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| Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] | |
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Elizabeth S. Turner ~Co-Admin | Le monde change, je me battrai pour survivre~
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| Sujet: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Mer 23 Avr - 20:33 | |
| - " L'âme des Pirates... "
Les genoux enserrés dans ses bras fatigués, Elizabeth regardait l'horizon. La mer. Une étendue d'eau salée à perte de vue, une soleil levant si brulant que vos yeux ne peuvent tenir que quelques secondes.
- " Jamais ne mourra..."
La jeune Turner poussa un profond soupir de fatigue et de tristesse. Elle caressa d'une main frêle son épée, puis descendit jusqu'au sable encore froid de la nuit. La mer commençait à monter, et ses pieds nus furent vite dans l'eau... Rien à l'horizon. Aucun navire depuis des lustres. Rien, le calme plat... Elle ne savait plus rien du monde. Elle ne savait pas ce qu'était devenu Jack Sparrow, ni Gibbs, ni même Barbossa. Elle avait été coupée de la société et les jours se succédaient toujours aussi lamentablement. Chaque jour, Elizabeth buvait l'eau de la même rivière en priant pour ne pas qu'un animal sauvage y termine sa vie. Elle espérait aussi que la nuit ferait place au jour avant qu'elle ne se fasse sauvagement attaquée... Pour la première fois de sa vie, elle espérait qu'on vienne la chercher qu'importe ce qu'on allait faire d'elle. Elle aurait donné de l'or pour revenir dans le passé. Être sur le Black Pearl, avec Will, Jack et les autres. Juste pour un abordage.. Ou une petite goûte de rhum...
- " Non, pas le rhum ! Je ne suis pas un de ces pirates de bas-étage qui sont soul comme des trous ! "
Elizabeth s'était levée et avait donné un coup de pied dans le sable humide. Elle se figea soudainement en fronçant les sourcils. Elle devenait folle. Elle parlait seule.
- " Seule... "
Elle se laissa retomber sur les grains blanchis par l'aube, puis ferma les yeux. Dans dix ans, William reviendrait. Dix ans... Elizabeth laissa rouler une larme sur sa joue pleine de sable qu'elle essuya d'un revers de sa manche en lambeau. Elle n'allait pas pleurer ici pendant 10 ans ! Non ! Elle allait retrouver Will, et le sortir de cette histoire... Après tout, elle est bien le Roi des Pirates n'est-ce pas ? Elle releva ses cheveux humides d'un geste de la main, se mit debout, et bornée, décida de prendre son destin en main. Il fallait qu'elle fasse un feu, et on la verrait. Elle était recherchée par la Compagnie des Indes non ? Et bien, ils n'allaient sûrement pas passer à côté de ça. Elle sourit en levant un sourcil, puis ramassa tout les morceaux de bois qu'elle put trouver. Elle prit même ce qui lui servait de lit pour y mettre le feu. C'était sa seule chance... Le soleil était déjà bien haut dans le ciel, et c'était le moment propice pour allumer son SOS. La pirate commença à frotter le bois sec le plus régulièrement qu'elle le pu. Puis, après s'être éreintée à la tâche, une étincelles bondit. Elle rongea le bois rapidement, puis se transforma en flamme... Et petit à petit, une fumée noire monta vers le ciel. Il ne restait plus qu'à attendre, en espérant qu'Elizabeth ne s'était pas trompée et qu'elle allait bien tomber...
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Jeu 24 Avr - 2:27 | |
| « Ils n’allaient sûrement pas passer à côté de ça… » C’était assuré. Et suicidaire qui plus est. Mais si l’opposée de la lady se sentait seule, ce n’était pas pour rien, elle avait toutes ses raisons pour être désespérément…
« Gouverneur ? »
Le gouverneur s’assombrit à l’entente de son titre, son nom, ils n’avaient donc que ça à la bouche depuis ces quelques mois. Entendre ça tous les jours l’avait assez épuisée pour ne pas dire saoulée. Exaspérée, serait le terme exacte, ils ne connaissaient pas son nom comme tout le monde ? Bien sûr, elle n’était pas tout le monde. Elle était le monde. La silhouette fine et découpée dans l’obscurité de la cabine, comme une ombre chinoise se retourna, et fit face à un homme d’une trentaine d’année, portant l’uniforme de l’EITC et cette fameuse perruque blanche si noble. Sans attendre plus de temps, sachant pertinemment que le temps, son interlocutrice n’en avait pas assez pour tergiverser avec les modalités de la hiérarchie ; et il lui fit part de sa découverte, son rapport à proprement parler. Le navire se rapprochait vivement d’une île, non décrie dans les cartes que disposait l’EITC, c’était donc en terre inconnue que le prestigieux Emperor se rendait. Sauf que pour cette femme, à la tête de la ville maritime la plus célèbre des caraïbes, ce n’était pas une île inconnue. Du moins, elle savait quoi trouver là-bas, ou plutôt, qui trouver…Une rumeur circulait dans les tavernes de Port Royal, par des pirates souls, ils brayaient avoir entendus parler d’un navire aux voiles noirs qui se serait accosté près d’une île déserte, située quelque part en mer, et qu’une femme s’y trouverait depuis un an. Une pirate elle aussi. Et pas n’importe laquelle, Elizabeth Swann. A ce nom, Alecto en afficha un sourire, un tout petit et discret. Un sourire de victoire. Miss Swann s’était alliée aux plus grands pirates que la terre avait connu ; dont le célèbre Jack Sparrow, responsable de bon nombres de crimes et inculpé de rassemblement et d’acte de piraterie. Il avait échappé à plus de sept agents de la Compagnie des Indes, et avait volontairement lors d’une bataille, fait sombrer le plus grand de tous les navires de l’EITC, l’Endeavour…
Un bateau fascinant, dont l’équipage avait péri en même temps. Quelle perte. Port Royal se serait cru en deuil. La piraterie avait fait un pas de plus. Ils avaient déplacés un pion de leur côté ; tel l’échiquier géant dans lequel ils se trouvaient tous. Les soldats de la Marine Royale y compris. En fin stratège qu’était Lady Leyan, elle prenait son temps et réfléchissait à tous les cas possibles concernant les pirates, et c’était à elle de jouer, de déplacer son pion…Qui le mènerait à la victoire, une victoire que n’avait pas obtenu Lord Beckett. Du moins, pas pour l’instant. Le résultat de ses recherches se trouvait là, sous ses yeux, qui donc pouvait mener au grand Jack Sparrow, qui donc pouvait savoir quelque chose à propos du coffre du mort, qui donc était resté aux côtés de l’équipage du Black Pearl, assez pour connaître leurs habitudes et plans ?...La seule personne qui s’était écartée d’eux. La personne que trouverait Alecto Leyan, celle qu’elle s’était juré de retrouver. Et d’avoir à sa botte, le Hollandais Volant et le Black Pearl. Autant faire une pierre deux coups. Si ces deux navires étaient au service de la Compagnie des Indes, comme autrefois, plus personne ne se liguerait contre eux, et la piraterie ne serait qu’un vague souvenir, comme il aurait du l’être depuis longtemps. Bien sûr, convaincre l’intéressée ne serait pas chose facile…Mais des arguments, des propositions, des négociations, Bella en avait. Et cette Swann ne pourrait qu’accepter, qui refuserait l’aide du Gouverneur de Port Royal ?...Même une aide manipulatrice.
