice. J’en voulais plus ! Son odeur à elle seule parvenait à éveiller mes instincts les plus sombres.

La jeune femme se retira ensuite et me tourna le dos : grossière erreur. Je m’approchai à mon tour :

-Si vous m’avez réellement vu dans vos rêves, vous devriez savoir quelles sont mes intentions…Mes pas me menèrent dans son dos. Je reniflai son cou avec envie et parcouru la longueur de son artère jugulaire du bout de ma langue, les crocs près de la chair. Mon sourire s’agrandit. Votre sang…son odeur m’envoute…et il est délicieux…

Des crissements aigus me dérangèrent dans mes entreprises. Je me tournai vivement et aperçu deux vampires sur le toit. Des échanges de sons stridents entre nous suffirent à expliquer la situation : la voix de la gitane les avait attirés, comme je l’avais prévu. Je les envoyai paître à l’aide de quelques « paroles » et en revins à la demoiselle. Mes crocs frôlèrent à nouveau son cou, un maigre filet de sang s’en écoula, puis mon murmure rejoignit son oreille :

-Bien, à présent nous devrions être tranquilles…Le vampire égorgé ne va pas tarder à s’éveiller, mais il n’aura sans doute pas l’occasion de profiter d’une proie aussi belle…Dis-je en dégageant quelques mèches du cou de la jeune femme. Une place sur mon navire vous intéresse… ? Commencez d’abord par parler moins fort, les rues sont pleines de créatures en chasse…Les deux là vous ont entendue…Mes canines s’approchaient de plus en plus de cette fameuse veine. De plus…Si vous voulez vous habituer aux mœurs du Gothica…Il va falloir vous habituer aux bêtes qui y vivent…Sachez tout d’abord qu’on n’approche pas un vampire sans se méfier, surtout si celui-ci vous tient pour cible…

Mes griffes lui tinrent fermement les épaules dans le but de l’immobiliser. J’ajoutai une dernière phrase :

-Ah…Et je ne me laisse pas embrasser aussi facilement ma chère…Si ma seconde apprends votre geste, vous risquez de vous retrouvez seule, dévêtue au milieu d’une bande de pervers prêts à faire mille et une choses en votre compagnie…Ce serait bien dommage, n’est ce pas ?

Esmeralda était de dos au vampire. Elle savait que c’était dangereux, mais son but était justement de mener le vampire dans un piège. La rendre désirable en quelques sortes car elle connaissait son but. Apparemment son stratagème marchait.

[center]Si vous m’avez réellement vu dans vos rêves, vous devriez savoir quelles sont mes intentions…

Et comment ! Elle avait déjà, dans le passé, rencontrée des gens de la même espèce que lui. Rien ne l ‘effrayait au contraire elle les connaissait trop bien même !

Mais quand le capitaine posa sa langue le long de sa gorge, toute ses idées, tous ses plans se perdit. Elle se sentait envoûtée, à part, comme si le monde c’était écroulé ou qu’il était que eux deux seul au monde. Une sensation agréable, il faut l’avouer. C’était peut-être sa voix, une voix douce mais très ferme, une voix presque de l’au de là, celle d’un fantôme.

Votre sang…son odeur m’envoute…et il est délicieux…

Ne pouvant s’en empêcher, un doux gémissement sortis de ses lèvres. Mais un son, le même que celui de toute à l’heure, la réveilla de son « sommeil ».
Elle se maudit en elle-même d’avoir défaillie aussi vite et d’avoir perdu ses moyen.

~Mais qu’est qui t’arrive Esmé ? Toi qui d’habitude qui t’en sort si bien avec les vampires, tu te laisse berner par lui ? Oui mais lui justement c’est pas n’importe qui…Chut la petite voix ! Bon allé tu te reprend c’est pas au vieux sa qu’on apprend à faire la grimace ! Continu ton plan ! ~

Après s’être occupé des importuns, Ivan glissa ses fameuses canines le long de son cou et quelques gouttes de sang collèrent. Rien de bien important et toute à fait indolore. Et cette fois si, elle avait réussi à garder son sang froid.

