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| « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} | |
| | Auteur | Message |
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Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
Nombre de messages : 360 Localisation : « Dans l'obscurité de mes sinistres ambitions... » Age RPG : « 27 ans » Statut : « Gouverneur de Port Royal & Actionnaire/Secrétaire Générale de l'EITC° » Humeur : « Mystérieuse » Citation : « The hell can't be happy. I'm Hell. No happy smile. Never. I cannot. It is so difficult, so complicated. » Date d'inscription : 12/02/2008
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| Sujet: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Sam 7 Juin - 1:28 | |
| It is definitely a very bad day. Avez-vous déjà eu une impression étrange, comme si l’orage s’apprêtait à percer dans le ciel. Comme si un évènement allait se dérouler aujourd’hui, comme si tout n’était pas fini. Comme si…C’était le début de la fin. Définitivement, c’était un mauvais jour, très mauvais. Pour cette silhouette ombrée du moins, qui surplombait la mer de son regard bleuté, si froid, si indescriptible, si indifférent, si mystérieux. Debout, siégeant comme un parfait stratège, la jeune femme ne quittait pas des yeux cette vue imprenable, qu’elle avait en haut de ces hautes tours, qui constituaient le fort de la Compagnie des Indes. Tout était d’un calme olympien, le ciel était clair, dégagé et aucun nuage grisâtre n’était à l’horizon. Le soleil commençait à peine à se coucher, conférant aux petits intéressés un magnifique couché de soleil. Elle, se plaisait à cette vision, et se sentait comme maître de ce monde, maître de tout ce qui l’entourait. Comme si elle pouvait prendre le monde dans la paume de sa main. Parfois, un temps, la nature donnait de multiples émotions et impressions, bonnes ou mauvaises. Et malgré la journée éprouvante du Gouverneur, tout allait mieux à présent, tout souci disparaissait d’un claquement de doigt. Ses pensées n’étaient occupées qu’à l’instant présent, bien que le doute de la veille se fasse ressentir de nouveau. La méfiance aussi. Pourquoi donc ? Oh, tout simplement, parce que la journée de la charmante blonde, avait mal commencée. Très mal. Le travail. Encore et encore le travail. Une pile de dossiers à recensé, des actes à lire et à signer, à vérifier tout cela ; les questions idiotes des plus sous-gradés de la Compagnie, des exécutions à assister. Et la visite d’un fou il y a quelques temps, qui allait être pendu très prochainement. Et pour ne pas arranger le coup, encore des sous-entendus acides sur sa personne de la part de sa traîtresse préférée, quelle journée dites moi. De plus, une étrangeté avait argumentée sa journée, la présence d’une fille d’à peine vingt ans, aux cheveux noirs corbeau. Se promenant dans les rues mais restant proche du fort, comme si elle repérait les lieux. Comme si elle préparait un sale coup. C’était ce que s’était dit Alecto, depuis le balcon de son bureau, c’était étrange, très étrange. Peut-être n’étais-ce qu’une voyageuse, peut-être ses craintes n’étaient qu’une simple paranoïa due à une surcharge de travail. Mais non. Quelque chose lui disait que tout était planifié d’avance, que rien n’avait été laissé au hasard, qu’en faite, cette fille cherchait quelque chose, de bien précis. Pour ainsi rôder près des prisons du fort. Peut-être quelqu’un ? Le doute du Gouverneur ne cessait d’augmenter au fil des heures, qui s’accumulaient, à mesure qu’elle observait cette jeunesse délinquante, sa certitude se confirmait. Elle avait l’air d’être une pirate qui plus est, et pour cela croyez moi, Alecto à l’œil. Elle repère les complices de piraterie et les pirates à des kilomètres à la ronde, c’est dans le sang, voyez-vous…Cette arrivante, que faisait-elle là ? Qui voulait-elle délivrer, et aider. Il y avait des tas de prisonniers dans les geôles et selon Alecto, aucun n’avait l’air d’avoir de tels proches. A moins que ce soit…
« Gilette. »
« Oui milady ? » répondit ce dernier, arrivant pile au moment où elle avait besoin de lui conférer une tâche. Que c’est utile, les lieutenants, eux au moins ne risquaient pas de faire un coup d’état toutes les deux secondes…
« Renforcez la sécurité des geôles cette nuit, et postez des gardes aux endroits les plus stratégiques » commença-t-elle, gardant le regard fixe vers la mer « A l’entrée principale, aux portes des cellules, près des fenêtres…et… » elle s’arrêta quelques secondes, réfléchissant. « Je serais absente ce soir, alors occupez vous de ces dossiers à ma place. »
Il acquiesça d’un signe de tête et s’éloigna, laissant de nouveau la Gouverneur dans ses pensées. Un petit sourire satisfait s’échappa de ses fines lèvres. Le commencement, de la fin dis-t-on ? Ou plutôt, le début de la nuit. Elle savait qu’il fallait absolument qu’elle se rende aux prisons, afin d’éviter une escapade plutôt gênante. Ainsi, assise dans la pénombre des tours, dont seules les torches enflammées accrochées aux murs éclairaient sa chevelure d’or. Alecto chercha un petit bout de papier plié en quatre dans la poche de son long manteau sombre et la rapprocha de son visage, pour la relire. Quelques mots avaient été écris, de sa délicate écriture arrondie, l’encre en perçait légèrement le parchemin. D’un geste lent et planifié, sa main effleura le papier, à la texture lisse et nette. La couleur noirâtre de son encre reflétait son propre état d’âme, la noirceur de l’âme. Trop de pouvoir tue le pouvoir. Trop d’ambition rend tout ce que l’on parvient à faire si fade et insignifiant tellement on en veut plus et encore plus. Alecto est ambitieuse. Très. Voilà pourquoi c’est si compliqué d’être à sa place.
« Le monde change, la mer change, les gens changent, faites votre choix, avant de sombrer dans votre propre égoïsme. Votre liberté vous perdra, et votre orgueil sera responsable de votre chute… »
Murmura-t-elle. De sa voix aigue et froide, teintée d’arrogance. Comme si tout devenait clair dans son esprit, qu’elle était sûre de tout, et qu’elle pouvait tout prouver avec une certitude exacte. De sa nonchalance habituelle, Leyan se retourna et posa ses coudes contre la rambarde de pierre. En attente de l’heure où elle se rendrait silencieusement dans les geôles, pour stopper la petite gêneuse. Un air froid frôla ses boucles blondes, les prenant pour des feuilles qui tomberaient d’un arbre en plein automne. Et faisant virevolter les pans de son épais manteau. La température changeait petit à petit, le froid dominait en maître absolu en cette soirée. La fraîcheur de la nuit. Leyan soupira, et jeta un coup d’œil vers le ciel, à son avis la pirate agirait maintenant. C’est sans un grand enthousiasme qu’elle quitta les tours, et descendit vers les cachots, les geôles du fort. Là-bas, elle croisa des gardes qui la saluèrent avec respect, mais n’eurent aucun sourire, aucun regard de sa part. Comme si son esprit était ailleurs. Elle avait une idée en tête et ne la quittait pas. La faible lueur des torches illuminait sa peau et lui donnait un air légèrement mat à certains endroits, tel ses omoplates et sa joue gauche. Malgré la sécurité des lieux, ce sentiment de profond malaise ne la quitta toujours pas. Le seul bruit percevable, était celui des talons de ses fins escarpins noirs ; créant un contraste plutôt sombre mais coloré de part son corset jaune pâle qui se poursuivait le long de son corps jusqu’aux mi-cuisses, dont les extrémités du vêtement étaient brodées de fleurs rouges et couverts de dentelles blanches. Par-dessus, un manteau épais marron foncé tentait de la réchauffer. Et finalement l’heure de vérité arriva plus vite que prévu, elle entendit d’autres bruits de pas, plus loin, difficilement localisables ; mais la jolie blonde se contenta d’avancer vers l’origine du bruit, empruntant un autre couloir, afin de devancer l’autre personne. Au bout d’un couloir, juste avant l’entrée d’une partie des geôles consacrées à certains prisonniers, elle se posta là, et attendit que la silhouette qui s’approcher petit à petit, se montre sous son vrai visage. Les bras croisés, Isabella se contenta d’attendre, le visage dénué de la moindre expression, du moindre sentiment, mit à part la jouissance d’avoir prit au fait son interlocuteur, ou interlocutrice…
« Le monde est trop petit pour certaines personnes, qui veulent se démarquer du lot de condamnés qu’on envoi chaque jour à la potence. Seriez-vous son sauveur ? »
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| | | Melian Longlay •Bloody Beauty ~ Hells Rose•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Sam 7 Juin - 9:53 | |
| Le malheur s'acharnerait-il sur moi, ou bien est-ce un de ces éternels coup du sort? A peine venais-je d'entrer officiellement dans l'équipage du Gothica, à peine prenais-je mes marques et apprenais-je les bases de navigation grâce à mon capitaine qui me laissa même la barre pour venir jusqu'ici, qu'un nouvel ennui me tombait dessus. Je risquais d'assister pour la deuxième fois de ma pauvre vie à un spectacle dont je me serais bien passé. Mon cher capitaine fut –ne me demandez pas comment- arrêté il y a peu à Port Royal et condamné à mort par son gouverneur. Encore une de ses Lady pourries jusqu'à la moelle qui s'imagine pouvoir tout contrôler juste parce qu'elles ont l'argent et le droit légal. J'allais bien vite lui apprendre qu'il est dangereux de s'en prendre au capitaine du Gothica…
Lui apprendre, fort bien. Mais de quelle façon? En faisant s'échapper Ivan sous son nez, sans qu'elle ne puisse rien faire. Face à deux pirates, et même face à un seul, lorsqu'il n'est plus enchaîné, cette demoiselle ne saura quoi faire à part supplier de l'épargner. C'est ainsi que je me l'imaginais, cette mademoiselle Leyan, pseudo gouverneur de Port Royal…
Je savais où mon capitaine était enfermé, dans les cachots des Tours de la ville. Depuis ce matin je rôdais autour du fort, pour repérer le terrain, connaître les horaires de la garde, savoir quand on en changeait, etc. Tous ces petits détails avaient leur importance dans une telle opération, car si j'échouais, Ivan n'allait pas être le seul pendu…Je tournais autour du fort, le plus discrètement possible et en me dissimulant au mieux, dessous mes vêtements habituels car j'avais toujours la crainte que même ici, je sois recherchée pour un crime que je n'avais pourtant pas commis. Mais qu'on me le mette sur le dos m'importait peu, j'aurais bien voulu, être l'assassin de ce monstre, dommage qu'il soit arrivé avant…
Un regard vers le haut de l'endroit me permis de voir le bureau de la Lady. Elle m'observait par la fenêtre. M'avait-elle donc déjà remarqué? Si c'était le cas, je devrais redoubler de prudence, elle risquait de rajouter des gardes un peu partout dans la prison et me compliquer la tâche. Je souris légèrement: Ca risquait d'être plus amusant que prévu…
Mon repérage finit, je préférai rentrer sur le navire. L'équipage attendait des nouvelles.-Ca va être un jeu d'enfant de le tirer de là, expliquais-je, c'est gardé par des bons à rien qu'il suffit d'égorger, et même si cette Lady renforce la sécurité, je pourrais m'en sortir toute seule, il faudra se tenir prêt à fuir ce soir…
Le soir même
La nuit venait de tomber et l'obscurité m'accordait un camouflage fort utile pour ne pas tomber sur une patrouille en pleine nuit. J'approchai du fort dont l'entrée était gardées par deux hommes. Je regardai sur la droite et vis ma diversion. Flynn et Léa, deux jeunes fille d'à peu près mon âge, quoi qu'elles me semblaient légèrement plus jeune, qui aidait Mélusine, cette bonne âme s'occupant des orphelins, avaient de suite accepté de m'aider à sauver Ivan. Elles firent une parfaite diversion avec ces soldats. En plus d'être bon à rien, ils étaient pervers, et pendant que leur regard était ailleurs, je pu me faufiler dans les cachots.
Mais d'abord la cours, infestée de soldats. Heureusement, comme je me fondais parfaitement dans l'ombre, je réussis à passer sans trop d'encombre jusqu'à être face au problème suivant. Au devant des escaliers, deux hommes me barraient le passage. Ils discutaient tous deux de l'exécution prochaine, et donc l'un me tournait le dos. J'en profitai pour l'égorger à l'aide d'un poignard que je porte généralement à la cuisse et avant que le second ne puisse sonner l'alerte, il subit le même sort.