Alecto marchait d’un pas décidé et traversa les sombres couloirs du navire jusqu’au pont, où elle emprunta une longue-vue d’un soldat au passage, la dépliant et se postant devant la rambarde du navire. Elle y jeta un œil et vit bien clairement le feu émaner d’une quantité assez impressionnante de bois. Pour vouloir attiser et faire venir les ennemis il fallait être fou et inconscient. Inconsciente et bornée. Oui, cette femme devait l’être, vu les sourcils froncés de son adversaire ; le regard fixé vers l’horizon, d’où une somptueuse île des caraïbes se dessinait au loin. Le ciel était propice à un SOS, un magnifique ciel clair et dégagé, d’une bleuté limpide comme de l’eau de roche ; parsemé de nuages. La chaleur était ambiante, une température idéale l’eau de l’océan devait être un régal, et y faire un petit saut aurait tenté plus d’une personne. Mais sur le pont de l’Emperor, l’envie de s’amuser ou de faire un break était impensable et inexistant, tous parlaient entre eux, se criaient dessus par moments, vêtus de leurs uniformes sombres désignant les fidèles de la Compagnie des Indes. Ceux qui s’étaient embarqués dans cette galère, dans la guerre imminente entre les deux partis. Les pour la piraterie et les contre la piraterie. Inutile de vous dire dans quel camp était miss Leyan, ce serait un sacrilège. Miss elle l’était, richement habillée pour le prouver, mais à sa manière, vêtue pour cette escapade maritime d’un corset qui se prolongeait jusqu’à la taille où du tissus qui lui servait de bas de robe reprenait le flambeau ; pour faire un peu plus « soldat » elle avait une courte veste aux gros boutons jaunes or par-dessus son corset, de couleur bleu marine, avec des fleurs de lys noirs cousus comme motifs. Ses cheveux blonds qui auraient pu rivaliser avec une perruque de noble, du à la blancheur de son blond étaient laissés à l’air libre, ondulant sur ses épaules nues.
Deux jeunes soldats se trouvaient non loin de la lady et mentionnaient à nombreuse reprises que les personnes qui avaient allumés le feu s’avéraient être des pirates, et qu’ils devaient être suicidaires pour provoquer la Marine Royale. A peine la jeune femme eut-elle déplié sa longue-vue qu’un lieutenant s’approcha d’elle et se plaça à ses côtés, regardant l’île d’un air songeur. Il avait écouté attentivement les dires de ces deux benêts et en venait à une conclusion peu glorieuse.
« Des suicidaires ? » « Je doute qu'ils soient assez fous pour cela; de plus on peut exclure la possibilité d'un groupe, une seule personne suffirait à rassembler cette quantité de bois » « Il s’y est donc prit seul ? » « Ou elle »
L’homme ne répondit pas et regarda instinctivement l’île et la jeune femme. Cette dernière gardait un visage neutre, mais c’était trompeur.
« Lieutenant, informez vos hommes du nombre de rescapés, qu’ils croient avoir affaire à toute une armée »
Trancha-t-elle sur un ton nonchalant, désignant l’île avec sa longue-vue tout en se dirigeant vers le centre du pont, où l’agitation battait son plein ; le lieutenant venait de donner les prochains ordres, obéissant aux indications de son patron. Qu’ils croient donc à toute une armée de pirates fraîchement débarqués, cela provoquera l’excitation en temps de guerre, et la certitude que le ou la pirate se verra les mains enchainées par des fers aux geôles du fort de Port Royal, en attendant son exécution. Exécution que la capitaine confirmera de sa jolie signature encrée et du sceau de l’EITC. Il faut dire qu’à ce moment précis, la grande dame à la chevelure d’un blond blanc souriait mesquinement, plongeant son regard dans sa nouvelle pièce, sa future pièce d’échiquier, qui l’attendait bien patiemment dans son île. L’Emperor longeait les côtes jusqu’à se poster sur la plage, une foule de soldats descendirent, tous armés et se dirigèrent vers l’origine de ce feu, le tas de bois amassé là ; suivis de loin par quelques soldats, le lieutenant Gilette et lady Leyan.
{Me voilà ma 'tite Lizzie =) Je t'ai mit de la musique XD}
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| | | Elizabeth S. Turner ~Co-Admin | Le monde change, je me battrai pour survivre~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Jeu 24 Avr - 15:04 | |
| Un temps parfait pour un appel à l'aide. Comme si c'était fait exprès. Comme si Elizabeth avait tout bien calculé et prémédité, alors que c'était faux... Dans sa vie, la jeune Turner avait souvent été aidée de la chance, et cette fois encore, elle n'y loupa pas. Même si ça chance a un don spécial pour la mettre dans des situations insoutenables.
" Ils sont déjà là... "
Un murmure sourd derrière le fracas des vagues sur le sable trop chaud. Un regard lointain s'attardant sur un navire dont elle avait presque oublié la signification. Elizabeth n'en croyait pas ses yeux et hésita à penser à une hallucination. Cela faisait des jours qu'elle n'avait pas vu de bâtiment si grand qu'elle se demandait encore si elle ne se trompait pas. Malgré son trouble vis à vis des personnes logeant dans le bateau, elle fut tellement soulagée qu'elle ne put retenir un cri de joie effaré. Le sourire aux lèvres, elle commença à battre des bras en surveillant son feu de bois. Mais en même temps... Un horrible pressentiment la hantait... Un navire de cette taille, sans cri de guerre tonitruant, sans perroquet disgracieux, sans drapeau noir. Le sourire d'Elizabeth se figea soudainement, ses bras retombèrent lourdement sur le sol, et son regard se fixa. Non, ce n'était pas un navire commerçant, mais bien la Compagnie des Indes. Elle l'avait voulu, l'avait espéré, mais n'y avait jamais réellement cru. D'une part, elle en fut flattée, mais dérouta ses pensées au moment même où une armada descendit du navire étranger. Elizabeth hésita un instant à courir vers la forêt, mais y renonça. De toutes manières, elle se ferait rattraper. l'île était que trop peu imposante. Mais qui était-elle ? Le Capitaine Swann... Elizabeth fixa les visiteurs tant attendu, une main posée sur son épée. Le vent balayé sans scrupule ses cheveux que son tricorne retenait encore. Son regard semblait être près à se laisser faire jusqu'à un certains temps. En même, peut-être qu'ils ne savaient pas qui elle était... Ce dont elle doutait. Si la Compagnie des Indes avait été en deuil pour le commandement de Lord Beckett, il avait dû se ressaisir et ne manquait pas de Gouverneur sournois... Comme cette femme et son lieutenant que se rapprochait. Elizabeth les avait peut-être déjà vu, mais le regard de cette femme lui parlait amèrement. Même Beckett n'avait pas un regard si déstabilisant. Inutile donc d'engager les hostilités...
« Gouverneur... »
La jeune femme salua sa rivale en un sourire dépourvu de joie. Elle remarqua sans grands doutes que l'armada qui suivait les deux dirigeants n'était pas venue juste pour la saluer. Mais bien pour autre chose... En voyant le sourire sur leur visage sec du au vent âpre de l'air marin, Elizabeth devina qu'ils savaient très bien qui elle était. Et qu'elle ne pouvait plus se servir de son rang pour se sortir de pareilles histoires. Elle hésita à sortir son sabre de son fourreau, mais se mordit les lèvres a une telle pensée. Avec un tel dénouement, elle était bonne pour la potence... A moins que...
« Je ne pense pas que votre visite a pour but de me sortir d'ici pour libérer ensuite...»