-Bien, à présent nous devrions être tranquilles…Le vampire égorgé ne va pas tarder à s’éveiller, mais il n’aura sans doute pas l’occasion de profiter d’une proie aussi belle…

~Merci pour le compliment, tu n’était pas obligé ! ~

Il replaça quelques mèches de cheveux de la gitane. Encore un moyen de séduction typiquement « vampirique ».

~ Amateur…~

Une place sur mon navire vous intéresse… ?

~ Sans rire ? Il est long à la détente celui la…~

Commencez d’abord par parler moins fort, les rues sont pleines de créatures en chasse…Les deux là vous ont entendue…

C’est paroles « choquèrent » la jeune fille. Elle avait bien envie de se retourner et de lui faire une gaffe mais elle devait maintenir le cap, c’est-à-dire son admission au sein du Gothica ! Et Esmeralda à toujours été une piplette ! C’est pas sa faute, elle a un besoin maladif de parler !

[center]De plus…Si vous voulez vous habituer aux mœurs du Gothica…Il va falloir vous habituer aux bêtes qui y vivent…Sachez tout d’abord qu’on n’approche pas un vampire sans se méfier, surtout si celui-ci vous tient pour cible…

~ Ne t’inquiète pas joli cœur j’ai été la cible, plusieurs fois, de vampire ou d’autre créatures surnaturelles ou humaine. ~

Le vampire posa sa main sur son épaule. Il la serre si fort qu’une petite douleur lui vint à cette endroit. Mais se n’était rien par apport à se qu’il allait lui faire si elle régissait pas au plus vite !

-Ah…Et je ne me laisse pas embrasser aussi facilement ma chère…Si ma seconde apprends votre geste, vous risquez de vous retrouvez seule, dévêtue au milieu d’une bande de pervers prêts à faire mille et une choses en votre compagnie…Ce serait bien dommage, n’est ce pas ?

Il pencha sa tête vers le cou de la gitane. Mais elle se libéra de son emprise, avec quand même, un peu de difficulté. Mais loin de se laissé démonter, Esmeralda avait toujours les idées claire et son plan en tête. Restait juste à le convaincre qu’elle pourrait être utile.

Ne t’inquiète pas pour moi joli cœur, je suis une grande fille je m’en sort très bien toute seul…répondit-elle en effleurant sa joue de son index.

Et puis tu n’avait pas l’air de résister à se baiser. En se qui concerne les vampires, ils ne m’effraient pas plus que sa. J’en est rencontrée ses pires en Roumanie, berceau du vampirisme actuel et je vous connais plus que quiconque au monde.

Elle passa derrière Ivan, mais cette fois, elle lui faisait face.

Je parie que sur ton bateau tu ne doit avoir aucun femme. Attend si…

Elle fit mine de réfléchir, le bout de son index posé sur son menton.

Je me souvient en avoir vu une…Une femme brune, mignonne…qu’est qu’elle est pour toi, joli cœur ? Un amour ? Une victime ? Ou alors une amoureux transite que tu ne remarque même pas ? Le genre de fille amoureuse de son beau capitaine…Touchant !

Se dernier mot était plein de sarcasme. Elle voulait le faire plier et en même temps savoir. Une brise souffla le long de la rue déserte. Esmeralda mis un voile, blanc avec ses pièces en or, sur ses épaules et sa tête. Un moyen aussi de faire comprendre au capitaine qu’il n’aura pas son festin se soir.

Satané dérangement ! La bohémienne gémissait déjà sous le ton suave de mes paroles, et bien sur une bande d’idiots vint mettre son grain de sel dans mes entreprises ! Animés de la sombre idée de tout gâcher ? Non, sûrement pas. Inconsciemment, évidemment ! Chiotte ! M’enfin…Son sang serait mien, il m’appartenait depuis l’instant ou son doux arôme frôla mes lèvres de mort. Un seul mouvement de ma part et toutes mes envies sanguinaires seraient comblées…Les crocs prêts à s’enfoncer dans la gorge de la bohémienne, il me suffisait de serrer la mâchoire. Un geste si simple, et pourtant si ardu.