Je soupirai suite à ces deux meurtres imprévus et descendis l'escalier. J'entendis du bruit dans le couloir. Encore des gardes?! Mais ma parole ça n'en finira donc jamais?! J'assommai celui en bas de l'escalier et me dirigeais vers les geôles des «condamnés à mort» jusqu'à tomber sur quelqu'un d'imprévu… « Le monde est trop petit pour certaines personnes, qui veulent se démarquer du lot de condamnés qu’on envoi chaque jour à la potence. Seriez-vous son sauveur ? »
Qu'est ce qu'une femme comme elle venait faire ici? Une Lady trop bien habillée pour traîner dans ces endroits crasseux. Pour ma part, la cape qui me dissimulait était couverte de sang, et rien n'avait touché mes habits dessous. Les apparences étaient contre moi, sans compter que je tenais toujours mon poignard dont la lame était ensanglantée par l'hémoglobine de ses chers petits soldats.-Faites attention "mylady", vous risquez de salir votre si horrible toilette…J'eus un sourire moqueur qu'elle pu parfaitement voir puisque je fis glisser le haut de ma cape à cet instant. Je le dévisageai de haut en bas: Le parfait stéréotype des femmes que je ne supportais pas. Elle allai finir comme ses soldats…Je l'avais déjà reconnue, puisque je l'avais déjà aperçue plusieurs fois. C'était elle, la femme qui l'avait condamné à mort, le gouverneur de Port Royal en personne.-Oh je me sens véritablement honorée, le Gouverneur de cette charmante et si ennuyeuse ville se déplaçant juste pour moi…C'est trop aimable, mais ne vous en faites pas, je trouverai la clé de sa cellule moi-même…Et encore une petite moquerie, pour la forme. Je remis le poignard ensanglanté à ma cuisse –je le nettoierais plus tard- et dévisageais à nouveau cette femme.-Pardonnez moi de contrarier vos plans, mais il n'y aurait pas d'exécution demain, la Rose Noire repart avec moi…Et si ça ne vous convient pas, on peut toujours s'arranger pour que vous nous accompagniez aussi…Ou que vous subissiez le même sort que vos soldats, j'en ai eut une dizaine rien qu'aujourd'hui, alors une Lady idiote en plus ou en moins…J'exagérais évidemment, j'en avais tué peut être cinq et les autres je les avais contournés ou assommés, mais ça, elle n'est pas censé le savoir de toute façon…Avec une voix faussement aimable je demandai-Vous me laissez passer ? | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Dim 8 Juin - 3:16 | |
| « Faites attention "mylady", vous risquez de salir votre si horrible toilette… »
Oh my god, she is crazy. Quelle suicidaire celle-là. Je dis ça, car cette jeune fille qui n’était même pas encore plongée dans l’âge adultère, comparé à miss Leyan, se permettait tout. Savait-elle qui était la magnifique et délicieuse blonde ici présente ? Une riche quoi. LA gouverneur de Port Royal, qui lui donnait tous les droits sur l’EITC. La personne à respecter, la personne par excellence, la magnifique, célébrissime, lady, Alecto Isabella Leyan. Fille d’un riche lord vivant à Londres et siégeant à la Cour, influente et méprisante à souhait. Oh méprisante, détestable, antipathique, en faite, elle n’avait jamais eu de proches, quels qu’ils soient…A part les hypocrites. Et se prenait donc pour la reine d’Angleterre, bien que son statut ne fût pas celui-ci. Comme si le titre de reine l’intéressait, honnêtement ce n’est pas ce qu’elle recherchait, elle voulait certes être quelqu’un, être reconnue, mais ça…Etre Gouverneur était sa seule raison de vivre, que ferait-elle pas pour le garder. Son cher poste adoré. Matérialiste, hein ? Les biens matériels la touchent plus que les êtres humains, parce qu’eux au moins, ne peuvent faire preuve de la plus grande hypocrisie possible. Et ne peuvent donc pas la blesser. Moralement. Alecto ne répondit pas tout de suite aux « attaques » de la pirate, elle tiqua et arqua un sourcil. Son visage s’était légèrement assombri, mais gardait sa neutralité qui en aurait désorienté et exaspérer certains. De toute façon, Alecto ne montrait jamais sa rage, elle tentait de rester calme en toutes circonstances, sa rage, elle la défoulait sur tout ce qui se trouvait sur son passage. Je parle des objets. Si bien, qu’il fallait refaire la décoration de son salon, ou de son bureau…Et sachez que ça commençait sérieusement à énerver les soldats en question qui devaient passer leurs journées à réparer les pots cassés.
« Horrible toilette ? » rétorqua-t-elle avec froideur, « Mais passons. Épargnez-moi vos marques de respect qui sont d’une hypocrisie sans bornes »
Elle écouta attentivement, du mieux qu’elle pu, et ne se retint pas de glisser un sourire amusé, tout en s’avançant vers la jeune pirate, la dévisageant froidement mais avec amusement. Oh, les paroles de la brune la faisaient sourire, si bien qu’une fois assez proche, elle devait prendre son mal en patience pour s’empêcher de rétorquer autre chose. Soyons diplomates et manipulateurs voulez-vous. Et Leyan devait un tant soit peu, se retenir et de garder ses répliques pour elle, ses insultes également. Car venant d’un milieu si aisé et si respecté, jamais on ne lui avait parlé ainsi, ce serait dramatique si cela avait été le cas. Son père aurait tout fait pour que la personne en question disparaisse de la ville et soit exilé loin. Vous ai-je déjà dit qu’il était très influent ? Malheureusement, il s’en est allé à Londres, où des affaires plus urgentes l’attendait, et du coup, Leyan junior a du se débrouiller comme elle le pouvait, usant de subtilité, de manipulation et de sous-entendus bien placés pour se faire respecter et crainte.
« Oh je me sens véritablement honorée, le Gouverneur de cette charmante et si ennuyeuse ville se déplaçant juste pour moi…C'est trop aimable, mais ne vous en faites pas, je trouverai la clé de sa cellule moi-même… »
Encore une réplique hypocrite à son égard. C’est vrai que c’était un honneur, un immense honneur de voir la gouverneur en personne, se déplacer de son royal fauteuil pour venir à la rencontre d’une simple pirate de bas étage. Alecto aurait bien dit le fond de ses pensées, mais user sa salive pour un rien n’était pas dans ses habitudes. Seulement quand le sujet l’intéressait, elle parlait pour ne rien dire, mais on ne lui reprochait rien par rapport à ça, riche qu’elle était, ce serait suicidaire. Et là, l’envie et le cœur n’y était pas. Mais le pire, c’est que Longlay se croyait drôle, à vouloir libérer son cher ami d’elle-même, allait-elle vraiment chercher la clé de la cellule ? Sous le nez de la lady ? Oh que de folies, que de folies…Comme si Bella allait lui permettre cela, comme si elle la laisserait faire cela, jamais de la vie cette fille ne s’en sortirai indemne, elle s’était fourrée dans cette galère, dans l’antre de la Compagnie, à elle d’assumer les conséquences de ses actes.
« Pardonnez moi de contrarier vos plans, mais il n'y aurait pas d'exécution demain, la Rose Noire repart avec moi…Et si ça ne vous convient pas, on peut toujours s'arranger pour que vous nous accompagniez aussi…Ou que vous subissiez le même sort que vos soldats, j'en ai eut une dizaine rien qu'aujourd'hui, alors une Lady idiote en plus ou en moins… »
Elle s’excusait de vouloir contrarier les plans d’Alecto, ben voyons. Que c’était comique, comique ! Il y aura bien une exécution de prévue, tout ce que prévoyais Leyan se réaliserait, qu’on le veuille ou non, c’était sa décision, ses choix étaient indiscutables, intraitables et non négociables. N’était-elle pas la loi dans cette ville d’ailleurs. Alors passer outre ses lois, c’était insensé. Cette gamine devait être folle, à ne pas respecter les plus âgés qu’elle, car Alecto avait sept ans de plus que la petite, elle approchait de la trentaine à son grand regret. Bien que cela ne se voyait pas, tellement son visage était si parfait, si merveilleux et subtil. Oh elle s’aimait. Donc, par rapport à son ‘vieil’ âge, Longlay lui devait un respect absolu ; mais chez les pirates le respect ça vient ça part…Ils ne connaissent pas. Comme la douche. Ou l’eau. De plus, on la menaçait, on osait la menacer, celui qui la menacerait sans subir les foudres de lady Leyan n’était pas encore né, et même si cette fille se vanter d’avoir tué quelques soldats, qu’est ce que vous voulez que ça lui foute ? Leyan se fichait de ces imbéciles qui peuplaient la Compagnie des Indes. Ce qui était embêtant par contre était que leur mort entraînerait des complications financières, ayant déjà reçus leurs fiches de paye, c’était de l’argent gaspillé. Jeté par la fenêtre. Mais…Attendez…Je rêve où…Alors là, c’était la goutte d’eau qui fait déborder le vase, depuis quand était-elle une lady stupide, depuis quand était-elle stupide ? Depuis-quand osait-on lui dire ça ? QU’ELLE SE FASSE PENDRE. Qu’elle aille au diable ! Par les feux de l’enfer !
« Vous me laissez passer ? »
Alecto faillit en rire, si elle avait été en train de boire, sans doute aurait-elle tout recraché tellement sa surprise était grande. Que c’était étonnant, les pirates n’avaient donc pas l’intelligence qu’ils prétendaient avoir ? Ils étaient tous idiots oui. Tous fous, barbares et condamnés à la potence comme le regretté lord l’avait décidé. Et cette fille, ah, Alecto allait l’envoyer à la potence, sans plus attendre. Les geôles étaient remplies de gardes il lui suffisait de les appeler comme des petits chiens bien dressés pour qu’il l’arrête et la fasse disparaître de sa vue. Le seul moment où Leyan recroiserait la brunette, serait sur la place des exécutions, elle bien à l’abri, et Longlay la corde au cou.
« Vous rêvez, me prenez-vous pour la dernière des imbéciles ? Oh grand dieu, les pirates sont-ils tous aussi bêtes ? » siffla-t-elle avec un sourire niais.
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| | | Melian Longlay •Bloody Beauty ~ Hells Rose•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Dim 8 Juin - 20:35 | |
| Si je ne me trompais guère, il me semblait exaspérer cette Lady au plus haut point. Mais que voulez-vous, je suis ainsi…J'ai toujours détesté ces femmes, égoïstes, ne songeant qu'à leur propre petit confort et riant de ceux qui ne leurs ressemble pas. Ces femmes me rappelaient bien trop mon beau-père pour que je puisse les apprécier. Surtout cette idiote de Lady qui prit la mouche lorsque j'insultai sa toilette. Ce ne sont que des vêtements et du maquillage! Le maquillage déjà, donnait un air beaucoup trop superficielle. Et ces robes, dans leur excès de tissu et de couleur, était le signe même d'un mauvais goût prononcé. Est-ce parce que les petites pimbêches de Londres portaient ce genre de choses que celles de Port Royal devaient en faire autant? Apparemment oui…Mais cessons ces discutions futiles sur la toilette de notre gouverneur et revenons à nos moutons.
Face à face, cette idiote me barrait le chemin. J'aurais pu la tuer, mais j'allais avoir tous Port Royal à mes trousses ce qui n'était pas une situation souhaitable dans le cas présent. Je voulais juste sortir Ivan de là, pas –encore- m'attirer les foudres de la noblesse. Je bénéficiais déjà de celles des russes, épargnons nous pour le moment celles de l'anglaise… -Ecoutez ma jolie, j'ai autre chose à faire cette nuit, et vous aussi je pense, alors ne m'énervez pas, et laissez moi passer…Sous-entendu? Bien sur voyons! Juste pour le simple plaisir de la voir s'énerver un peu. Je sentais qu'elle tâchait de rester calme, mais au fond de ses yeux, on pouvait discerner une envie croissante de me voir pendouiller lamentablement au bout d'une corde. Dans ses rêves, peut être…
La situation me dérangeait un peu. Les geôles étaient pleine de gardes et un seul appel de la Lady suffirait à tous les ameuter. Comme elle devait être d'une lâcheté sans pareille, elle n'hésiterait pas une seconde. Cinq ou six militaires à la fois, je pourrais encore tenir, mais plus, j'aurais un certain mal, je ne me battais que depuis un peu moins d'un an, ne l'oublions pas! Enfin ça, miss Leyan ne devait sans doute pas le savoir, je doute même qu'elle ne sache qui j'étais. Sans doute me prenait-elle pour une pirate de bas étage, grossière erreur…Aucun pirate du Gothica ne pouvait se classer dans cette catégorie!