Elle marqua une pause en voyant l'air borné des soldats qui hésitaient encore à sortir leurs armes. Tout ce monde pour elle seule ? pensaient-ils vraiment qu'elle n'était pas seule sur cette île ? Elizabeth s'approcha alors de la femme au regard insoutenable et affligeant, en lui rendant son dégoût profond. Elle montra ses hommes du menton en lui jaugeant :
« Ils attendent vos ordres... » [HJ: Merci pour la musique et pour ton RP x3] | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Jeu 24 Avr - 16:27 | |
| Son visage était partagé entre deux sentiments, celui de la victoire, la satisfaction d’avoir trouvé sa proie, mais en même temps, les regrets, la rancune était bel et bien présente. Comment des personnes défendant l’Angleterre pouvaient mourir pendant que les hors-la-loi profitaient pleinement de ce qu’ils appelaient la liberté ? Tssk. Liberté, foutaises. Bientôt, ils regretteront tous leurs actes et même leurs supplications, leurs excuses ne changeront rien. Mais en attendant, il fallait régler un problème majeur, et commencer ce qu’on appelé, le « marchandage »…Voyons si cette pirate était aussi bonne en matière en négociation et en pourparlers qu’elle le prétendait. Et de là, de sa vue qui s’agrandissait à vu d‘œil, l’île s’offrait à elle, un somptueux paysage tropical, mais pas assez profond pour que la rescapée ne tente une course poursuite, de toute façon elle se ferait vite rattrapée. L’île était petite comparée à certaines. Et puis, la Gouverneur avait quelque chose en tête. Elle rejoignit donc avec quelques soldats qui se trouvaient en arrière, dont Gilette, celui qui s’occupait auparavant de lire les actes d’exécution avant chaque exécution de pirates. Un rescapé de l’Endeavour.
« Mademoiselle Swann… » répondit-elle au « salut » de la rescapée, un sourire hypocrite aux lèvres, en se rapprochant de la pirate, encerclée par de nombreux soldats qui hésitaient encore entre sortir leurs armes ou non. Incapables.
« Baissez vos armes soldats » ajouta le lieutenant, comme pour répondre aux pensées du Gouverneur.
Les soldats de la Compagnie des Indes baissèrent immédiatement leurs armes, certains les rangèrent. Le regard de la jeune femme dévia d’Elizabeth à Gilette puis les soldats, comme en proie à un profond dilemme. Comment aborder la chose ? D’ailleurs Elizabeth était loin d’être stupide, même loin d’être naïve, comme elle le prouvait en mentionnant que le but du navire n’était pas de la sauver. Loin de là même. Ils étaient là, pour négocier. Négocier quelque chose qui demeurait dans l’esprit de la lady, un mythe, une légende antique des mers, quelque chose qu’elle n’avait jamais pu voir de ses propres yeux, mais seulement entendu. Quand la brune se rapprocha et jugea les soldats du menton, lui signalant qu’ils attendaient ses ordres, elle en esquissa un sourire. Un de ses sourires qui vous aurez donné envie de la baffer. Sourire aussi mesquinement dans une situation pareille, c’était ironique, hypocrite, car elle savait ce qui allait se dérouler après, elle avait tout planifié dans son esprit stratégique, le déroulement de la « coopération » d’Elizabeth Swann…Cette femme n’avait pas le choix et se devait de se plier un minimum aux « conseils » et propositions de la lady si elle tenait à la vie. Mais les explications vont venir…Miss Leyan jeta un regard vers son lieutenant qui avait bien entendu été informé des procédures à effectuer une fois sur l’île, il s’adressa donc à ses soldats.
« Fouillez moi cette île ! Et dépêchez vous ! »
Ils s’exécutèrent et se dirigèrent vers le centre de l’île, leurs armes sortis, et au pas de course. Près du tas de bois, sur la plage, il ne restait qu’Elizabeth, Alecto, et le lieutenant. C’était suffisant. Alecto s’approcha un peu plus de la Swann, de manière à ce que seuls quelques centimètres les séparent, elle rétorqua donc, sur un ton doucereux et mesquin.
« C’est un réel plaisir de vous rencontrer…dans de telles circonstances » ce n’était pas vraiment ironique, elle avait eu hâte de faire la connaissance de la fille de l'Ex-Gouverneur, « Dites moi, croyiez vous aux légendes qui peuplent ce monde, miss Swann ? »
Une question tout bonnement superficielle et intriguant, pourquoi lui demander ça d’ailleurs ? Il y avait mieux à dire, comme ce qui allait arriver à Elizabeth. Mais c’est cela le mystère, tout allait se jouer dans la réponse de la brune, sa vie y compris. Alecto avait toujours obtenu ce qu’elle désirait, et là ce qu’elle désirait le plus au monde…Seul le précieux compas de Jack pourrait le dire, ou plutôt le montrer, au-delà des mers, au-delà des océans…
{De rien =) J'adore la musique je me la passe en boucle xD} | |
| | | Elizabeth S. Turner ~Co-Admin | Le monde change, je me battrai pour survivre~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Jeu 24 Avr - 18:42 | |
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Un feux sourire de calme et de plat. Une fausse joie caché derrière un regard mesquin... Elizabeth savait le faire elle aussi, mais elle n'était pas dans la bonne position... Le cœur de William était là, à la portée de ces satanés indépendants ! Il ne fallait pas qu'ils le trouvent, et ils ne le trouveraient pas. Ils ne pouvaient pas... A moins qu'ils soient suprêmement intelligents, la Gouverneur n'avait aucune chance de trouver le précieux coffre sans l'aide de la Gardienne. Elizabeth savait des choses sur cette île que la Compagnie des Indes, elle, ne savait pas.
« Fouillez moi cette île ! Et dépêchez vous ! »
Elizabeth déglutit difficilement puis inspira un grand coup. Il fallait pas qu'elle voit son malaise... Elle ne devait pas même penser que le coeur de William était ici... Peut-être même qu'il n'y était plus. Mais dans tous les cas, pour l'instant, il était en sécurité. C'était le principal. Elizabeth lui avait fait une promesse... Elle garderait son cœur jusqu'à sa mort, et elle ferait tout pour y veiller le plus qu'elle y pourrait. Elle avait fait une erreur en ramenant la Compagnie jusqu'ici, mais elle n'en ferait aucune qui lui serait fatale. De toute manière, ils se devaient de la garder envie jusqu'à ce qu'il trouve le coffre. Elle avait encore le temps d'établir un plan... Et au pire des cas, de demander l'asile grâce aux pourparlers. Les soldats fouillaient chaque parcelle de terre comme si leur vie en dépendait. Chaque tas de sable était sauvagement retourné, chaque brindille arrachée et chaque végétal déterré. Elizabeth hésita à rire de leur naïveté flagrante, mais préféra garder sa sérénité et surtout son calme. Les négociations commenceraient, et celle d'un pirate ne sont pas toujours aussi cocasses qu'il paraît.
« C’est un réel plaisir de vous rencontrer…dans de telles circonstances » Elizabeth passa sa langue sur son palais, en essayant de garder son calme jusqu'au bout. Non pas qu'elle soit énervée, mais le ton de la Lady donnait une infâme envie de se jeter à l'eau. « Dites moi, croyiez vous aux légendes qui peuplent ce monde, miss Swann ? »
Elizabeth fronça les sourcils, totalement surprise de la question précédente. Elle savait très bien que se genre de conversation allait être engagée, mais cette entrée était tout bonnement inutile. La Commodore doutait-elle de la légende concernant le Hollandais Volant ou de l'existence du coffre ? Ou bien était-ce tout bonnement une stratégie... Peut-être Alecto ne savait rien sur le cœur de William... La nouvelle Turner se redressa sur ses jambes et renfonça son tricorne sur ses cheveux ondulés par le temps.