La gitane se libéra de mon étreinte. Je demeurai un instant la bouche ouverte de stupéfaction, bloqué dans ma position de morsure. Ma mâchoire se referma brutalement, mes dents claquèrent, mes crocs brillaient au clair de lune. Cette femme ne s’en sortirait pas aussi facilement. Je ne laisse jamais mes proies fuir ainsi. Surtout les coriaces…Remarque, je pouvais m’amuser un peu. Peut-être lui arracher un bon morceau de barbaque ? Non, trop barbare…Raffinement à l’ordre du soir voyons ! Profiter d’elle ? Aucunement. Melian m’en voudrait. Elle me surveille de près de ce côté-là…

« Ne t’inquiète pas pour moi joli cœur, je suis une grande fille, je m’en sors très bien toute seule…»

Son index effleura ma joue. Un crissement s’échappa d’entre mes crocs, ceux-ci prêts à passer à l’offensive, chacun de mes muscles sur la défensive. Et là, je me rendis compte d’un détail important : elle se permit de me tutoyer sans même attendre mon autorisation. Un tel comportement me hérissait le poil et m’irritait profondément. Cependant je demeurais calme et évitai de m’attaquer de suite à cette femme. Elle continuait –encore de parler…Ne cessait-elle jamais ?

« Et puis tu n’avais pas l’air de résister à se baiser. En se qui concerne les vampires, ils ne m’effraient pas plus que sa. J’en ai rencontré des pires en Roumanie, berceau du vampirisme actuel, et je vous connais plus que quiconque au monde. »

Elle osait me comparer à ces brutes roumaines ! Quelle honte ! Je crissai à nouveau et serrai les poings cette fois. Retiens-toi Ivan’, garde ton contrôle. De plus, elle remettait son baiser sur le tapis…Comme si j’avais apprécié une telle infamie ! Embrasser une fille de joie aurait probablement produit le même effet. Une fille joie prétendant s’y connaître sur les vampires en plus ! Je commençais à atteindre ma limite, même si je n’en montrais rien.

-Oseriez-vous mettre en doute mes valeurs et ma puissance ?

Répondis-je doucement, même si mon irritation se sentait dans mes mots.

Je vous déconseille de continuer en cette voie…Ou vous pourriez connaître les vampires de très près, une dernière fois.

En face-à-face avec la bohémienne, elle pouvait apercevoir la lueur de plus en plus rougissante de mes yeux félins. Je m’énervais, et ce regard me trahissait. Cependant la jeune femme ne semblait pas se laisser démonter, et pour cause ! Elle reprit son discours incessant.

« Je parie que sur ton bateau tu ne doit avoir aucun femme. Attend si… »

Attention à tes mots ma jolie…Je grondais déjà. Un orage se préparait, et l’éclair le plus puissant de ce dernier se prénommait Ivan’. Si ! Il y avait des femmes sur mon navire ! Seulement…Les vampires les tuent trop rapidement lors des orgies où ils se gavent de sang et de plaisir charnel. Cela dit, même si l’espèce féminine devient rare au sein de l’équipage du Gothica, il y demeure encore un spécimen rare...

Comment puis-je comparer une sublime image de l’art à un vulgaire spécimen ? Honte à moi. Melian, car elle ne portait nul autre nom, suffisait à elle seule à me rendre heureux lors de mes moments de tristesse, à apaiser ma colère ou ma douleur, à réveiller mes instincts de velours…Et justement ! La bohémienne mentionnait sa présence sur mon navire. Ses manières me déplaisaient, en particulier ses mots sur la seule femme capable de réchauffer mon cœur de cadavre. Il suffisait à Melian de poser sa main sur mon cercueil, et mon sommeil se voyait de suite plus calme…Un cœur amoureux entraîne des songes bien plus beaux…

« Je me souviens d’en avoir vu une…Une femme brune, mignonne…qu’est ce qu’elle est pour toi, joli cœur ? Un amour ? Une victime ? Ou alors une amoureuse transite que tu ne remarque même pas ? Le genre de fille amoureuse de son beau capitaine…Touchant ! »

Touché.

Je grinçai des dents et serrai le poing : elle dépassait les bornes ! En un instant, je me retrouvai en face d’elle, le regard plongé au fin fond de son âme. Cette fois, mon sourire n’apparaissait plus, mes lèvres dévoilaient mes crocs : je devenais agressif. D’une voix d’accalmie au beau milieu de l’orage, je rétorquai à la bohémienne :

-Il suffit. Je ne veux plus entendre un seul mot. Premièrement : je ne vous ai nullement permis de me tutoyer. Deuxièmement : je ne vous permets pas de parler d’un membre de mon équipage de cette façon. Troisièmement : on ne devient pas matelot du Gothica en jouant au plus malin avec son capitaine. Et enfin quatrièmement : si vous connaissez si bien les vampires…Peut-être saurez-vous faire face à la suite des évènements !