« Vous rêvez, me prenez-vous pour la dernière des imbéciles ? Oh grand dieu, les pirates sont-ils tous aussi bêtes ? »
Alors comme ça, j'étais une idiote? Fort bien, si c'est ce que mademoiselle pensait de moi, j'allais vite lui prouver le contraire…Mais avant, toute insulte se doit d'être renvoyée. -Moi une idiote? Je vous en prie…Regardez-vous donc avant de m'insulter. Vous êtes une pitoyable petite Lady qui laisse les lois et les usages dicter sa conduite, vous êtes une égoïste de première qui ne songe qu'à son argent et son petit confort, et c'est moi l'idiote là dedans? Vous êtes à peine bonne pour jouer les femmes de joies…Je me demande d'ailleurs comment vous pouvez gagner votre vie avec cela, ajoutais-je avec un sourire narquois.Comment ça j'y vais fort? Qu'importe, ne m'avait-elle pas cherché en première? C'était un jeu dangereux avec moi qui déjà n'aimait pas les Lady dans son genre, et qui en plus avait la fâcheuse habitude de répondre au tac au tac. Raison entre parenthèse, pour laquelle j'étais souvent prise dans des bagarres à Tortuga. Un seul «Hé ma jolie!» suffisait à ce que je réponde quelque chose de désagréable qui enclenche immédiatement une bagarre, surtout s'ils sont bourrés…
Bref, petite parenthèse sans importance. Il y eut un bref silence durant lequel Leyan digérait sans doute mes paroles du mieux qu'elle pouvait. Je pu en profiter pour écouter si aucun garde n'approchait, et apparemment non. On n'avait même pas encore découvert les différents corps. Dire que sans ce contre-temps, Ivan et moi serions déjà de retour sur le Gothica…Rhaa, pourquoi n'avais-je pas emmené des renforts?! J'aurais distrait la Lady pendant qu'ils auraient libéré le capitaine…Je m'étais peut être surestimée, en pensant m'en sortir seule. Mais non que dis-je! Tout aurait bien marché, sans ELLE!-Dites moi…Dans le milieu, la ponctualité est tout de même importante non? Parce que si vous prenez trop de retard, vous allez perdre les seuls clients que vous avez et bon…Je me sentirais un tantinet coupable… Cette fois ce n'est plus un sourire mais un léger éclat de rire. La tête que cette demoiselle faisait était à mourir de rire…Aucune de ces filles n'aimaient être prises pour des prostituées, pourtant à mes yeux, c'est ce qu'elles étaient. Des femmes faciles qui couchaient pour monter toujours plus haut et devenir la première dame, la plus importante. C'est sûrement à cela que cette bonne à rien doit son pouvoir aujourd'hui…Je m'avançai vers elle et voulus la contourner, mais elle m'en empêcha. J'essayai à nouveau, rebelotte. -Allons, ne m'obligez pas à devenir vraiment méchante…Nous nous sommes bien amusé jusqu'à présent, maintenant j'ai un capitaine à sortir de vos geôles minables, et j'aimerais que ce soit fait discrètement, sans que je sois obligé de massacrer le reste de vos gardes, et vous avec… | |
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Lun 9 Juin - 1:05 | |
| « Ecoutez ma jolie, j'ai autre chose à faire cette nuit, et vous aussi je pense, alors ne m'énervez pas, et laissez moi passer… »
Hum. Qu’est-ce qu’elle sous-entendait celle-là. Bien sûr que Leyan avait toute la nuit, pour arrêter une tentative comme celle de Longlay surtout. Mais les propos de cette gamine exaspéraient vraiment la jeune femme, qui aurait bien volontiers étranglé cette dernière. Mais l’heure n’était pas aux règlements de compte, chaque chose en son temps, et là, il fallait dissuader gentiment tout d’abord, la pirate d’aller plus loin. Cette tâche serait difficile à accomplir, vu l’entêtement dont faisait preuve miss Longlay. Un tel entêtement, s’en était stupéfiant, à quel point on pouvait être buté et insouciant, car Longlay était insouciante. De penser ainsi passer outre les filets de la lady. Passer outre sa loi. Et sa décision. Du suicide vous dis-je, cette brune était suicidaire. Il n’y avait pas d’autres termes à employer que celui-là.
« Moi une idiote? Je vous en prie…Regardez-vous donc avant de m'insulter. Vous êtes une pitoyable petite Lady qui laisse les lois et les usages dicter sa conduite, vous êtes une égoïste de première qui ne songe qu'à son argent et son petit confort, et c'est moi l'idiote là dedans? Vous êtes à peine bonne pour jouer les femmes de joies…Je me demande d'ailleurs comment vous pouvez gagner votre vie avec cela »
Longlay enchaînait, consciente de ses actes, et de ses paroles qui auraient un effet boomerang à force. Mais finalement, la lady se retrouva dans ces insultes, il est vrai qu’elle était égoïste, à en mourir, mais tous les riches ne l’étaient-ils pas ? Alecto suivait juste la cadence, rien de plus. Et puis, même si elle laissait les lois dicter sa conduite, ça n’en faisait pas une mauvaise personne ou quelqu’un de pitoyable comme s’acharnait à le démontrer la pirate. Alecto était une bonne personne, quelqu’un de juste, d’impitoyable certes, mais pour le bien du peuple, dans son intérêt, bien qu’il ne soit pas capable de le voir et accuse quiconque fait preuve d’une légère cruauté de dictateur. Leyan n’était pas folle, et aimait se montrer juge de son destin et de celui des autres, d’avoir leur vie entre ses mains, quand le fil de leur vie touchait à sa fin. Et en effet c’était elle l’idiote là-dedans, Alecto n’était pas stupide loin de là, sinon comment aurait-elle atteint un si haut grade ? Corrompre les plus gradés est toujours profitable…Mais pas de la manière dont Longlay pensait. Leyan ? Fille de joie ? Ola, cette gamine avait abusé du rhum ou quoi ? Ce sous-entendu guère déplaisant fit afficher un joli rictus d’indignation sur le visage de la jeune femme. Mais cela s’arrêta là, ni plus ni moins, elle ne s’attarda pas à cracher une réplique acide ou de s’énerver comme l’aurait fait d’autres filles impulsives et impatientes. Hors Leyan était quelqu’un de patient et savait contenir sa colère, la déchargeant autrement. Bien sûr il pouvait arriver qu’on pousse le bouchon un peu trop loin, mais ça, les personnes qui l’ont énervé à ce point n’ont jamais survécus.
« Dites moi…Dans le milieu, la ponctualité est tout de même importante non? Parce que si vous prenez trop de retard, vous allez perdre les seuls clients que vous avez et bon…Je me sentirais un tantinet coupable… »
Je le redis ; quelle suicidaire celle-là. Des clients…Ben voyons. Alecto eut alors une réaction étrange, elle éclata de rire. Mais pas un rire joyeux, ou complice, non, un rire froid. Elle trouvait la situation drôlement amusante, c’est vrai. Ceux qui la détestaient, la jalousaient n’osaient jamais faire ce genre de remarques, comme quoi elle aurait fait la courtisane de luxe pour arriver à ce haut poste. Et la vérité, seule elle le sait. Et c’est du pur mystère. Mais autant vous dire que c’était faux, elle n’employait pas ce genre de méthodes pour corrompre les gens, il y avait d’autres façons, beaucoup plus subtiles et dignes. Etrangement Alecto s’attendait à ce genre de chose de la part de la gamine, après tout n’était elle pas une gamine, et les filles de son âge n’ont pas la maturité des trentenaires. Elle n’avait pas encore la tête d’une dame, d’une adulte. C’était encore un petit bourgeon qui attendait le printemps pour fleurir, une fille à la fleur de l’âge, à la peau de pêche et tellement naïve et insouciante. Tout comme la défunte sœur du gouverneur. Et encore mystérieusement, cette petite lui rappelait sa sœur. A son grand désespoir. Non, cette idée ne devait même pas effleurer son esprit, même pas être là. Jamais elle ne comparerait sa sœur à une pirate. Ce serait une insulte à sa mémoire.
« Chacun à sa propre vision de la ponctualité, très chère. » répondit-elle, nullement vexée, ayant l’habitude de ce genre de pensée de la part de ses ennemis. « Vous savez que pour ça, vous risquez la potence ? »
C’est vrai, pourquoi luttait-elle pour secourir cet imbécile ? Pourquoi s’acharnait-elle à libérer les condamnés, ceux qui ont échangés leur âme contre toute une vie d’atrocités. C’était stupide, incompréhensible…Alecto ne le comprenait pas et ne pouvait le comprendre, elle venait d’un autre milieu, elle était noble, riche et avait toujours tout eu dans son enfance, tout au moindre claquement de doigt. Jamais cette femme n’avait connu le besoin, la pauvreté, le désir de posséder quelque chose d’inabordable, tellement que tout lui était abordable. Les pirates naissaient généralement dans les bas quartiers, la pauvreté, alors peut-être étais-ce un des nombreux facteurs qui déclenchait cette haine meurtrière envers la noblesse et la loi ? Rêvant d’une soi-disant liberté…Laissez moi rire. La liberté, elle est là. La Société leur donne assez de droits, aux gens biens seulement. Aux gens comme Alecto.
« Laissez moi vous poser une question…Pourquoi ? Pourquoi faites vous ça, quel est le sentiment qui vous incite à risquer votre vie en venant ici, vous pouviez le laisser et échapper à votre sort, alors…pourquoi ? »
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| | | Melian Longlay •Bloody Beauty ~ Hells Rose•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Lun 9 Juin - 13:15 | |
| Je risquais la potence? Allons donc…On voulait déjà m'y envoyer, pour un crime que je n'ai pas commis, alors quitte à y être destiné, autant vivre ma vie comme je l'entend, et dire ce que bon me semble. Il était clair que cette Lady n'appréciait pas mes propos. Qui les apprécierait d'ailleurs? Même une vraie prostituée n'aimerait pas s'entendre dire cela. D'ailleurs je n'ai jamais compris, puisqu'elles le sont…Enfin bref, peu importe.
-Je risque la potence? Non ma chère, je ne la risque pas, j'y suis déjà destinée voyez-vous, mais je ne compte pas finir ma vie avec une corde autour du cou. Désolé une nouvelle fois de contrarier vos plans.
Ironie, ironie…Qu'importe que je contrarie ses plans, je comptais bien sortir avec mon capitaine de cet endroit, entier, vivant, et sans y revenir! Plutôt mourir que d'être enfermée ici à attendre une humiliation publique. De toute façon, Ivan ne laisserait pas faire ça, enfin…J'espère!
La Lady se décida enfin à être un peu plus bavarde. Elle me posa une question…
« Laissez moi vous poser une question…Pourquoi ? Pourquoi faites vous ça, quel est le sentiment qui vous incite à risquer votre vie en venant ici, vous pouviez le laisser et échapper à votre sort, alors…pourquoi ? »
Pourquoi? Pourquoi voulais-je le sauver? Pourquoi risquais-je ma vie pour lui? La raison était fort simple et même une idiote comme elle pourrait la comprendre. Je lui devais la vie, la liberté. Il m'avait rendu une raison d'exister alors que je songeais déjà à en finir avec cette vie misérable. De plus, c'est mon capitaine, et je ne suis pas une lâche. Jamais je ne le laisserais ici pour garantir ma propre sécurité, plutôt mourir! Mon honneur ne s'en remettrait jamais, mon cœur non plus. Cette solution, je ne l'avais même pas envisagé. Non mais pour qui me prenait-elle, cette Leyan? Pour une lâche dans son genre? Quel dommage pour elle, une fois de plus, la voilà qui se trompe…Vraiment stupide.
-Pourquoi? Vous en posez de fort bonne question mademoiselle…Bien que je doute que la réponse vous intéresse, je vais quand même prendre la peine de vous répondre…Voyez-vous, grâce à lui, j'ai obtenu tout ce que j'avais toujours voulu. D'abord, la mort de ce tyran…Ensuite, la liberté, et une raison de vivre. Me prenez-vous pour une pirate de bas étage? Sachez qu'avant j'avais une classe sociale comparable à la vôtre, voir plus élevée, en Russie. Mais je n'ai jamais pu m'entendre avec les femmes dans votre genre, qui ne songe qu'à leur propre confort…Mon beau-père était comme vous, même pire, et vous voulez savoir ce qui lui est arrivé? Actuellement il repose dans le cimetière de St Petersbourg et on est persuadé que je suis sa meurtrière…Chose que j'aurais pu être, mais que je ne suis pas. La mort était un prix bien trop faible en paiement de ses actes. Mais grâce à la Rose Noire, je suis débarrassée de lui pour toujours et je suis libre voyez-vous. Et pas une pseudo liberté comme pourrait vous l'offrir votre argent ou votre statut, non, une vraie liberté…Celle que la mer offre aux hommes, et aux femmes. Mais c'est quelque chose de bien trop complexe à saisir, pour une femme aussi superficielle que vous. Je me trompes?
Je dévisageai la Lady, à la recherche d'une réaction. Je m'étais tue un instant, mais je n'avais pas encore terminé.
-Enfin, pour faire simple histoire d'être sure que votre petit cerveau a bien tout compris…Les sentiments qui me poussent à agir ainsi dans le but de le sauver, c'est la reconnaissance, et d'autres choses aussi, mais je ne vais pas me mettre à raconter ma vie à une Lady…Surtout que je n'en vois nullement l'intérêt.
Je fis un pas vers elle, elle ne reculait pas. Je recommençai jusqu'à ce que nous soyons face à face, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre.
-Alors si vous avez compris les raisons qui me pousse à le sortir de là…Je pense que vous aurez aussi compris que rien ne pourra me faire renoncer…Alors appelez la garde, criez, hurlez, mais sortez de mon chemin ou cette fois, dis-je en attrapant mon poignard et en lui collant sous la gorge, je vous égorge pour de bon, car sachez mademoiselle que ma patience à des limites et que je n'ai pas de temps à perdre avec vous…
Elle ne réagit d'abord pas. Trop terrifiée? Ou réfléchissait-elle plutôt? L'un des deux en tout cas…J''en avais assez de jouer la fausse politesse avec elle, alors je décidai de reprendre mes véritables habitudes et d'être claire, nette, et précise.