« Tout dépend de ce que vous appelez "légendes" Gouverneur... »
Elizabeth avait lancé ses mots sans aucunes arrières pensées vis à vis des connaissances de son interlocutrice. Elle savait très bien qu'un Gouverneur se doit d'avoir été à bonne école... Elle lança un regard amusé vers les soldats toujours en quête de ce qui pouvait très bien être le cœur de William.
« Autant me le demander directement... Vous perdriez moins de temps. »
Un nouveau sourire éclaira le visage de la jeune femme, dépourvu de joie, mais plutôt de hargne. La Hargne d'avoir le dernier mot. Elle recula alors de la Gouverneur, le regard fixé sur le bâtiment de la Compagnie. Y avait-il des soldats à bord ? Ou était-il sans surveillance ?
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Jeu 24 Avr - 20:28 | |
| Pendant que les soldats s’empressaient de fouiller la moindre parcelle de sable, cherchant quelque chose qui aurait un rapport avec un coffre et qui aurait put satisfaire grandement la Gouverneur. Une petite lutte verbale pointait le bout de son nez près de la plage. Elizabeth cherchait à avoir le dernier mot à cette conversation, à moins que ce ne soit Alecto. Qui attendait patiemment et férocement que cette pirate lâche le moindre mot concernant le coffre, bien sûr, lui dire carrément ce qu’elle recherchait serait peu …subtil selon elle. Alecto recherchait surtout à paraître importante, intransigeante dans ses mots, afin de déstabiliser son adversaire et avoir le dessus sur des possibles marchandages. Bien que déstabiliser son adversaire, elle y arrivait rien qu’avec son regard pénétrant, envoûtant et moqueur. On sentait rien qu’en la regardant dans le blanc des yeux, que ce n’était pas une enfant de cœur et qu’elle était capable de tout, comme du pire pour atteindre ses objectifs, la cruauté sans égal de l’humain…Une quête pour le pouvoir, la gloire, la richesse. Tous les nobles se comportaient comme cela, enfin presque tous, ils n’osaient pas se salir les mains et ne se seraient jamais embarqués dans la Compagnie. Des incompétents qui ne pensaient qu’à faire la fête, à boire, à manger, à duper les gens et à se servir d’eux. Elle au moins, se servait de son entourage méticuleusement, elle prenait son temps et trouvait toujours une utilité à qui que ce soit…
« Tout dépend de ce que vous appelez "légendes" Gouverneur... »
Elizabeth venait de répondre, elle cherchait à attiser la curiosité de son interlocutrice ; en gardant le secret pour elle. La jeune brune n’était pas stupide et devait très bien avoir compris où Alecto voulait en venir, c’était évident. Cependant, il y avait une faille à tout, et ce qu’Alecto disait connaître, n’était pas tout à fait vrai, elle ignorait bon nombre de choses, sur cette île, sur ce coffre, son contenu. Tout ce que la lady pouvait se vanter de savoir, c’est qu’avec ce cœur, on pouvait contrôler le Hollandais Volant et ainsi avoir à sa botte les océans. Mais, tout ce que la jeune femme connaissait de plus sur cette antique légende, était que le cœur du précédent capitaine du Hollandais était Davy Jones ; désormais, le jeune Turner avait cette lourde tâche…Par contre, comment était-il passé de pirate à capitaine du plus grand navire des caraïbes….ça cela demeurait un mystère dans son esprit. Néanmoins, étant très calculatrice elle trouverait bien le secret de ce cœur du mort, et tâcherait de garder le silence concernant les choses qu’elle ignorait…
« Une légende…que vous connaissez très bien… Elizabeth » répondit Alecto, en prenant un ton un peu plus silencieux, plus calme, elle parlait à voix basse et seule la pirate pouvait l’entendre, du à la proximité des deux jeunes femmes. « Une antique…légende…qui coûta bien des vies, y compris celle de votre regretté père… » poursuivit-elle, détachant ses mots avec une certaine lenteur.
Le pauvre lieutenant était complètement mis à l’écart et ignorait de quoi elles pouvaient bien parler, il n’en savait pas plus sur ce que recherchait la lady dans cette île. Quelque chose que les soldats ne semblaient pas trouver…Vu leurs mines dépités et leurs regards inquisiteurs, ils avaient juste eut l’ordre de trouver un coffre, mais c’était comme chercher une aiguille dans une meule de paille. Impossible à trouver, Elizabeth l’avait très bien caché et ne dirait jamais où il se trouvait ; Alecto en était certaine. Il fallait accélérer les choses et en venir droit au but, comme d’ailleurs elle lui fit remarquer, moqueusement.
« Autant me le demander directement... Vous perdriez moins de temps. »
A l’écoute de la réponse d’Elizabeth, un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la lady, la pirate était maligne et intelligente, la manipuler ne serait pas chose facile pour Alecto. Mais elle avait tout son temps et si elle avait le déclencheur, quelque chose qui ferait pencher la balance en sa faveur, tout serait beaucoup plus simple.
« Pour faire court, très chère. La Compagnie des Indes requiert vos services. Si vous collaborez, je vous promets qu’il ne vous arrivera rien…de fâcheux. Dites-moi où se trouve ce que vous cachez avec tant de ferveur... » elle fit une petite pause pendant quelques secondes et toujours avec son sourire amusé, enchaîna, « Le coffre du mort… » | |
| | | Elizabeth S. Turner ~Co-Admin | Le monde change, je me battrai pour survivre~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Dim 27 Avr - 2:39 | |
| L'air méprisable d'Alecto se faisait de plus en plus dérangeant et indiscret. On aurait dit qu'elle savourait une bataille gagnée d'avance, et Elizabeth s'en mordait les doigts. Non, la Gouverneur n'avait pas toute les cartes. Car un coffre, c'est bien. Mais sans les clés, c'est inutile.
« Une légende…que vous connaissez très bien… Elizabeth » Elle n'était pas même agacée. Elle restait calme et assurée devant les regards hésitants, et persistait son interrogatoire. Mais la jeune Turner ne dirait rien. « Une antique…légende…qui coûta bien des vies, y compris celle de votre regretté père… »
Un nœud enserra l'estomac d'Elizabeth, puis remonta jusqu'à sa gorge... Un souvenir, une brume épaisse, la nuit. Son père, dans une barque, tenait une lanterne qu'il tendait en fixant un point invisible. Le courant le menait vers là où seul les morts pouvaient aller. Elle se revit crier après lui en lui lançant une corde. Mais la mer sans vague l'emporta sans qu'il n'essaya de se raccrocher au monde des vivants.