Je disparu dans l’obscurité de la ruelle. La gitane sembla me chercher du regard, puis soudain une ombre se rua dans son dos. La masse ténébreuse, dont la silhouette m’appartenait en tout et pour tout, poussa un cri strident et mordit violemment l’épaule de la jeune femme. Mes griffes s’enfoncèrent à leur tour dans sa chair, maintinrent ma proie immobile, et me permirent de retirer mes crocs. Je poussai un long gémissement : enfin du sang ! Je crevais de faim. L’hémoglobine de la gitane dégoulinait lentement le long de mon menton et de ma gorge, et il en fut d’autant plus abondant lorsque mes canines plongèrent dans le cou de ma victime…

La dernière remarque de la gitane avait été la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Et c’est se qu’elle voulait, l’énerver. Et moins de temps qu’il est fallait pour dire ouf, le capitaine c’était placé face à elle. Son regard était très froid et inexpressif, glacial était le mot juste. Et que dire de ses crocs, ils les avaient ressortis comme un lion prêt à sauter sur sa proie. Cette situation aurait effrayé plus d’un, mais pas Esmeralda, de plus elle savait à peut près se qu’il allait faire, quel était son attention. Il se mis à parler d’une voix stridente pareille au cris de toute à l’heure. Ses paroles résonnaient avec beaucoup d’haine et d’amertume. Il était énervé.

-Il suffit. Je ne veux plus entendre un seul mot. Premièrement : je ne vous ai nullement permis de me tutoyer. Deuxièmement : je ne vous permets pas de parler d’un membre de mon équipage de cette façon. Troisièmement : on ne devient pas matelot du Gothica en jouant au plus malin avec son capitaine. Et enfin quatrièmement : si vous connaissez si bien les vampires…Peut-être saurez-vous faire face à la suite des évènements !

Puis il disparu. Envolé. Sa, Esmeralda ne l’avait pas prévu. Elle tourna une fois sur elle-même, et pris le poignard accroché à sa cheville. Elle le tenait cacher dans sa robe. Mais elle sut que ses efforts était vains, quand elle sentit, comme deux grosse aiguilles, lui percer profondément l’épaule, accompagner du fameux cris typiquement « vampirique ». La douleur était foudroyante. Tellement horrible que ses jambes fléchir sous le poids de la torture. Elle n’avait jamais eu aussi mal. Ivan la rattrapa au niveau de la taille et planta une nouvelle fois ses horrible canines dans le cou de la bohémienne. Son regard se brouillant, et de la sueur perla son magnifique visage. Cette douleur était la pire, elle savait et sentait que le vampire buvait son sang. Mais dans une moment de courage, elle attrapa le bras du capitaine, lui fit une prise de karaté. Le vampire fut retourné et atterrit au sol. Esmeralda s’assit sur lui, à califourchon, son couteau sous la gorge d’Ivan et une main sur sa blessure au cou. Elle saignait abondamment, sa était troublé et elle tremblait.

Je veux vraiment faire partis du Gothica vraiment ! Je pourrait vous aidez a tous et je suis très forte en espionne si vous avez besoins. Et surtout…

Elle ses jambes tomber, basculer. Elle ne sentait plus rien même sa tête devenait lourde. Elle sentait la mort et l’enfer s’ouvrir sous ses pieds. Sa fin était proche.

J’ai ta votre fin joli coeur et c’elle du Gothica…elle sera…

Elle s’écroula au sol. Et dans un dernier souffle, elle dit:

…bientôt.

Elle avait les yeux fermés. Une main sur le ventre et une autre au niveau de son visage. Elle était blanche comme la mort mais bizarrement elle avait les lèvres encore rouge et un demi sourire se dessinait sur son visage. Une belle endormit.

» Who is this shadow? (pv : Ivan')
» In Rhum Veritas ! I Ivan I