-Alors? Vas-y, appelle la garde…Je l'attend de pied ferme…Appelle la, meurt avec eux ou alors laisse moi passer, c'est clair non? | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Lun 9 Juin - 21:07 | |
| « Je risque la potence? Non ma chère, je ne la risque pas, j'y suis déjà destinée voyez-vous, mais je ne compte pas finir ma vie avec une corde autour du cou. Désolé une nouvelle fois de contrarier vos plans. »
Ah, elle se montrait raisonnable, enfin ? Il en fallut du temps. Elle était destinée à la potence, c’était sûr. Alors allait-elle gentiment rebrousser chemin et aller dans une cellule en attendant son heure ? Oh sûrement que non…Longlay était déterminée à faire échouer ses plans, c’était une manie chez elle de tout le temps tous les faire échouer ? Humpf. Leyan ne tolérait pas ça mais se taisait, pour ne pas rentrer de nouveau dans le jeu de la brunette. Car c’était ce que cette dernière souhaitait, que la lady s’énerve, mais elle ne perdrait pas patience, non, c’était…Impossible, pour le moment, ce n’était pas suffisant et finalement…
« Pourquoi? Vous en posez de fort bonne question mademoiselle…Bien que je doute que la réponse vous intéresse, je vais quand même prendre la peine de vous répondre…Voyez-vous, grâce à lui, j'ai obtenu tout ce que j'avais toujours voulu. D'abord, la mort de ce tyran…Ensuite, la liberté, et une raison de vivre. Me prenez-vous pour une pirate de bas étage? Sachez qu'avant j'avais une classe sociale comparable à la vôtre, voir plus élevée, en Russie. Mais je n'ai jamais pu m'entendre avec les femmes dans votre genre, qui ne songe qu'à leur propre confort…Mon beau-père était comme vous, même pire, et vous voulez savoir ce qui lui est arrivé? Actuellement il repose dans le cimetière de St Petersbourg et on est persuadé que je suis sa meurtrière…Chose que j'aurais pu être, mais que je ne suis pas. La mort était un prix bien trop faible en paiement de ses actes. Mais grâce à la Rose Noire, je suis débarrassée de lui pour toujours et je suis libre voyez-vous. Et pas une pseudo liberté comme pourrait vous l'offrir votre argent ou votre statut, non, une vraie liberté…Celle que la mer offre aux hommes, et aux femmes. Mais c'est quelque chose de bien trop complexe à saisir, pour une femme aussi superficielle que vous. Je me trompes? »
Naturellement, Alecto pouvait le comprendre, contrairement à ce que la miss pensait. Elle n’était pas stupide et finalement, avait un cœur. Malgré tout. Dissimulé certes, mais vivant. Sauf…qu’il était difficile de le savoir. Les personnes qui avaient le mérite de le savoir n’était que ses proches, et comme ces derniers se comptaient avec une main…Son frère. Oh cher frère. Elle l’adorait même si elle avait prétendu le contraire lors de leur dernière rencontre, qui scella le destin de la lady à jamais, elle suivrait sa propre conscience, sa propre soif d’ambition au détriment de sa propre famille. A l’époque elle pensait que la famille, c’était inutile, ça nous ralentissait et ce n’était que des boulets. Alecto le pensait toujours, mais au fond, Augustus était une personne qu’elle aimait. Oui, aimer. Comme un frère. Quelqu’un qu’on voudrait protéger. Et c’était pour son bien qu’il devait retourner à Londres, s’éloigner de Port Royal, de la piraterie, et d’elle…Et…il y avait son père, un homme qui lui ressemblait en tous points, ou alors elle lui ressemblait tel un miroir…Parce que ce dernier le voulait, il l’avait forgée à son image et elle le remerciait vraiment. Même si la haine était le sentiment le plus probable envers son géniteur, elle lui était en quelque sorte redevable de lui avoir apprit tout ce qu’il savait par le passé, comme gravir les échelons, comment être une poupée de glace, où l’indifférence régnait. Mais, pourtant, il manquait quelqu’un, malheureusement, au tableau de famille. La vie de la pirate semblait différente, complètement différente, elle avait connu la misère et la brutalité d’un proche. Hors Leyan ne l’avait pas connu, et ne pouvait comprendre cela, même en se forçant. La seule chose qu’Alecto eut, c’était le manque d’affection de son père, il ne pensait qu’à son avenir, son argent et son titre et n’avait jamais serré sa fille dans ses bras, lui avait dit des paroles rassurantes, douces, jamais. Pas un seul mot qu’un père aurait dit à sa fille. Rien. Comme s’il était plus une relation professionnelle que familiale.
« Enfin, pour faire simple histoire d'être sure que votre petit cerveau a bien tout compris…Les sentiments qui me poussent à agir ainsi dans le but de le sauver, c'est la reconnaissance, et d'autres choses aussi, mais je ne vais pas me mettre à raconter ma vie à une Lady…Surtout que je n'en vois nullement l'intérêt. »
La reconnaissance…Quel étrange sentiment. Elle était donc redevable envers ce pirate pour agir ainsi, mais n’y avait-il pas autre chose ? Il faudrait être stupide pour faire tout ça juste pour une reconnaissance passée. Ou peut-être tout simplement parce que Leyan ne ferait jamais ça. Donc elle pensait différemment, c’est vrai que les nobles n’ont pas les mêmes idées et convictions que les pirates, mais tout de même…
« Alors? Vas-y, appelle la garde…Je l'attend de pied ferme…Appelle la, meurt avec eux ou alors laisse moi passer, c'est clair non? »
Un grincement de mâchoire. Si le regard pouvait tuer, Longlay serait morte un bon milliard de fois. Sa haine était forte, sa colère indomptable, elle se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment finalement…Cette garce osait la menacer d’un poignard ? Ah ah ! Laissez là rire ! Quelle futilité, quelle stupidité…Cette gamine était bien plus naïve et insouciante qu’Alecto l’avait pensé. Oserait-elle le faire ? Bien sûr que non. Longlay parlait ainsi, tentait de garder son sang-froid mais il était évident qu’elle ne pourrait faire ça, l’égorger maintenant, ici. Ce serait idiot, elle était entourée de soldats un peu partout dans les geôles, et le meurtre du gouverneur ne passerait pas inaperçu, loin de là. En y pensant…Leyan sembla voir sa vie défiler sous ses yeux, une vie vouée à l’ambition. Certains souriraient sûrement de sa mort, de la mort de la garce de gouverneur, celle qui se prenait pour la reine d’Angleterre et manquait de respect à n’importe qui. Personne ne la regretterait, peut-être son père et son frère cadet, mais seulement eux. Ou alors Lauren. Mais…Au fond, elle n’était qu’une vie parmi tant d’autres, qu’est ce que cela changerait-il si elle venait à disparaître. Ils trouveraient quelqu’un d’autre pour la remplacer, tout comme le gouverneur Swann. Alors…Etait-elle prête ? A rejoindre l’au-delà ? Revoir…La revoir…Elle.
« Ah ah…Qu’est-ce qu’une vie de moins changerait de toute façon… » Elle essaye de rire, mais faiblement, tout comme le ton de sa voix, étonnamment faible, comme si sa déception était plus grande que tout, comme si un étrange sentiment l’habitait. On crut percevoir de la tristesse sur son visage de porcelaine, une tristesse bien réelle. Elle s’était résignée, et parlait faiblement. « Je m’y étais préparée depuis le temps, alors…Allez-y. Je pourrais la retrouver grâce à vous. »
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| | | Melian Longlay •Bloody Beauty ~ Hells Rose•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Lun 9 Juin - 21:39 | |
| Etais-je en train de rêver? Oui, c'était la seule possibilité. Cette Lady ne comptait pas appeler la garde, elle me demandait simplement de…La tuer? Bon si elle insistait, pourquoi pas. Elle se trompait lourdement si elle m'en pensait incapable. Depuis ces quelques mois qui s'étaient écoulés après mon départ de Russie, j'avais considérablement changé. Fut un temps où jamais je n'aurais osé lever une arme pour menacer quelqu'un. Où jamais je n'aurais répondu à quelqu'un de plus âgé, où j'aurais simplement baissé la tête et obéit. Anna, ma chère nourrice, avait bien raison là dessus, à cette époque, j'étais trop faible pour prétendre à la liberté de la piraterie. Heureusement, la vue d'un cadavre, du cadavre de celui qui me bloquait, me retenait prisonnière dans sa maudite résidence opéra un changement radicale en moi. A peine deux jours après être partie, je faillis me faire détrousser par un brigand que je tua grâce au poignard que m'avait offert Anna. Le même que je gardais toujours à la cuisse, le même grâce auquel j'avais tué les gardes du Fort, celui à qui je devais la vie un bon nombre de fois.
Ce même poignard collé contre la gorge de la Lady, encore tâché du sang séché de ses braves soldats. Il avait fait six victimes ce soir, pourquoi pas une septième? Pourquoi pas une Lady prétentieuse et beaucoup trop sure d'elle? Oui, il le voulait…J'entendais presque la lame me supplier de lui offrir le sang de cette Lady, comme un vampire assoiffé, prit d'une faim dévorante. Je regardai Alecto avec un air étrange tout en serrant la lame. Pourquoi avais-je soudain cette pulsion meurtrière à l'égard de la jeune femme? Oui je tuais, mais je n'en ressentais pas le besoin en temps normal…Oh sans doute rien après tout.
« Ah ah…Qu’est-ce qu’une vie de moins changerait de toute façon…»
Qu'est ce qu'une vie de moins pourrait changer? Il est vrai que chaque jour, des gens meurent, d'autre naissent, c'est ainsi le cycle de la vie…Une mort de plus ou de moins n'y changerait rien, et la sienne, qui la regretterait? Peut être sa famille, si elle en avait une, mais personne d'autre, car tous ces aristocrates emperruqués n'étaient qu'une bande d'hypocrite de première classe. Personne ne regretterait Alecto I Leyan. Personne…
-C'est vrai que je ne vois pas qui pourrait regretter une femme comme vous…
«Je m’y étais préparée depuis le temps, alors…Allez-y. Je pourrais la retrouver grâce à vous. »
Que voulait-elle dire? Serions-nous par hasard devant un spécimen de Lady suicidaire? Etonnant…Ca existe donc? "Je pourrais la retrouver grâce à vous" ça voulait tout dire. Elle avait perdu une personne qui lui était chère et voulait la rejoindre. Quelle lâche…
-Vous êtes encore plus lâche que je ne le pensais…Choisir la mort plutôt que de luter pour ses ambitions…C'est si simple, trop simple évidemment mademoiselle Leyan, vous me décevez, moi qui pensait que nous pourrions nous amuser d'avantage, vous venez de perdre tout intérêt…Par contre, ne me sous-estimez pas. Je pourrais fort bien vous tuer, mais je vous laisse une dernière chance de déguerpir de mon chemin…
Je serrai d'avantage mon poignard contre sa gorge jusqu'à la faire légèrement saigner. Je la regardai d'un mauvais sourire et ajoutai
-Ensuite, je vous égorge pour de bon, tant pi pour les ennuis que ça m'apportera, ça rendra justement le jeu encore plus amusant… | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Lun 9 Juin - 23:23 | |
| « C'est vrai que je ne vois pas qui pourrait regretter une femme comme vous… »
Oui. Qui pouvait regretter une femme comme Leyan. Personne. Non. Jamais…Peut-être que si elle avait eu plus de chance, tout aurait été différent. Mais elle n’aurait pas supporté cela, sa vie, elle la menait comme bon lui plaisait, et elle se délectait de vivre ainsi. Pourquoi tout échanger, c’est stupide…En tout cas, Longlay était bien remontée contre la lady et n’hésitait pas à dire le fond de ses pensées, elle détestait vraiment tous les nobles et Alecto ne lui avait rien fait en particulier. Quelle injustice. Elle méritait la potence. Seulement, maintenant, ce n’était guère le moment et Alecto n’était pas en mesure de menacer qui que ce soit, pour l’instant…Elle était si manipulatrice, si calculatrice, si antipathique que la moindre larme, aussi fausse qu’elle soit, paraîtrait vraie. Aussi, tel que la miss l’avait prévu, Longlay s’était faite avoir et avait cru ne serais-ce qu’un instant que le gouverneur avait eu un moment de faiblesse, hors c’était impossible. Etait-elle si convaincante que ça ?
« Vous êtes encore plus lâche que je ne le pensais…Choisir la mort plutôt que de luter pour ses ambitions…C'est si simple, trop simple évidemment mademoiselle Leyan, vous me décevez, moi qui pensait que nous pourrions nous amuser d'avantage, vous venez de perdre tout intérêt…Par contre, ne me sous-estimez pas. Je pourrais fort bien vous tuer, mais je vous laisse une dernière chance de déguerpir de mon chemin… »
Lâche dites-moi. C’est un peu vrai, il faut l’avouer. Mais elle n’avait pas de choix à faire, vivre ou mourir était celui de Longlay. Soit mourir exécutée, soit maintenant. Ce que la petite ignorait c’est que ce n’était pas à Leyan de choisir quoi que ce soit, mais bien elle. La pirate se croyait en position de force, comme ce poignard le démontrait. Quel revirement de situation allait-il avoir dans quelques temps, quand Leyan pointerait une arme sur la jolie tête peu remplie de l’inconsciente fillette. Et en plus, elle lui donnait gentiment une dernière chance, que c’était…intéressant. Stupide.
« Ensuite, je vous égorge pour de bon, tant pi pour les ennuis que ça m'apportera, ça rendra justement le jeu encore plus amusant… »
Un filet de sang coula le long de sa gorge, lui donnant une horrible sensation, elle allait défaillir ? Ou en vomir ? Non. Rien de tout cela. Ca faisait mal. Pas physiquement. Mentalement. Admettre ses erreurs devant une pirate…Elle en versa une larme. La première depuis…de nombreuses années. Seulement, c’était étrange, elle n’était pas aussi sentimentale et pleurer était un sentiment de faible, jamais elle n’aurait été aussi peureuse et lâche. Bien que la lâcheté, chez Leyan c’est comme l’argent. Il y avait autre chose, ne vous avais-je pas dit qu’elle était une comédienne de première ? Petite, Alecto arrivait à berner n’importe qui, n’importe quand. Tellement son visage donnait cette sensation de vérité. Une terrible vérité. Aussitôt, elle essuya ses quelques larmes du revers de sa main droite et déglutit péniblement, essayant de reculer tout en évitant ce poignard qui la menaçait dangereusement. Alecto ferma un instant ses yeux, tentant de réfléchir, et un sourire se dessina automatiquement sur ses lèvres. Elle rouvrit ses paupières et arqua un sourcil, l’air victorieux. Elle avait mimé la tristesse, et les pleurs d’une fille apeurée par son triste sort, son futur destin, et glissa sa main le long de sa taille pour prendre quelque chose dans la poche intérieure de son manteau. Alecto continua de dévisager Longlay, comme insensible à sa petite coupure, car le pire restait à venir, en sa faveur, cette petite regretterait ça…Foi de Leyan.