« Pour faire court, très chère. La Compagnie des Indes requiert vos services. Si vous collaborez, je vous promets qu’il ne vous arrivera rien…de fâcheux. Dites-moi où se trouve ce que vous cachez avec tant de ferveur... » Elizabeth aurait pu lui lancer un sourire ironique. Mais sa place était au silence. « Le coffre du mort… »
La jeune femme toisa le gouverneur avec désobligeance. Mais la jeune Turner savait se contenir et le sourire hypocrite d'Alecto n'était d'éphémère. Elle ne pouvait croire qu'un fugace instant que sa seule carte lui permettait de gagner. Mais la balle était dans son camps. et Elizabeth n'avait qu'autre choix de lui donner l'emplacement du coffre. De toutes manières, elle avait très peu de chance pour que la Gouverneur ne trouve pas le cœur par ses propres moyens. Il lui faudrait certes plus de temps, mais la jeune Turner ne serait plus là pour prévenir William. Elle n'avait donc pas le choix. Son visage restait partagé entre deux sentiments. Celui de trahison, et celui de survie... Mais dans les deux choix, elle avait fait une erreur et la seule manière de les réparer était de pouvoir prévenir. Or, de rester en vie. Elizabeth plongea alors son regard dans la mer cristalline, laissant nettement apercevoir le reflet du soleil brûlant. Elle plissa les yeux sous la lumière qu'un nuage libéra en son passage, puis décida de faire durer la conversation. Voir les soldats suer au soleil en fouillant chaque parcelle de sable était assez risible. Autant faire durer le plaisir...
" Vous êtes autant coincée que moi Gouverneur... Mais je préfère que la bataille soit faite à la loyale. Nous partirons tous avec des chances égales de ce fait. Même si la loyauté ne doit pas faire partie de votre vocabulaire recherché. " Elle détacha lentement ses mots, sans pour autant trop les articuler. Mais lancer des pics n'étaient pas vraiment sa nature, et l'ambiance oppressante commençait à se faire sentir. " Et je peux vous assurer que ça ne garantira pas votre victoire... "
Tout en parlant, la jeune femme s'était dirigé vers ce qui devait être une source. Asséchée, Elizabeth avait pu y placer le coffre tout en étant sûre de le retrouver. Et aujourd'hui, elle le déterrait dans des conditions absurdes et immorales. mais il le fallait. Elle tapa le sable humide de la paume, puis hocha la tête en signe de contestation. Il était là. Mais elle hésita à nouveau avant de siffler les soldats... Elle pouvait toujours courir, fuir vers le bateau et attraper une barque en comptant sur l"aide de ses bras... Mais non, c'était trop tard. Elle trouverait une solution. Elle devait trouver une solution. Et pour l'instant, ce fut le choix le plus plausible qui l'emporta.
" Il est ici ... Le cœur de mon mari... "Sa respiration s'accéléra soudainement. c'était la première fois qu'elle nommait Will comme étant son mari... Et pourtant c'était la vérité. " Et vous ? Êtes-vous fiancée ? Non... Sinon vous me comprendriez... "
Elle laissa difficilement échapper ses derniers mots. Ses sentiments lui nouaient la gorge, et s'envolèrent là où passa la brise... | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Dim 27 Avr - 4:04 | |
| A voir le visage d’Elizabeth, Alecto aurait parié que cette dernière se divertissait à voir les soldats de l’EITC° fouiller chaque parcelle de terre sous ce soleil brûlant qui en aurait fatigué plus d’un. Mais tant qu’ils ne trouveraient pas ce que la lady convoitait tant, ils ne s’arrêteraient pas, peu importe la température ; qu’il neige, qu’il pleuve, que ce soit la canicule comme en plein désert…Non, cette femme n’est pas cruelle, elle à juste un penchant pour la cruauté dont les hommes sont capables pour atteindre leurs objectifs. Que cela se sache, les personnes sûres d’elle, qui savent utiliser leur tête et jouent sur leurs relations, leur influence au sein de la société, et restent des calculateurs confirmés ; sont les personnes dignes d’intérêt et à côtoyer afin d’enrichir son vocabulaire. Et Miss Swann n’en faisait malheureusement pas partie pour elle, quel dommage, côtoyer quelqu’un comme Alecto Leyan l’aurait tiré d’un bon nombre de faux-pas…Personne, j’ai bien dit personne, ne pouvait lui refuser quoi que ce soit, tellement elle était influente, et assez maligne pour arriver à ses fins. Mais bien sûr, son côté irrésistible et séduisant prenait une grande place dans son CV…
" Vous êtes autant coincée que moi Gouverneur... Mais je préfère que la bataille soit faite à la loyale. Nous partirons tous avec des chances égales de ce fait. Même si la loyauté ne doit pas faire partie de votre vocabulaire recherché. " Alecto tiqua, finalement, enfin, ses sourcils se froncèrent et son air moqueur disparût pour laisser place à l’irritation et la contrariété " Et je peux vous assurer que ça ne garantira pas votre victoire... " Qu’est ce qu’elle connaissait sur la victoire ? Tout se gagnait avec stratégie, on ne remportait pas une bataille en jouant les bons samaritains et en étant loyaux, loin de là. C’est en manipulant les autres et en jouant sur leurs points faibles qu’on y arrivait…
Ah ah ! Qu’est ce qu’il ne fallait pas dire…Alors ainsi, elle n’était pas « loyale » ? Certes…C’était vrai. Quand est-ce que les gens comprendront qu’être loyal ne sert strictement à rien ? On se laisse abuser et manipuler facilement. Mais c’était en la faveur d’Alecto, si Elizabeth était comme ça, ce sera plus simple…Les personnes comme la jeune Swann sont toujours celles qui dépendent de quelqu’un et qui ont des personnes chères dans leur cœur. Des personnes qu’il ne faudrait pas leur enlever…Oh non. Jamais l’idée de faire du mal à l’entourage de la brune n'était venu à l’esprit, si comploteur, de Leyan. Enfin…Employons le terme « effleurer » plutôt. Pour avoir cette victoire tant désirée, Alecto était prête à tout, à tout tenter. Et elle savait ce qu’elle faisait et par quel moyen cette victoire lui sera offerte. C’est en agissant comme ça que tout s’arrêtera. Comme dans une partie d’échec, et là on pouvait dire « Echec…
" Il est ici ... Le cœur de mon mari... " Alecto avait suivit les moindres mouvements d’Elizabeth, d’un air inquisiteur, observant l’endroit où elle se postait ; le cœur du mort se trouverait donc…enterré ici ? Quand elle employa le terme « mari », la lady en aurait presque réprimé un sourire moqueur, le mari partit en mer pendant dix ans pour un jour sur terre…quelle tragédie. " Et vous ? Êtes-vous fiancée ? Non... Sinon vous me comprendriez... " Son visage s’assombrit légèrement à l’entente de cette question…bien trop familière.
Et mat. » Pour Elizabeth. Fiancée…Un mot bien lointain et qui sonnait faux. Non, jamais elle n’avait eu cette opportunité. Qu’est ce que cela changeait ? C’est vrai qu’à son âge cela serait passé pour un scandale…Mais au fond, sa vie n’était qu’un scandale en lui-même, et son ambition était si grande qu’elle se désintéressait totalement de tout ce qui l’entourait. Mais maintenant…ayant atteint son but, qu’est ce qui lui restait…Pour certaines, être fiancée ou mariée était le plus beau jour de leur triste vie, et elles rêvaient toutes de grandes robes blanches, de banquets somptueux et d’un époux honorable. Dans le cas d’Elizabeth, l’époux n’avait rien d’honorable, c’était un lâche, un pirate. Étrangement, elle ne pu dire quoi que ce soit, Elizabeth la traitait un peu d’insensible sans cœur qui ne comprendrait jamais les sentiments humains. Comprendre, comprendre quoi ? Etais-ce sa faute à elle si l’idiot qui sert de mari à cette bourgeoise déchue était recherché et condamné à errer à jamais sur les mers ? Elle…n’y était pour rien et…ne comprendrais certainement jamais.