« Ne vous avais-je pas dit de ne pas me sous-estimer ? » dit Leyan sur un ton catégorique, comme si elle lui donnait un ordre, de sa voix grave. L’expression de son visage avait une nouvelle fois changé, et elle tenait un pistolet pointé sur le crâne de la fillette. Posant son autre main libre sur le poignet de son assaillante pour détourner son arme de sa gorge. « Vous avez raison, j’ai beau être une lady prétentieuse comme vous le dites…Je m’en fiche complètement de ce que vous pouvez penser ou de ce que les gens pensent, je ne vis que pour mes ambitions. Je donnerai une raison à toutes ces pertes en commençant par vous »
Le coup partit tout seul, sa main claqua contre la joue de la pirate. Violemment. Cette dernière en tomba à terre face au choc. Elle l’avait giflée. Et soutint son regard, l’air absent.
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| | | Melian Longlay •Bloody Beauty ~ Hells Rose•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Mar 10 Juin - 14:44 | |
| [ T'es vilaine Alecto XD Tu vas me le payer niark! Après t'a le choix, voir si on met Beckett avec (mais on pourra le faire intervenir plus tard ^^) ou des soldats pour patienter ou comme tu veux ><]
Soit Alecto Leyan était une femme sentimentale et beaucoup trop sensible, soit elle jouait la comédie, et je plongeais pour la seconde solution. Avec une telle sensibilité, impossible d'arriver où elle en était. Pensait-elle être la seule à pouvoir réfléchir? Je suis moi-même fort intelligente, sous mes airs de meurtrière de sang froid. Qu'il ne lui prenne pas l'envie d'en douter, elle le paierait cher. J'avais donc droit à une Lady égoïste, comédienne, manipulatrice, etc. Si elle avait été une pirate, nous nous serions fort bien entendu, car nous nous ressemblions un peu, hormis la lâcheté, l'amour de l'argent et autres petites choses qui font d'elle une parfaite Lady anglaise.
Je ne quittai pas la Lady des yeux, mais j'étais ailleurs, en train de réfléchir, si bien que je ne vis pas sa main partir. Je reçu une gifle qui m'envoya à terre. Non pas sous la force du coup qui me fit d'ailleurs lâcher mon poignard, mais parce qu'autre chose m'avait frappé, en même temps que cette gifle. L'espace d'un instant à la place de Leyan, j'avais vu…Mon pire cauchemar.
-N…Non pas…Pas ça…L...Laisse moi!
Légèrement tremblante, je fixai Alecto avec une certaine terreur dans les yeux. Ce n'était pas d'elle, que j'avais peur, mais d'un fantôme du passé qu'elle m'avait fait revivre au travers. J'eus besoin d'un instant pour reprendre mes esprits et comprendre où j'étais. Loin de la Russie, loin de lui qui était mort, loin de mon passé…Loin, très loin. Je me relevai et cette fois, toute trace d'amusement avait disparu dans mes yeux. Cette fois, elle allait vraiment le payer…
-Je vois…Vous avez joué avec le feu et dommage pour vous, vous avez perdu…
Je rappelle que tout mon corps hormis mon visage et un peu du reste était dissimulé sous ma cape. Ainsi, je doutais fort que la Lady n'ait vu les armes que je portais à la ceinture. Comme tout bon pirate qui se respecte, une épée et un pistolet. Le pistolet chargé, pour le plus grand malheur de Leyan. Le canon justement, de ce même pistolet, se retrouva bien vite collé contre sa tempe.
-Et voilà votre récompense…J'espère que vous aurez compris qu'on ne doit pas jouer au plus malin avec les pirates du Gothica, dis-je en me rapprochant de son visage pour murmurer, et surtout pas avec moi…
Mais j'eus soudain une idée plus sadique qui se caractérisa par un beau sourire du même genre sur mes lèvres. Pourquoi ne pas la faire souffrir elle aussi? Je suis certaine que la petite entaille qu'elle avait à la gorge devait horriblement la faire souffrir, normal pour une petite idiote qui n'avait jamais physiquement souffert de sa misérable vie. D'abord lui faire un peu peur. D'une voix effrayante, je lui demandai comme si elle avait le choix.
-Alors miss Leyan…Veux-tu goûter à la mort?
J'éclatai de rire. Mais pas un rire joyeux, un rire plutôt…Enfin plus vite semblable à un ricanement sadique qu'autre chose pour dire vrai. En un éclair, je descendis le pistolet pour qu'il se retrouve au niveau de son bras gauche et tirai. Qu'importe les conséquences, je voulais qu'elle souffre. Elle l'avait bien cherché après tout! Enfermer mon capitaine, me gifler, ne fus-ce qu'être à la tête de la Compagnie des Indes suffisait déjà pour une balle dans le crâne. La j'avais tiré dans le bras, elle allait juste avoir mal sans garde de séquelles majeures.
-Vous avez de la chance de ne pas faire partie de ces pertes. Oh mais ce jour viendra…Patience Mylady! Sur ce, n'oublions pas Ivan.
Je laissai la Lady à terre, prenant un instant pour la regarder souffrir, et continuai mon chemin. Le coup de feu avait du attirer les gardes, donc les ennuis. Satanée Leyan! | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Mar 10 Juin - 20:39 | |
| « N…Non pas…Pas ça…L...Laisse moi! »
La pirate eut une réaction étrange, non prévue dans la tête de la lady. Elle…L’implorait d’arrêter ? Mais elle l’avait juste giflée ! Qu’est ce qui ne tournait pas rond chez cette gamine...Pourquoi cette fille réagissait ainsi, tout à coup, Leyan n’allait pas l’attaquer, ce n’était pas son genre d’attaquer une enfant. Bien que cette pirate avait l’air d’une jeune adulte de vingt ans, c’était une gamine pour elle. Après tout, Leyan n’était pas beaucoup plus âgée ? Question de logique. Et sa logique est…d’attendre. Son regard était toujours absent, comme perdu dans l’océan de ses pensées, elle fixait désespérément sa ‘victime’, et ne se posait que trop de questions, comme comment la suite se passerait-elle ? Longlay allait abandonner ?...Ce n’était qu’une lâche dans ce cas, une pauvre petite chose qui s’apitoyait sur son sort à la moindre violence de la part de son adversaire. Et on traitait l’aristo de lâche ? Quelle sottise.
« Je vois…Vous avez joué avec le feu et dommage pour vous, vous avez perdu… »
Finalement. Elle s’était fait prendre à son propre piège. Quand le canon de l’arme de Longlay stoppa sa course sur la tempe de la lady. Cette gamine allait tirer ? Oserait-elle ? S’en prendre à elle ? Mais d’ailleurs, comment se faisait-il que Longlay soit d’attaque, soit debout ? Elle n’implorait pas sa pitié auparavant ? Lui demandant de la laisser. Quelle…Stupidité. Et voilà que maintenant Leyan se trouvait menacée, et elle doutait fort que la pirate se laisserait berner une nouvelle fois devant la fausse facette de la lady. Impossible serait le bon terme, et à jouer avec le feu, voilà ce qu’on gagne…Comment le dicton le dit, qui sème la tempête la récolte, ou un truc dans le genre…Alecto ne savait pas quoi faire à cet instant précis, parler, ou ne rien dire et attendre bien sagement que le coup parte de lui-même ? Là, elle serait morte, pour de vrai. Et être confrontée à la mort était bizarre, une boule se forma dans sa gorge, comme de la stupeur, et un doute des plus apeurant. Longlay avait aussi changée en une fraction de seconde, la garce semblait plus sûre d’elle, plus adulte. Ce n’était pas une bonne chose bien sûr, au contraire, ça sentait le roussi pour la blonde, qui craignait cette fois, que sa vie prenne bel et bien fin en cette soirée…Mourir maintenant, seule, sans avoir pu terminer ce qu’elle avait entrepris, sans avoir pu exprimer ses adieux à son mode de vie, à ses chers proches. S’ils pensaient encore à elle. N’importe qui en aurait pleuré, ou supplier son agresseur de ne pas le faire. Tout le monde sauf elle. Le gouverneur avait une fierté et un orgueil incroyable, très bien placé, et elle préférait ne rien dire, et mourir rapidement sans un seul mot, seul un sourire ironique aux lèvres. Longlay aurait été trop satisfaite, trop contente de voir la noble qu’elle haïssait tant l’implorait, sachant que c’était peine perdue. Hors, rien de tout cela.
« Alors miss Leyan…Veux-tu goûter à la mort? »
Déchirement. Un déchirement, est ce qu’elle ressentit à l’instant où la balle s’était logée dans son bras gauche, mais ne l’avait pas traversé, dieu merci. Elle sentit une bouffée d’adrénaline, de souffrance, tellement c’était atroce, elle aurait tout fait pour que cette douleur cesse, peu habituée à ce genre de traitement. Elevée dans un milieu riche, Leyan n’avait jamais connu la souffrance physique, la vraie, et recevoir une balle n’était pas dans ses habitudes…Loin de là, elle en aurait pleuré pour de vrai. Mais, c’était faible. Lâche. Elle était lâche de vouloir ne rien ressentir, ne rien montrer, seule la surprise, la colère, la rage émanait d’elle. Mais la souffrance du coup était bien sondable si on s’attardait un peu sur son cas. Car aussitôt l’aristocrate s’agenouilla, et son autre bras s’empara du blessé. Cette phrase aurait sûrement percuté dans sa tête, mais avait-elle seulement la tête d’y réfléchir ?
« Vous avez de la chance de ne pas faire partie de ces pertes. Oh mais ce jour viendra…Patience Mylady! Sur ce, n'oublions pas Ivan. »
Elle retira ses doigts et remarqua un long filet de sang couler le long de son avant-bras, sa blessure était grave, mais sans l’être trop. Alecto n’aurait pas de séquelles mais en criait à l’injustice intérieurement. Son sang bouillonnait de rage, cette garce l’avait bernée, profité de son moment d’inattention, pour l’attaquer en traître…Comme elle-même l’avait fait en la giflant. Cette garce…Et voilà qu'elle s'enfuyait rechercher ce qu'elle était venue chercher ici...Le délivrer? Non jamais, que quelqu'un intervienne, n'importe qui, du moment que la petit garce regrette son acte insensé qui la classera immédiatement dans les personnes à supprimer de la liste de la charmante blonde...
« La garce…la garce…la garce… » continua-t-elle de murmurer à elle-même, sachant que Melian était partie depuis un bout de temps, en entendant des pas se rapprocher.
Alecto se fichait qu’on arrive, c’était trop tard. Sa fierté en avait prit un coup, ainsi, blessée. Si près du but…Quelle injustice, s’en était honteux, elle se sentait honteuse. La douleur reprit de plus belle, lui tailladant le bras, lui extirpant un froncement de sourcils, elle se mordit la lèvre inférieure jusqu’au sang. Et ferma se yeux. Son esprit réclamait vengeance, il fallait que cette garce paye, mais pas maintenant, dans son état non…Les bruits de pas approchant étaient ceux de quelques gardes qui jetèrent juste un regard vers leur gouverneur, la questionnant, elle ne dit rien. Et leur fit signe, de tête, de se rendre plus loin, ce qu’ils firent… | |
| | | Melian Longlay •Bloody Beauty ~ Hells Rose•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Mar 10 Juin - 22:31 | |
| Pensait-elle que j'avais joué un rôle en simulant une fausse terreur? Me pensait-il réellement si lâche? Non la vérité est que pendant un instant, dans sa façon de me frapper, dans son regard, je l'avais vu, lui, et même si je refusais de l'avouer, j'étais toujours traumatisée par ses multiples coups. Que ce soit à la main ou non, chacune de ces blessures me faisaient, parfois, encore souffrir, lorsque j'y repensais…Suite à cela, j'avais pèté un plomb, laissant exploser mon sadisme refoulé. Une simple balle dans le bras et cette idiote en pleurait presque? On croit rêver…Une petite balle? Il m'était arrivé d'avoir pire et de ne pas verser une larme. En plus d'être lâche, c'était une petite nature.
-A la prochaine milady! Portez vous bien!
Je ricanai et m'éloignai dans les couloirs. Je cherchai la cellule d'Ivan, mais pour le moment je ne le trouvai pas. C'est alors que derrière moi, des pas s'approchaient de plus en plus.
-On ne bouge plus! -Ah…Enfin un peu d'action!
Je me tournai vers eux en souriant largement. Je n'en avais pas peur, ils étaient à peine six, peut être sept, avec la pénombre qui régnait dans cet endroit, je ne saurais être plus précise. Je pouvais bien tenir face à eux…J'espère…
-Messieurs les gardes si j'ai un conseil à vous donner, ne vous attardez pas avec moi, car votre Gouverneur agonise dans le couloir avec une balle dans le bras…Ah j'admet que ce n'est pas grand chose, mais lorsque je l'ai quitté, elle était au bord des larmes, à mon avis ça doit être fort amusant de la voir pleurer…Alors dépêchez-vous! Vous ne verrez sans doute ce spectacle qu'une fois dans votre vie! -Vous deux, dis celui qui semblait être le chef des gardes, allez voir si ce qu'elle dit est vrai. Et vous, continua-t-il en se tournant à nouveau vers moi, vous êtes en état d'arrestation, rendez-vous sans opposer de résistance! -Ah ah…Vous êtes drôle…Alors voyons, cinq contre un, c'est pas très très équitable ça…
Je sortis mon épée pour la première fois de la soirée. Ca faisait d'ailleurs longtemps…
-M'enfin, on va faire avec, venez donc, je n'ai pas toute la nuit!