« Vous savez, dans la vie, il y a deux types de personnes. Les passifs, ceux qui laissent le destin guider leurs pas et se contentent de tout ce que ce même destin leur offre, pour eux un simple mariage est une bénédiction. » Alecto s’était avancée vers Elizabeth, seule, le visage embrumé dans une profonde amertume « Et, il y a les ambitieux, des personnes qui ne laissent en rien le hasard ni la chance faire d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui. Quitte à tout perdre, que ce soit sur le plan social, financier, ou relationnel… » Ses derniers mots, elle les murmura presque, sur un ton grave, glacial et tellement froid…comme une porte claquant sous un vent d’hiver.
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| | | Elizabeth S. Turner ~Co-Admin | Le monde change, je me battrai pour survivre~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Lun 28 Avr - 20:36 | |
| Elizabeth regardait la motte de terre qui cachait encore le coffre du mort. Elle le fixait sans le voir, en devinant ses palpitations qui résonnaient dans le sol étouffant. Elle ferma alors les yeux, et imagina un instant que tout ça n’était qu’un simple rêve. Que William et l’équipage l’attendait, et qu’elle était juste venue chercher un coffre. Un coffre sans valeur… Elle rouvrit alors les yeux quelques secondes plus tard, quand elle se rendit compte que son père n’était plus là pour effacer ses bêtises. Elle passa sa main dans ses cheveux pleins de sable, les secoua vivement en laissant tomber les grains blancs dans leur élément, sans qu’on put savoir d’où ils venaient de tomber. Son regard se porta à nouveau sur l’océan infini, où l’horizon devenait brume dansant sous la chaleur du mois d’avril. Elle voulut courir, nager jusqu’à l’Emperor puis s’évader loin de cette île, loin de Leyan… Mais jamais elle ne pourrait diriger un tel navire seule, et la fatalité l’emporta. Elle était seule.
« Vous savez, dans la vie, il y a deux types de personnes. Les passifs, ceux qui laissent le destin guider leurs pas et se contentent de tout ce que ce même destin leur offre, pour eux un simple mariage est une bénédiction. » Une ombre glaciale s’était approchée d’Elizabeth sans que la jeune Turner ne s’en rende compte. On aurait crut qu’elle flottait dans les airs et son teint pâle lui donnait un air de fantôme…. « Et, il y a les ambitieux, des personnes qui ne laissent en rien le hasard ni la chance faire d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui. Quitte à tout perdre, que ce soit sur le plan social, financier, ou relationnel… » Ses mots se perdirent en murmures dénués de chaleur, et Elizabeth ne put retenir un frisson devant Alecto qui semblait noyée dans l’amertume. La jeune Turner plissa les yeux, et prit la parole.
« Il y a aussi les faibles qui arrivent à se convaincre qu’ils sont les meilleurs… Mais ils sont faibles… Regardez ce cher Becket. Il a réussit à avoir le Hollandais Volant sous son commandement… » Elizabeth marqua une pause, puis continua en baissant la voix. « Mais son naturel l’a rattrapé… » Elle mima un plongeon avec sa main… « Plouf ».
Elle avait presque craché son dernier mot sur le Gouverneur, qu’elle fixait intensément, comme pour enfin cerner le personnage. En vain. Lady Alecto Leyan était une femme complexe et opaque. Son air neutre et ses sourires déstabilisant ne permettaient qu’une seule analyse.
« Vous me faites presque peur Gouverneur. Mais je dois dire que vous me décevez... »
Elizabeth laissa sa phrase en suspens, puis repartit vers le coffre. Elle s'accroupit près du tas de sable, puis commença à creuser de ses mains sèches. Elle ne laisserait pas ces toutous de l'EITC porter le trésor comme trophée. Non, elle pouvait très bien se débrouiller seule. Elle gratta alors le sable pendant quelques minutes, puis arriva enfin jusqu'au métal. Elle le sortit du sable humide, puis se releva en se tournant vers Alecto. Elle lui lança un regard nonchalant et lui lança le coffre.
« Vous avez 1 point Gouverneur... Mais vous avez déjà joué toutes vos cartes, alors qu'il me reste mes jokers...»
Elle n'eut pas vraiment envie de lui lancer des pics. Elle préféra attendre la suite des évènements, et passer à la case "animosité" dès que ce serait le moment. Un des soldats de l'EITC avait surpris la conversation des deux jeunes femme, et c'était déjà arrêté de fouiller. En voyant que leur dirigeante avec le coffre, les autres s'arrêtèrent également et un courageux osa une approche. "Décevant". Elizabeth s'attendait à retourner sur le bateau... La suite, elle ne savait pas... Ce qui était sur, c'était que le trajet risqué d'être mouvementé et la jeune pirate ne se laisserait pas faire... De toutes manières, une monnaie d'échange est toujours en sécurité. | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Lun 28 Avr - 22:24 | |
| « Il y a aussi les faibles qui arrivent à se convaincre qu’ils sont les meilleurs… Mais ils sont faibles… Regardez ce cher Becket. Il a réussit à avoir le Hollandais Volant sous son commandement… » Alecto haussa un sourcil à l’entente de ce nom et du Hollandais Volant, quel était le rapport ? Hum… « Mais son naturel l’a rattrapé… » Qu’est ce qu’il faut pas entendre… « Plouf ». Lâche.
Grincement de dents. Envie de meurtre. Regard froid et haineux. Pour qui elle se prenait. Cette…femme se permettait tout, et manquait de respect aux morts. Attendez voir ; elle lui en foutrait des « plouf ». Il n’était pas faible, et il n’y avait pas de rapport avec elle non plus, la Compagnie n’était pas cataloguée dans cette catégorie, non, hors de question. Jamais Alecto n’aurait envisagé dans son plan, ou dans son film, le film de sa vie, qu’Elizabeth aurait rétorqué de cette manière ; d’ailleurs elle n’aurait jamais pensé que la brune répondrait face aux paroles acides de la lady. Personne ne lui parlait ainsi d’habitude, personne ne lui parlerait ainsi. Sous peine de finir… « plouf ». Rien qu’à cette pensée, elle en eut envie de vomir ; quelle insolence pour une personne en difficulté…Une insolence qui lui coûtera bien plus que la vie. Pourquoi tuer quelqu’un. Il n’y avait aucun mérite, car la victime ne souffrait pas. Alors que le seul moyen pour vraiment faire souffrir quelqu’un, serait de lui enlever ce qu’il avait de plus cher dans son pitoyable cœur…
« Vous… » Siffla-t-elle, se retenant de se jeter sur Elizabeth. Elle ne put que murmurer ce mot, avec toute la rage dont elle était capable, la tension était palpable, sa tension.
« Vous me faites presque peur Gouverneur. Mais je dois dire que vous me décevez... » Son visage resta de marbre, bien que les signes d’un énervement comblaient cette indifférence mortuaire. Elle la décevait ? Que voulait dire Elizabeth par-là…On ne lui avait jamais dit ça.
Alecto faisait son travail, c’était rendre justice. La lutte contre les pirates. Pourquoi personne ne comprenait ça, ne comprenait que c’était dur. De prétendre vouloir faire la loi alors qu’on en doutait sérieusement à chaque instant de la journée ; comme là, elle sortait de ses gonds, elle voulait s’énerver, déblatérer des paroles cassantes familièrement, sans faire attention à sa manière de parler ni d’agir. Elle voulait prendre une arme, n’importe laquelle, une épée ou un pistolet et ôter la vie de celle qui la provoquait au plus haut point. Comme cette femme avait ôté bon nombres de vie en agissant comme une lâche avec ses confrères. L’Endeavour allait gagner, il aurait dut gagner. C’était forcé…Toutes les chances du côté de la Compagnie, comment…quelque chose d’aussi imprévisible avait pu arriver. Mais en y réfléchissant, la réponse, Alecto la trouvait facilement. Le problème ne venait pas de la Compagnie ni de Lord Beckett. Tout été parfait de leur côté. Le problème, c’était le Hollandais Volant. C’était de la triche. Deux contre un. Décevant…Si ce navire n’était pas intervenu, l’Endeavour aurait remporté cette bataille qui était gagnée d’avance ! Le Black Pearl n’aurait pas tenu le coup. Mais il a fallu que cet abruti s’en mêle…Celui qui servait d’époux à Miss Swann. Oh non, Miss Turner plutôt. Tssk. Ce n’est que partie remise…
Pendant que la jeune femme jurait intérieurement contre sa « rivale », cette dernière déterra d’elle-même le coffre du mort…Mais étrangement, ça ne lui faisait rien de voir l’objet de ses convoitises là, devant ses yeux bleus. Elle était rancunière, très. Et elle n’avait pas aimé la manière dont Elizabeth lui avait parlé, elle allait le lui faire regretté, foi de Leyan. La guerre, Elizabeth la voulait ? Très bien, elle serait satisfaite de voir qu’Alecto rentrerait dans son petit jeu…
« Vous avez 1 point Gouverneur... Mais vous avez déjà joué toutes vos cartes, alors qu'il me reste mes jokers...» Elizabeth avait certes raison sur ce côté-là…mais qui à dit que toutes les cartes avaient été jetées ? Il en restait une, sa carte maîtresse, la plus…sûre.
« Lord Beckett. » précisa-t-elle, en insistant froidement sur le titre. « Petite sotte, vous ne comprenez donc pas dans quoi vous vous embarquez…Vous y êtes arrivé uniquement parce que vous étiez entourée de « grands pirates ». Mais vous, vous ne servez à rien dans l’histoire. » Petit sourire narquois. « Que vous ayez été là ou non, cela n’aurait rien changé. Vous êtes faible et décevante, Elizabeth. Vous n’avez pas changé, vous n’étiez qu’une ombre, une figurante à l’époque, et vous l’êtes restée. C’est malheureux je trouve. »
Alecto fit quelques pas en avant, pour se rapprocher d’Elizabeth. Masquant sa froideur et sa rage pour un masque d’ironie et de méchanceté. Ses paroles étaient lourdes, elle ne pesait pas ses mots, et voulait touchait cette femme, la touchait au plus profond d’elle…
« Comme le dicton le dit, qui se ressemble s’assemble. » Elle arrêta sa course face à la pirate, son sourire voilant la jubilation qu’elle éprouvait à vouloir mettre un terme à tout cela. « Vous et Turner étiez destinés. Dommage que le destin en à décidé autrement. » Alecto touchait un point sensible, la séparation entre Elizabeth et Will, un adieu des plus déchirants… « Il aurait été mieux là où il s’était arrêté. Sur le Hollandais Volant, mort. Sa résurrection ne servira à rien, et vous savez pourquoi ? Parce que je compte faire en sorte que le Hollandais Volant n’est sous son commandement aucun capitaine. » Seulement, comment faire, elle n’embrochera pas ce cœur tant qu’elle ne sera sûre de rien, et cette histoire de capitaine à vie et de son cœur dans son coffre…autant manipuler quelqu’un pour qu’il accomplisse cette lourde tâche… « A tout jamais. » Ses derniers mots furent dits clairement, d’une voix solennel et arrogante. Elle cachait difficilement sa joie à cette hypothèse.
« Ne soyez pas triste, c’est de bonne guerre. » Alecto afficha un large sourire d’une arrogance qui lui sied à merveille, reprenant une phrase bien familière pour certains…Elle se retourna et compta retourner sur le navire mais juste avant, restant dos à la pirate, la jeune femme poursuivit.
Elle était remontée, et semblait plus sûre d’elle, mais ce n’était qu’une apparence trompeuse ; sa fureur était celle d’un volcan et l’eau avait débordé le vase. Personne ne manquerait de respect et dévaloriserait la Compagnie des Indes, elle-même et surtout pas son modèle.
« Qui vous à dit que toutes mes cartes avaient été utilisées ? Il me reste le final, très chère. » Le courageux soldat qui s’était avancé restait silencieux devant l’échange verbale des deux jeunes femmes. Alecto le fixa froidement et s’adressa à lui, sur un ton doucereux. « Sergent, dites au lieutenant Gilette que Miss Swann aura droit à mes quartiers. »
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| | | Elizabeth S. Turner ~Co-Admin | Le monde change, je me battrai pour survivre~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Jeu 1 Mai - 16:06 | |
| « Vous… »
Elizabeth eut envie de rire, juste un instant. Juste un instant. Fugace, puérile et éphémère. Elle s’était laissée emportée sans se retenir sur des paroles abjectes envers le Gouverneur. D’une manière, elle dégustait avec plaisir l’air outrée et à bout de calme de la femme plus âgée… Celle-ci s’était presque jetée sur la jeune Turner, qui sous l’air chaud et humide, ne put retenir un frisson. Les yeux de son interlocutrice était devenu palpable. Une brise glaciale séparait les deux femmes opposées. La sensation devenait étrange, presque frustrante. Elizabeth arqua un sourcil.
« Lord Beckett. » Ainsi, les paroles de la jeune Turner n’avaient pas laissé Alecto neutre. Bien au contraire…« Petite sotte, vous ne comprenez donc pas dans quoi vous vous embarquez…Vous y êtes arrivé uniquement parce que vous étiez entourée de « grands pirates ». Mais vous, vous ne servez à rien dans l’histoire. » Un sourire narquois se dessina au coin des ses lèvres rosées. Que pensait-elle faire ? Elizabeth n’était pas sotte, et savait très bien que le Gouverneur avait tord. Que sait-elle, d’ailleurs, de la véritable histoire ? Juste quelques rumeurs qui se sont évadées de la bouche des survivants. « Que vous ayez été là ou non, cela n’aurait rien changé. Vous êtes faible et décevante, Elizabeth. Vous n’avez pas changé, vous n’étiez qu’une ombre, une figurante à l’époque, et vous l’êtes restée. C’est malheureux je trouve. » L’intéressée laissa échapper un léger rire forcé, qui s’évapora avec la brise maritime. Son regard brilla pendant quelques secondes, juste le temps de se remémorer les paroles qu’avait lancé la Gouverneur.
Non, elle avait tord… Pour qui se prenait-elle ? Cette femme… Non, elle ne pouvait pas être normale pour acquérir tant de froideur et de cruauté, sans qu’elle ait des connaissances sur le sujet. Que savait-elle d’Elizabeth ? Rien… Elle ne savait rien du tout. Rien que de ce qu’elle avait vécu, rien des erreurs et des bons choix qu’elle avait faits ! Cette femme n’était qu’une inconnue qui essaie furtivement de s’installer dans un monde qui n’est pas le sien. Mais elle s’approchait d’Elizabeth sans se sentir gênée, sans aucune défensive. Bien au contraire, elle contre-attaquait.