Comme ils ne bougeaient pas, j'embrochais le plus proche, pour montrer que je me fichais éperdument de les tuer
-Oh et ne vous retenez pas parce que je suis une femme, ça risque de me vexer…
Le second avançait et je lui tranchais la gorge.
-Et donc de me rendre encore plus méchante…Bon, à qui le tour?
Le chef de cette bande d'ahuri sembla très vexé. Sans doute parce que je venais de tuer deux de ses hommes sans le moindre problème? Ah oui, un macho…
-Bon sang, elle est seule, s'écria-t-il, vous n'allez pas me dire que vous ne faites pas le poids face à une femme seule! -Et votre capitaine est un macho en plus? La garde anglaise est encore pire que ce que je ne pensais décidément…Enfin…
Je tuai les deux autres sans trop de difficultés. Il ne restait plus que le chef de ces idiots. Je parvins à le faire tomber sur le sol, mon épée contre sa gorge.
-Maintenant je vais être claire…Je suis de bonne humeur, donc tu vas rester en vie. Va dire à ton idiote de Lady de me foutre la paix si elle tient à garder son bras entier. Oh et avant que vous ne partiez, j'aimerais savoir où se trouve la cellule de la Rose Noire et où sont les clés….
Les clés? Cet idiot les avaient sur lui et ne fit aucune difficulté pour me les remettre, ainsi que le renseignement que je cherchais. Un grand sourire éclaira mon visage suite à cela.
-Et bien merci de votre aide…Je n'ai plus besoin de vous à présent. -Qu…Quoi?! Mais vous…Vous aviez dis que… -Me pensez-vous assez stupide pour vous laissé prévenir la garde? Ta ta ta…Ne me sous-estimez pas…
Je tuai cet idiot et partis dans la direction qu'il m'avait indiqué. Bien vite je trouvai la cellule de mon capitaine. Attaché au mur par des chaînes, comme s'il était trop dangereux pour pouvoir resté libre dans sa cellule. Bon ils avaient raison m'enfin…Je tournai la clé dans la serrure et ouvris sa cellule. Il semblait inconscient, ou peut être étais-ce moi qui rêvais.
-Capitaine…Vous allez bien? Lui demandais-je avec une voix douce | |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Mar 10 Juin - 23:32 | |
| - Spoiler:
[Bon désolée, j'ai du boucler à l'arrache ><]
Deux jours...ou peut être plus ?J’ignorais depuis combien de temps je demeurais emprisonné dans cette cellule infâme. Attaché au mur, les membres brisés en raison du manque d’exercice et les chairs creusées faute de nourriture, je semblais mort. Plus un mouvement, plus un mot, plus un souffle. Seule mes côtes se levaient et s’affaissaient, lentement, à la façon d’un moribond lors de ses derniers instants. Croquez la vie à pleines dents ! Tu parles. Idiotie. Comment pouvait-on vivre, une fois condamné à mort ? Posez-vous seulement la question. Je me fichais de mourir, si ma présence ne représentait pas une part importante de l’existence de bien des personnes. Gentillesse, générosité, abnégation, le plaisir de vivre du bonheur des autres, le goût des choses simples : on ne pouvait se permettre d’affirmer le contraire, la noblesse représentait mon parfait antipode. Les nobles craignent de mourir : ils perdraient leur argent ! Une seconde mort m’effraie : comment se débrouillerait ce peuple fanatique de mes actes ? On devait me venir en aide. Je ne pouvais m’avancer sur l’échafaud une seconde fois, je me l’interdisais moi-même. Mes poings se serrèrent sur les maillons de mes chaînes ; quelques gouttes de sang coulèrent le long de mes bras à la chemise déchirée et tâchée de sang ; la colère m’envahit un instant. Un relâchement survint aussi inattendu, puis une accalmie ; mon corps revint à son amorphisme mystérieux, mes doigts d’os libérèrent les anneaux rouillés. Les gardes se demandaient de temps à autre à quel jeu je pouvais bien m’adonner. Il m’arrivait de compter, de calculer à voix basse, suite à chaque coup donné sur ces chaînes. L’incertitude de mes résultats de calculs m’effrayait, je ne maîtrisais pas les chiffres ; parfois cette lacune se montrait fâcheuse, l’exemple de ma situation le justifie parfaitement. Un bruit survint du bout du couloir : une voix, puis une autre ; les deux formèrent une conversation. Le dialogue se termina soudain, d’un seul coup de feu suivit de lamentations. Une odeur de sang frais atteignit mes narines, ma salive d’affamé s’en alla détremper mes lèvres ; réveillé grâce à mes instincts, je recouvris une partie de ma conscience. Hélas dans mon état lamentable, ils ne suffisaient pas à eux seuls : il me fallait du sang, vite. L’odeur de ce dernier se rependit rapidement dans les couloirs des cachots. J’entendis de nouveaux gémissements, cris et hurlements, venus d’une direction proche de ma propre cage. -Melian…Murmurai-je. Une jeune mousse à mon service, trouvée il y a peu dans un recoin sombre de mon navire. Elle me craignit d’abord, puis m’accorda sa confiance ensuite. Ah ! La confiance…Le plus beau des cadeaux. Bref. Je parvins à la sentir à l’aide de mon odorat d’hydride : le sang imprégnait son corps entier. Non pas son propre nectar vital, mais un mélange de plusieurs. Eh oui, vous l’ignorez peut-être, pourtant un soldat égorgé asperge son assassin et laisse des traces. Ça tâche les vêtements, détail bien irritant d’ailleurs. Melian arriva, enfin. Elle ouvrit la porte de ma cellule et vint à mon secours. D’un ton doux à la façon d’un ange venu calmer mes maux d’un simple toucher de plume, elle me demanda si je me sentais bien ; incapable de lui répondre, je demeurais silencieux un moment jusqu’à mesurer l’impolitesse d’un tel comportement. Faiblement je tentai de me redresser, et d’une voix grave, bégayante quoique claire, je rétorquai :-Oui…je vais bien. Un cri aigu m’échappa : de nouvelles gouttelettes dégoulinèrent le long de mes bras, notamment à gauche où les plaies complètement pourries de mon poignet empestaient à des kilomètres. Je ne parvenais point à cicatriser, la cendre rejetée par un tel phénomène se mêlait à mon sang et subissait la chaleur intense présente sous les maillons des chaînes : le pourrissement devenait inévitable. Une formalité cependant…Il suffisait de me retirer ces maudites chaînes à pointes internes –engin de torture à la mode, et tout irait mieux. -Libère moi...Balbutiai-je. S’il te plaît…Politesse par-dessus tout. Les pirates ne sont pas tous des barbares, certains sont polis. Soit. Melian s’attela à la tâche. Je fus à ce moment attisé d’un détail sans doute mineur : ses vêtements teintés de sang, et particulièrement son poignard…encore dégoulinant. Ma langue caressa mes lèvres, la soif reprenait le dessus. D’un œil envieux et gourmand je dévisageais ce poignard, complètement fasciné ne fus-ce que par cette couleur merveilleuse…cet écarlate, source de ma vie. Vite Melian, libère-moi…J’ai besoin de sang, vite ! -Vas-y prestement Melian… Un mauvais pressentiment m’accompagne…Un mauvais pressentiment ? Quel étais-ce ? Moi-même je l’ignorais…Il envahissait mon esprit à la façon d’un cauchemar horriblement interminable. Une sorte de crainte se lisait dans mes yeux de félin : nous passion à une étape bien plus complexe du jeu…Personne ne pouvait se permettre d’en douter.
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Mer 11 Juin - 22:01 | |
| « A la prochaine milady! Portez vous bien! »
Elle se croyait drôle qui plus est. Comme si Leyan pourrait se porter mieux, quelle sottise, quelle folie, quelle…colère. Les pas de Longlay commençaient petit à petit à s’éloigner, elle allait retrouver son capitaine. Et pendant ce temps, Alecto pouvait souffler ou disparaître dans la pénombre des geôles, rejoindre l’extérieur, pourquoi pas les tours, où elle était auparavant. Afin d’y réfléchir posément. Mais ses jambes ne supportaient plus la fuite, allait-elle fuir, comme toujours ? Pourquoi pas, c’était une lâche. Une séduisante lâche. Leyan se releva finalement, maintenant toujours son bras meurtri, elle exagérait un peu sur cette douleur, mais elle aimait se plaindre. Marchant d’un pas rapide et lent à la fois, vers la sortie des geôles ou des gardes devaient se trouver. En chemin, l’aristocrate avait choisi le ton à employer devant ses soldats, et les ordres à remettre, ils ne s’en sortiront pas. Ces deux-là allaient le payer, mais pas par elle. Non, entant que lady et fainéante attitrée, elle donne les ordres pour qu’on le fasse à sa place, jamais elle ne se salirait les mains à se venger. Ce n’était pas encore son genre, bien que ce ne fût pas l’envie qui lui manquait. Elle était excédée, en colère, ne supportait pas ce qu’elle venait de subir, cette humiliation, voilà le bon terme, par une gamine en plus ! Qu’est ce qu’on pourrait penser d’elle ? Se faire avoir à son propre jeu, ce n’était vraiment pas son genre, en faite si mais…Elle était lâche de ne pas le dire. De vouloir être si supérieure, si sûre d’elle en toutes circonstances, et pourtant il y a des choses qu’elle ne pouvait gérer, qu’elle ne pouvait surmonter avec son arrogance habituelle. Alecto était quand même une personne complexe à comprendre, et ne voulait pas paraître faible, voilà la raison de ses manières de noble hypocrite, elle se cachait, cachait ses moindres faiblesses avec perfection. Seulement, ce n’était pas efficace une fois confrontée à un choc. Sa blessure en était l’exemple même. Que même sa prétention ne pouvait aller plus loin, elle était poussée à bout et pourtant, préférait fuir, esquiver les problèmes. Et comptait sur les autres pour la tirer d’affaire, elle était incapable de se montrer un tant soit peu courageuse, c’était hors de sa portée. Comme la victoire cette nuit sur les pirates lui était inabordable. Alors autant disparaître avant que cela ne soit encore plus dur à supporter pour son orgueil. Que dire de plus…A part de partir sans laisser de traces, juste quelques gouttes de sang à l’endroit où son bras se trouvait, recevant la balle. Les soldats s’occuperont du reste…Ils étaient plusieurs, devant les geôles, certains parlaient du gouverneur, qui serait à l’agonie, selon la pirate récemment aperçue dans les couloirs.
« Milady ? Qu’est-ce… Votre bras ! » s’exclama un soldat, la voyant arrivée.
« Vous, soyez utile, poursuivez plus loin, et arrêtez les » répondit-elle, froidement, ne regardant même pas son interlocuteur, « Je vous permets de les tuer au besoin »
Le soldat en question ne dit rien, il la regardait s’éloigner, interloqué, ses collègues se dévisagèrent, la pirate n’avait donc pas mentit, le gouverneur avait bien été touchée physiquement. Comme le témoignais sa blessure au bras, passagère certes, mais blessure tout de même. Dans un unique effort d’en savoir plus, son collègue essaya de soutirer des informations à la jeune femme qui ne lui fit même pas attention, elle était rageuse, voulait se défouler sur quelqu’un ou sur quelque chose, tout briser, tout casser…Il lui fallait attendre, et regarder partir les soldats, qui étaient plus d’une dizaine, certains appelèrent de l’aide, et ils se faufilèrent dans les couloirs sombres. A la recherche de la pirate. Avec pour information, le nom de la cellule où elle devait se rendre pour trouver son capitaine. C’était tout ce que la gouverneur pouvait leur dire, son état mental ne lui permettait pas de dire quoi que ce soit, son calme devait être retrouvé pour cela…Et c’était mal partit, très mal partit, même que quelques jours plus tard, elle n’aurait toujours pas digéré cet affront.
Un affront difficilement oubliable…Elle se remit même en question, étais-ce une si bonne idée de s’engager dans cette lutte. Bien sûr que si, ça l’était, elle le voulait. Mais, n’avait jamais envisagé d’être attaqué, encore dans ses rêves enfantins. Où les pirates étaient tous des idiots et étaient incapables de rivaliser face à la loi. Quelle claque s’était-elle prise.
Pendant ce temps, les soldats s’avançaient dans les geôles, reprenant le parcours de la pirate, la cherchant, tous armés. Ils étaient encore loin… | |
| | | Melian Longlay •Bloody Beauty ~ Hells Rose•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Jeu 12 Juin - 15:44 | |
| Avant de nous préoccuper de notre situation qui risquait fort de devenir peu confortable dans les minutes à venir, passons du côté de Lady Leyan. Sans doute devait-elle être en train de pleurer comme une gamine à qui on avait volé la sucette tant sa blessure lui faisait souffrir? Que sais-je…En tout les cas, elle croisa le lieutenant Gilette sur le chemin menant au Fort. Il remarqua très vite l'état de son bras, non seulement parce que la Lady se le tenait, mais également parce que du sang gouttait en masse sur le sol.
-Grand Dieu milady, que vous est-il arrivé?!
Il était de ceux qui la craignait, comme tous d'ailleurs, mais il ne pouvait faire semblant de ne rien voir. Elle était blessée et gravement. Enfin selon ses propres critères bien sur, et si personne ne la soignais, peut être que la blessure allait s'infecter! Peut être faudrait-il envisager une amputation! Aaah ce Gilette…Il a le don de s'imaginer le pire…Quel pessimisme!
-Il faut vous soigner. Voulez-vous que j'appelle un médecin? Vous risquez le pire vous savez? Sans vouloir vous effrayer…Quel est donc le rustre qui a osé vous faire une telle chose?!