« Comme le dicton le dit, qui se ressemble s’assemble. » Le sujet venait d’être abordé. Le sujet qui fait mal. Très mal. « Vous et Turner étiez destinés. Dommage que le destin en à décidé autrement. » Elizabeth soutenait son regard depuis trop longtemps. Elle le laissa tomber vers le coffre, entre les mains du Gouverneur. C’était ironique en fin de compte… « Il aurait été mieux là où il s’était arrêté. Sur le Hollandais Volant, mort. Sa résurrection ne servira à rien, et vous savez pourquoi ? Parce que je compte faire en sorte que le Hollandais Volant n’est sous son commandement aucun capitaine. » Tellement ironique… « A tout jamais. » Que répondre à cela ? Aucunes paroles ne pourraient sortir de sa bouche. Aucun son ne pourrait jaillir. Son regard était toujours posé sur le coffre, contenant une part de William. Non, jamais elle ne tiendrait 10 ans. Jamais.
« Will… » Un murmure à peine audible, un souffle qui s’éloigne, une vague d’écume qui s’éparpille. C’était tout. Un vulgaire espoir jeté à la mer.
« Ne soyez pas triste, c’est de bonne guerre. »
Un sourire, une arrogance, et même les paroles de Becket. Non, cette femme n’avait aucune chance et elle rejoindrait son prédécesseur dans la mer, avec son navire. C’était idiot. Elle était idiote. Mais elle savait trouver les arguments qui vous coupent la respiration, et qui vous force à laisser couler une larme. Mais Elizabeth ne pleurerait pas pour elle, ni pour Will. Celui qui méritera ses larmes est celui qui ne la fera pas pleurer. Et William ne la ferait jamais pleurer. Jamais. Le soldat était toujours là, et échangé quelques fois des regards rieurs, et d’autres fois plutôt apeurés par la colère de son Gouverneur.
« Qui vous à dit que toutes mes cartes avaient été utilisées ? Il me reste le final, très chère. » Elizabeth lui répondit en une grimace de dégoût, autant face à Leyan qu’à son soldat. Ils étaient tous si… inqualifiables. « Sergent, dites au lieutenant Gilette que Miss Swann aura droit à mes quartiers. » Elle avait pris un ton doucereux qui ne lui faussé pas même son naturel. Presque si on n’y voyait que du feux…
Le Serdent en question acquiesça et, en bon toutou bien dressé, se précipita vers son lieutenant pour lui annoncer les ordres. Mais Elizabeth le retenu.
« Dites au Lieutenant que les locaux convenant aux pirates me vont très bien… Je ne me sentirais pas dans mon élément entouré de rose et de froufrous… » Elle souriait. Mais son sourire était dépourvu de joie et d'amusement...
Le lieutenant était arrivé au moment où la jeune pirate avait commencé sa prise de parole. Il jeta un coup d’œil à son Gouverneur, puis, d’un geste de la main, demanda aux soldats de préparer les barques pour le retour au navire… | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] Jeu 1 Mai - 17:28 | |
| Elle avait vraiment envie de la baffer. Ce visage était trop indifférent pour le Gouverneur. Elle voulait voir sa rivale, son interlocutrice afficher ne serais-ce qu'un regard triste ou haineux, ça l'offusquait de la voir sans réponse, sans réponse à ses attentes...Elizabeth n'était pas stupide elle n'était pas rentrée dans le jeu de la sulfureuse blonde ; à son grand malheur. Ce plaisir ne lui sera pas accordé. La patience de la brune était vraiment incroyable. Qui n'aurait pas déjà craqué et aurait élevé la voix ou répondu ? Stupéfiant. Vraiment. C'était tellement ahurissant que cela devenait irritant, Alecto avait commencé le jeu, et cette femme ne poursuivait pas et feignait un murmure. Offusquant vous avez-dis-je.
« Will... » Un murmure à peine audible s'échappa de la bouche d'Elizabeth. Alecto l'avait entendu, et afficha un sourire de vainqueur. Finalement ses paroles ne l'avaient pas laissée si indifférente que cela. Alecto en était satisfaite, joyeuse. Son visage qui s'était assombrit il y a tout juste quelques minutes était revenu à un sentiment plus heureux si on pouvait dire... Ses mots avaient eu l'impact tant désiré, et Elizabeth s'efforçait de le cacher, peut être pour ne pas faire sourire sa poursuivante. Quoi qu'il en soit, c'était trop tard, Alecto était trop fière pour admettre avoir tout faux ou non. Elle savait ce qu'elle disait et tiendrait ses promesses et réaliserait ses ambitions. Quoi qu'il arrive, quoi qu'on lui demande, même si des sacrifices devaient être faits...De toute façon, elle n'avait pas de proche sur qui comptait, à part les idiots qui restaient ; mais eux, on pouvait les tuer, elle s'en fichait complètement. Des incapables voilà tout. Comme pour ces soldats de l'EITC°, pas un pour rattraper l'autre. Tous jeunes, tous naïfs, tous manipulables, tous impuissants...
« Dites au Lieutenant que les locaux convenant aux pirates me vont très bien... Je ne me sentirais pas dans mon élément entouré de rose et de froufrous... » Une frustration mêlée à de la moquerie. Si cette femme croyait que le bureau de la lady était comme elle le prétendait...Non, le luxe était son mot d'ordre, il y avait même une bouteille d'alcool posé quelque part.
S'il y avait une personne qui méritait sa place à l'EITC°… ça se saurait. Il n'y avait pas de prodige, de meneur, quelqu'un qu'on suivrait fièrement. Plus maintenant. Pas depuis un an. Les temps avaient changé, et il fallait tourner la page. Elle, s'arrangerait pour cela. Pour voir le travail de ses prédécesseurs de nouveau sur pied. La fin de la piraterie arriverait-elle un jour ? Si on s'en donne les moyens.. Des moyens peu glorieux mais efficaces. Peu importait les pertes au sein du peuple, ce dernier était trop capricieux et ne voyait pas tous les efforts faits dans son intérêt. Les soldats pouvaient mourir, ils étaient trop inexpérimentés et jeunes ; les anciens, il est clair qu'il en restait très peu, mais même...Personne, personne ne pourrait prétendre être le nouveau meneur de la Compagnie des Indes, il n'y en avait qu'un, et même si l'océan l'avait emporté, il restait le seul leader que Port Royal ait connu.
Pendant que le lieutenant leur faisait signe de rentrer au navire, et de préparer les barques ; deux soldats attachèrent les mains d'Elizabeth à l'aide de fers. Comme si elle allait s'enfuir. Alecto ne dit rien et la laissa se rendre vers une barque, toujours aussi surveillée. Un sergent ramassa le coffre et à l'aide de son collègue, le porta jusqu'à une des barques pour le ramener au navire, en sécurité. Mais Leyan ne compta pas laisser Elizabeth s'en sortir comme ça, le jeu venait tout juste de commencer et ce serait malheureux de le stopper en si bonne course...C'est ce qu'elle lui fit remarquer quand la capitaine passa devant elle ; lui glissant un sourire hypocrite.
« Que faisons-nous d'elle, Gouverneur ? » commença Gilette, observant Elizabeth s'éloigner vers une des barques. « Miss Swann ira tel que convenu dans mes appartements. » signala-t-elle à son lieutenant, sur un ton catégorique. « Bien milady. »
Il rejoignit les autres sans plus attendre. Tandis qu'Alecto demeura un instant seule sur cette plage, à regarder de loin les militaires ramener les barques vers eux, embarquer le coffre avec la plus grande maladresse. A cette vue, elle en arqua un sourcil ; ce coffre devait être manipulé avec le plus grand soin, pas comme un bourrin. Bref. Elle aurait tout le temps pour le leur faire comprendre avec la plus grande délicatesse. C'était ironique bien sûr.
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| Sujet: Re: Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] | |
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| | | | Pas de rhum, je suis une Swann ! [Lady] | |
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