De notre côté…
J'adoptai un comportement radicalement différent que lorsque j'étais avec la Lady. Avec lui je m'inquiétais, je craignais de lui faire mal ou de le savoir souffrant. Je fus horrifiée à la vue de son corps. Il était si pâle –plus que d'habitude- si maigre…Ces monstres l'avaient empêché de se nourrir, ça ne faisait aucun doute! Une fois, rien qu'une fois, je souhaitais qu'ils subissent la même chose, eux qui avaient droit à leur petit confort de vie, dans leur résidence luxueuse et qui se gavait de bonne chose en laissant les autres mourir de faim. Décidément, je n'aimais pas du tout les nobles…
Avec les clés que j'avais prises au garde, je commençais à le détacher. J'y allais doucement, de peur de lui faire mal. J'avais la hantise de le faire souffrir plus que déjà, ce serait stupide. Je me hâtais de le libérer et lorsque cela fut fait, je le trouvai encore plus mal en point qu'au début. Je du le retenir de tomber et il se retrouva vraiment dans mes bras. Je le vis regarder le poignard à ma cuisse, ce poignard plein de sang.
-Capitaine vous…vous avez…?
Bête question, il ne regarderait pas ce poignard ainsi si ce n'était pas le cas. Il avait un mauvais pressentiment? Moi aussi, qui se confirma d'avantage lorsqu'au loin j'entendis des pas dans le couloir se rapprocher de plus en plus. Cette maudite Lady avait donc sonné l'alerte…Bon sang! Pourquoi ne l'avais-je pas tuée?! Enfin, on ne change pas le passé comme on dit…
-Mordez moi…
Oui mordez moi! C'était cela ou il s'écroulait après trois pas, et encore…Surtout que je ne pourrais pas me battre contre les gardes toute seule cette fois, car il devait être plus de cinq ou six…Et très fâché sans doute de ce que j'avais fais à leur Lady adorée…Enfin adorée, ironiquement bien sur. Par contre Ivan semblait vouloir discuter ma demande.
-Ne discutez pas, je vous en prie…Vous avez besoin de sang et je crains fort que celui sur ce poignard ne suffise pas…Alors allez y, je n'arriverais pas à battre ces gardes tout seul et à vous ramenez…J'insiste...S'il vous plait...
Les pas s'approchaient…Encore, dans à peine deux petites minutes ils seraient la et nous serions perdu… | |
| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Ven 13 Juin - 2:30 | |
| Qualifier mon état positivement relevait de l’idiotie la plus complète. Je manquais de sang. En d’autres termes : je crevais de faim. Sans se nourrir au moins une fois par jour, un vampire de ma trempe risquait la mort définitive et sans appel. Vu l’étendue des dégâts, je n’étais pas dans ces geôles depuis seulement deux jours…Non, au moins une semaine. Peut-être m’avait-on donné du sang d’animal, de quelque rat ou autre créature indigne de ma personne, afin de me garder en vie jusqu’à mon exécution ? Je n’en savais rien, et je ne désirais pas le savoir. Probablement fus-je à moitié inconscient à ces instants, si toutefois l’on eut pris la peine de me nourrir…Enfin ! Mon calvaire prenait fin, certes, mais une nouvelle épreuve se présentait à moi.
La garde arrivait. Il fallait faire vite, il fallait me relever, il fallait me nourrir ! Tout cela en si peu de temps…Melian songea d’abord à trouver un moyen de me remettre sur pied. Elle remarqua mon regard envieux face à son poignard ; j’aurais bavé dessus tellement il m’attirait…Dommage, le sang avait refroidit depuis belle lurette, je ne pouvais donc point me contenter d’une si maigre quantité d’hémoglobine. Ma jeune mousse me proposa alors une nouvelle solution : un recours impossible, inimaginable, inconcevable, infaisable ! Elle m’ordonnait une action si simple, et pourtant si dure…Elle voulait purement et simplement une morsure. Non pas dans le but de la vampiriser…Seulement afin de nous sauver la vie.
Incapable de me battre, incapable de faire un pas, incapable de me lever…Je renverserais cette infâme balance si je parvenais à grappiller un bon litre de sang. Cependant je ne pouvais me résoudre à mordre Melian, je ne voulais pas, je ne pouvais pas…N’importe qui, mais pas elle…Peut-être pourrais-je attraper un soldat et le vider de son sang avant de devoir perpétuer un massacre ? Je préférais cette solution, hélas elle relevait du suicide…
-Melian je…Commençai-je avant d’être interrompu.
« Ne discutez pas, je vous en prie…Vous avez besoin de sang et je crains fort que celui sur ce poignard ne suffise pas…Alors allez y, je n'arriverais pas à battre ces gardes toute seule et à vous ramenez…J'insiste...S'il vous plait... »
Elle insistait. J’ignorais quoi faire ! Les gardes approchaient de plus en plus, il fallait urgemment trouver une solution ! Tant pis, j’allais passer outre mes principes et mordre Melian…Si je ne pouvais pas me lever, il me serait impossible d’attaquer un soldat en pleine forme ; ils exécuteraient Melian, et moi à sa suite…Mieux valait éviter un tel scénario, et me laisser guider par mes instincts, dont l’idée fixe me tapait dans le crâne : mords la !
Je levai faiblement la main et caressai le cou de ma jeune mousse. Doucement, ma mâchoire le prit en étau et plongea mes crocs dans ses vaisseaux gonflés. Le sang de Melian se mit à couler, quelques gouttes fuirent de mes lèvres, les autres me redonnèrent de la vitalité. Je cessai après un litre, au risque d’assommer ma pauvre amie. Mes yeux brillèrent à nouveau, mon visage recouvra sa blancheur naturelle, mes lèvre leur pulpe sanguine…Bref, je redevenais moi.
-Merci…Murmurai-je au bord des lèvres de ma sauveuse. Je récupérai deux petites gouttes de sang sur les fraiches traces de son cou et les portai à mes lèvres. J’aurais bien déposé un tendre baiser sur celles de Melian, hélas l’arrivée des gardes nous priva d’un tel moment.
-Viens. Ordonnai-je. Je lui pris la main et la tirai à ma suite en direction de la première fenêtre venue. Par chance, la nuit tombait, ainsi mon idée fonctionnerait à merveille. A travers les barreaux, je me mis à pousser des criaillements de plus en plus forts, ceux-ci quelquefois mêlés à de divers sons d’une étrange intonation. Ces appels raisonnèrent dans toute la prison, ainsi les soldats se posèrent bien des questions. L’un des prisonniers, un vieil homme effaré, se mit à hurler :
-Le vampire appelle les siens ! Le vampire appelle les siens ! Il faut fuir ! Il faut fuir !
Complètement paniqué, il secoua les barreaux de sa cellule en suppliant sa libération. Les soldats commencèrent à paniquer, les frissons devinrent contagieux, et je n’ose même pas imaginer leur réaction une fois ma réponse obtenue…
-Ils arrivent. Conclus-je. Le Gothica est caché près des récifs. Visigoth à reçu le message, il nous vient en aide…Nous ne pouvons pas rester ici et nous battre à nous seuls contre tous ces soldats, j’ai entendu trop de pas. Il faut fuir, ou du moins gagner du temps jusqu’à la venue des renforts. Suis-moi.
Je partis en courant dans une direction complètement opposée à celle des soldats. Ils nous trouveraient, aucune réalité n’est plus inévitable. Seulement, ils risqueraient de se heurter à des créatures bien plus dangereuses qu’ils ne puissent s’imaginer…Surtout dans leurs moments de fringales.
-Que le jeu commence !
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| | | Melian Longlay •Bloody Beauty ~ Hells Rose•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Sam 28 Juin - 22:23 | |
| Une caresse. Une simple caresse de sa part me plongeait dans un état presque second. Ma main glissa le long de sa nuque alors que ses crocs s'approchaient. Je fermai les yeux en les sentant pénétrer ma chair et gémis. Aussi léger et discret que fut ce gémissement, il gêna un peu. Enfin qu'importe, je laissai mon capitaine prendre tout le sang dont il avait besoin. Lorsqu'il eut finit, nos lèvres étaient si proche et j'en étais tétanisée. J'aurais voulu…Mais les soldats en décidèrent autrement! Le capitaine me prit la main ce qui n'arrangea rien pour mon teint. Du blanc je passai au rouge cramoisie. Un contact, un simple contact…
Me lever si vite me fit tourner la tête. Un litre de sang, ce n'est pas rien, surtout chez moi, ainsi j'étais prise de légers vertiges, mais ne souhaitant pas ennuyer et surtout retarder mon capitaine avec ça, je me tus.
«-Ils arrivent. Le Gothica est caché près des récifs. Visigoth à reçu le message, il nous vient en aide…Nous ne pouvons pas rester ici et nous battre à nous seuls contre tous ces soldats, j’ai entendu trop de pas. Il faut fuir, ou du moins gagner du temps jusqu’à la venue des renforts. Suis-moi.»
Durant toute notre course, j'ignorais où j'allais réellement. Si Ivan ne me conduisait pas, il était probable que je me serais déjà prise une mur! Je savais où le Gothica était caché, et je m'en voulais de la tournure que prenait les évènements. Si seulement j'avais tué la Lady tout de suite au lieu de la laissé vivre! Elle n'aurait pas pu prévenir la garde, et les renforts ne seraient pas arrivé, si j'avais été plus discrète, si, si, si! Trop de si! Ce qui est fait est fait, mais je m'en voudrais de voir mon capitaine retourner d'où il venait…Je pouvais mourir moi, ce n'était rien, mais je ne voulais pas qu'il meurt, lui…
-Ou…Oui capitaine mais…Il serait plus sage de fuir…Bien que l'idée ne m'enchante pas vraiment…Mais c'est plus prudent pour vos blessures…Vous n'avez pas bu beaucoup de mon sang et je…J'ai peur que vous n'en ayez pas eut assez…
Quand arrivera le jour où j'oserais lui parler sans rougir…Bien que la ce soit aussi notre presque baiser et le fait qu'il me tenait la main. Bien entendu cela ne voulait strictement rien dire mais pour moi, je me faisais toute une pièce dirons-nous! Bref changeons de sujet, le moment n'est pas aux rêveries amoureuses mais à se sortir du pétrin. Les renforts allaient arriver, nous devrions donc nous battre, ce que je pourrais faire correctement en retrouvant une bonne vue, qui commençait d'ailleurs à se faire plus nette.
«-Que le jeu commence !»
Le jeu? Quel jeu? Ah celui qu'il comptait organiser avec les soldats…Ces pauvres imbéciles ne devaient pas s'attendre à ce qui allaient leurs arriver! Nous courrions toujours, et au loin j'entendais des cris. Un mélange de sons, que ce soit les cris des vampires, ou les hurlements des soldats, résonnait dans tout le fort. Aucun renfort ne viendrait à moins d'y être forcé, ils abandonneraient leurs camarades à leur sort, parce qu'ils sont lâches, parce qu'ils ont peur de la Mort…J'ignore pour quelle raison, mais en songeant à cela, mon comportement changea du tout au tout. J'eus comme un sourire étrange…
-Et avons-nous le droit d'y participer, au jeu?
Un peu sadique, voilà comment était mon sourire…J'avais envie de m'en prendre aux soldats. Par leur faute, j'avais raté un baiser avec mon capitaine, une chose que je désirai ardemment, et pour laquelle ils paieraient cher. Aussi cher que ces prostituées ou autres femmes qui s'y intéressaient…D'un peu trop près! A lui je ne pouvais rien dire, mais à elles, je pouvais leurs faire payer leur audace! Enfin soit, pour l'instant, c'était les soldats…Ils pensaient souffrir actuellement? Ils n'avaient encore rien vu!
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| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Sam 5 Juil - 18:43 | |
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Un jeune et courageux homme du nom de Persée, Aidé d’Ariane et de sa pelote dorée, Combattit Minotaure au cœur du Dédale. Sa bravoure offrit une victoire sanglante. Perdus dans un labyrinthe de grilles branlantes, Les vampires sont lâchés, leur soif n’obtient d’égal, Miss Leyan joue le mystérieux rôle d’Ariane, Le minotaure serait-il le vampire Ivan ? Cependant il demeure une ardente question… Ne trouve-t-on point de brave et ingénieux Persée ? Dans toute cette hurlante et saignante agitation, Bruyante et pressée ?
La course à la Mort commença. Le jeu serait teinté de rouge, teinté de sang !
« Et avons-nous le droit d'y participer, au jeu? »
Des cris aigus envahirent les geôles et répondirent indirectement à la question de Melian. Au croisement d’un couloir, quatre soldats me tombèrent devant le nez. Une masse d’une force inconsidérée les jeta là ; des membres s’arrachèrent, des crânes se brisèrent et des sangs se mêlèrent. J’ouvris une bouche béate et tournai la tête en direction du lanceur de soldats ; tous s’en seraient doutés, il s’agissait de Visigoth en personne. Armé de sa grande hache déjà teintée de sang, il se baladait en chemise à-demi déchirée et en pantalon noir trempé d’hémoglobine des pattes aux genoux. Je lui adressai un regard furieux:
-Bon sang ! M’écriai-je en désignant les soldats. Tu aurais pu en laisser vivant ! Je meurs de faim ! -Pardon Capitaine…Répondit-il timidement, une moue désolée sur le visage.
Sur ces mots, on éclata tous les deux de rire. Je m’approchai de lui et posai ma main fébrile sur ses énormes muscles de l’avant bras. Avec ses deux mètres et demi de haut, Visigoth pouvait aisément m’écraser comme un vulgaire insecte ; seulement ce bon vampire s’apparentait plus à un gros nounours inoffensif envers ses amis, et surtout envers un capitaine de mon autorité.
-Aller, repris-je, amuse-toi bien mon cher ami. Tu n’as pas bougé du navire depuis belle lurette, ça te fera du bien d’hacher menu de petits soldats de la Compagnie des Indes ! Mais laisse m’en tout de même un ou deux, sinon je vais devoir me contenter du chihuahua de la lady ! Oh, d’ailleurs…Je laissai passer un silence durant lequel un merveilleux sourire se dessina sur mes lèvres pâles. Capturez-la. Les vampires derrière Visigoth jubilaient déjà. Je les corrigeai immédiatement. Mais ne la culbutez pas dans un coin !
J’entendis des râles. Dommage, on se contenterait de la malmener, après on verra. Les vampires partirent dans la direction opposée à la nôtre. Melian et moi cherchions mes effets, et également la lady au passage, mais séparés nous couvrions plus de terrain. Evidemment, je profiterais de cette petite recherche suivie d’une fuite rapide afin de me rassasier en sang frais. Et comme si le ciel avait daigné entendre ma requête d’assoiffé, des soldats arrivèrent en masse dans le couloir. Deux contre dix. Trop facile. Melian voulu immédiatement s’attaquer à l’unité, cela dit je l’en empêchai d’un mouvement de l’avant bras.
-Non. Lui ordonnai-je vivement avant de tourner la tête vers les soldats et de sourire d’une oreille à l’autre. Ils me sont réservés.
Je m’approchai d’eux et craquai les doigts. Pas d’armes, rien du tout. Inutile de m’encombrer, autant se la jouer réglo : ces pauvres petits soldats ne valaient aucun vampire de ma trempe. Dès l’instant où ils me croisèrent, ils signèrent leur arrêt de mort. Ils semblèrent le comprendre, car leurs pas empruntaient déjà la voie arrière.
-Ne bougez pas voyons, ce ne sera pas douloureux…Je laissai ma phrase en suspens…du moins guère longtemps !
Je m’avançai, encore, encore, encore ! Tout doucement, le pas feutré. Puis soudain, je bondis sur le premier soldat de la bande et lui choppai le cou. L’homme se renversa sur le sol et se retrouva bloqué sous mon poids. Ses collègues restaient là, ébahis et complètement terrorisés. L’un d’eux tira un coup de fusil. Je l’évitai sans le moindre problème, et ce fut à ma première victime de se manger le plomb dans la rate. Je me relevai, attrapai le tireur au cou et le fixai droit dans les yeux, les lèvres ruisselante de sang.
-Idiot ! Je n’aime pas voir mon repas gâché…Tu vas me le payer…
Je l’égorgeai d’un coup de griffes et entamai la bataille avec les autres. Une épée tirée d’un fourreau, enfoncée dans un ventre, arrachée et plongée dans une poitrine ; des coups de griffes au visage, sur les mains armées dont le premier réflexe est de lâcher le fusil ; des baïonnettes glissées dans de la chair fraîche, et des crosses utilisées en guise d’assommoir. Le dernier soldat vivant ou non inconscient se retrouva seul face à moi. Il devait au moins avoir la vingtaine.
-P…Pitié…Me balbutia-t-il. Je…Je n’ai jamais voulu m’engager c…comme soldat…On…On m’a forcé…et…et ma famille a besoin d’argent… -Ton prénom et le nom de ta famille ? Lui demandai-je d’un ton à la fois glacial et tendre. -Je… -Dis-le, et je ne te tuerais pas. -Will...William B…Bennett… -William Bennett…Je lui relevai le visage du bout de l’index et lui souris chaleureusement. Eh bien, on force les orphelins à s’engager maintenant ? Je soupirai et laissai passer un silence. Une bande de vampires rôde dans les couloirs…Enroule ceci autour de ton cou, à la façon d’un foulard, et ils ne t’attaqueront pas. J’arrachai un morceau suffisamment long de mon manteau et le lui remit. Maintenant pars, fuis la Compagnie des Indes, fuis cette ville…Fuis l’Angleterre. Il me répondit un timide « Oui » et s’enfuit. Je le regardai longuement et soupirai. Avec tout ça, je n’ai toujours pas de repas.
J’avisai les soldats à terre d’un œil lubrique et m’emparai d’un des types en plein réveil. Heureusement, je ne les avais pas tous tués, premier effort. L’homme me supplia à son tour, hélas je ne le connaissais guère, lui. William Bennett avait passé la moitié de sa vie à l’orphelinat des Prés-Dorés, ainsi je me rappelais sa bouille d’enfant. Soit. Je mordis le soldat et le plaquai contre le mur où je lui retirai lentement la vie ; le silence tomba, seul un bruit de sussions le brisait. A la fin de ces dernières, le soldat glissa contre le mur et mourut en raison du peu de sang présent dans ses veines. Je m’essuyai la bouche à l’aide d’un mouchoir blanc, bientôt écarlate. On apercevait mes blessures aux poignets : elles cicatrisaient à une vitesse hallucinante.
-Bien, dis-je. Maintenant, trouver mes effets et voir si nos amis vampires ne se sont pas envoyés en l’air avec la lady du coin !
D’ailleurs, parlons-en deux secondes des bougres. Ils erraient dans les couloirs à la recherche de Leyan. A noter les gorges trouées sur leur passage. Grigoriev et sa bande libéraient les prisonniers ; Visigoth et sa suite massacraient du soldat ; Cerbère bloquait toutes les issues dans le but d’empêcher la lady de fuir. Elle se cachait dans les geôles, sinon on l’aurait déjà pelée comme une patate à l’entrée. Se fut l’équipe Visigoth et Cerbère les grands gagnants du prix Alecto ! Ils tombèrent tous deux au même croisement et se retrouvèrent devant la porte d’une salle réservée aux gardes.
-Elle est là t’crois ? Demanda Cerbère. -J’en sais rien, répondit le géant à la hache, mais on va voir ça tout de suite.
Et crack ! Il défonça la porte d’un grand coup de hache. Inutile de l’ouvrir, ça ne sert à rien. Et les poignées sont énervantes, à ne jamais vouloir se débloquer. La bande de vampires entra dans la pièce, et Cerbère se hâta d’humer le parfum de l’air ambiant. Un sourire étendu le long du visage apparu, ses crocs se dessinèrent, avides de chair féminine.
-Hm…Ça pue la lady là dedans ! -Elle doit se cacher la minette, mais on la trouvera…Ajouta Hadès, l’un des vampires les plus pervers du navire.
Ils entamèrent la recherche. Visigoth bloqua la porte de toute sa masse, les autres gardèrent les fenêtres, au cas où la lady chercherait à se tirer. Ils la trouvèrent, cachée dans une armoire. Hadès sourit de toutes ses dents et informa les autres de sa découverte par cette simple phrase :
-Je t’ai trouvé…Ma jolie minette…
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Mer 9 Juil - 17:53 | |
| Une nuit, de sang. De réflexions sur ses propres actes, et les conséquences de ses actes. Serait-elle un peu trop à cheval sur ses promesses. Ses vieilles promesses. Non. On lui avait tiré dessus. Sacrilège. Elle en était encore bouillonnante de rage, une rage qu’elle tenta de camoufler devant ses soldats, mais esquivant les questions du lieutenant Gilette s’était arrêtée dans une pièce. Un livre se trouvait sur la table. Elle s’en approcha et le prit délicatement, c’était un vieux conte. Quelque chose mêlant mythologie et fantastique. Fantastique…Le livre vola à travers la pièce, comme une poupée de chiffon. Son corps tremblait de rage. Elle détestait les vieux contes pour enfants. Il y avait toujours une morale, qui plus est. Et à chaque fois qu’on la lui disait, enfant, elle piquait une crise de colère monstrueuse. C’était fait exprès, toutes les histoires qu’on lui racontait parlaient d’elle, des méchantes petites filles égoïstes, des sorcières d’une grande beauté qui usaient de tous les moyens pour assouvir leurs ambitions, et rester belle, à jamais. Comme dans Blanche Neige et les Sept Nains.
|leyan | « Mon miroir…mon beau miroir, qui est la plus belle ?... » se laissa-t-elle murmurer, à voix basse, le regard abysse posé sur un miroir, par terre. « Pas dans ton état… » observant son visage dans la glace, ce n’était pas ça le problème. Son maquillage avait légèrement coulé au coin de ses yeux, mais restait digne. Elle pivota sur le côté, et son bras fut la seule chose discernable dans ce miroir. Le sang s’était arrêté, elle avait nettoyé les plaies, comme s’il n’y avait jamais eu de blessures. Hors, sa fierté, elle, était blessée. Soudain, des bruits de pas précipités dans le couloir l’intriguèrent, elle ouvrit la porte et vit des soldats courir. Sortant, elle les suivit jusqu’à arriver devant un long couloir. Des visages non familiers plus loin. Suivant son instinct, la jeune bourgeoise reprit sa course et retourna dans la pièce au miroir. Refermant la porte à la volée, la verrouillant, postant des chaises derrière la porte. Son visage se tourna vers les fenêtres, elle eu l’idée de passer par là, mais n’était pas une acrobate. Alors, une armoire attira son attention. De justesse.
« Elle est là t’crois ? -J’en sais rien, mais on va voir ça tout de suite. » Des voix. Etrangères. La porte avait disparue, cassée et éparpillée dans la pièce en petits morceaux de bois. C’était violent. Mais elle ne débattra pas intérieurement sur le sujet, comme quoi il faudrait faire changer cette porte également, car pour l’instant, elle cherchait quelque chose, une arme, n’importe quoi, dans l’armoire. Avec le peu de lumière c’était bien difficile…
« Hm…Ça pue la lady là dedans ! -Elle doit se cacher la minette, mais on la trouvera… » Elle se serait offusquée. Oh étais-ce sa faute si son parfum de haute qualité et d’une fortune inestimable ne leur plaisait pas ? Ses yeux lancèrent des éclairs. Mais la fin de la phrase d’un des autres pirates l’intrigua, on la cherchait ? Pourquoi donc, pour la tuer ? C’était la brune d’en bas ? On lui avait déjà tiré dans le bras, ça ne suffisait pas ? Leyan leva les yeux au ciel, et réfléchit à toute vitesse, un plan, il lui fallait un plan. Son esprit finement stratégique allait bien trouver quelque chose…Maintenant ? Dans deux secondes ? Les pas se rapprochèrent de l’armoire, elle tressaillit. On l’avait repérée. Et tac. Le plan, maintenant, il fallait improviser. A sa manière !
« Je t’ai trouvé…Ma jolie minette… » La porte de l’armoire s’était ouverte. Un homme apparût. Ils étaient rapides…Elle se releva, précédemment assise. Et observa d’un coup d’œil les personnes présentes. Ne faisant aucun commentaire, ce n’était pas le moment. Elle réagit assez vite, s’emporta dans des explications abracadabrantes. A la Leyan, quoi.
|leyan | « On se connaît ? Oh mais suis-je bête ! Vous euh, êtes là pour la charmante jeune femme très ambitieuse et magnifique qui se trouvait dans le couloir de l’autre côté du fort ? Vous devriez vous dépêcher vous allez la louper ! » Elle eut un léger rire, se trouvant très convaincante. « Moi, ce que je fais ici vous vous dites sûrement ! Oh je suis juste femme de chambre ! Voilà ! Je travaille pour le Gouverneur ! Il faut que j’aille la voir déjà je dois lui demander quelque chose ! » Elle sorti de l’armoire et se dirigea vers la sortie. Elle était assez convaincante, la comédie à toujours été sa passion. | |
| | | Melian Longlay •Bloody Beauty ~ Hells Rose•
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| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Mer 9 Juil - 21:02 | |
| Non seulement je n'avais pas le droit de m'amuser un peu, mais en plus il m'empêchait de m'attaquer aux soldats! Egoïste ce soir…Enfin j'allais me contenter de regarder, ce n'était pas si mal…J'aurais eut envie de participer, mais mon rôle avait pris fin dés l'instant où je l'avais libéré et laissé boire mon sang. La je suivais des yeux le massacre des soldats, puis la plaidoiries du fameux William Bennett sans dire un seul mot.
«-Bien. Maintenant, trouver mes effets et voir si nos amis vampires ne se sont pas envoyés en l’air avec la lady du coin !»
Ses effets, je savais où ils étaient. En passant je les avais aperçus mais avait préféré ne pas m'en encombrer pour le moment. Bien m'en pris, car j'étais tombé sur la Lady juste après. Quoi que pour lui tirer une balle dans le bras, encombrée ou non, ça n'aurait pas été bien difficile...
-Suivez moi capitaine, je sais où ils sont…
Nous continuâmes dans le couloir jusqu'à nous retrouver la où j'avais tiré sur Leyan. Un peu de sang frais tâchait toujours le mur et quelques gouttes sur le sol s'éloignaient pour disparaître dans les ténèbres du couloir. Sur le chemin je ne pu quand même m'empêcher de faire une remarque en rapport avec ce qu'il avait dit quelques instants plus tôt:.
-Alors c'est qu'ils sont drôlement en manque…Qui pourrait vouloir de cette catin? A part Beckett…
Et encore, je l'aurais cru homme meilleur que ça…Enfin il ne valait pas mieux dans le fond... Nous arrivâmes près d'un escalier après quelques autres soldats tués sur la route. Je n'eus pas à bouger le petit doigt bien que j'aurais voulu…Enfin peut-être avais-je atteins mon cota de meurtre ce soir, qui sait…Plutôt que d'assommer j'avais tué, plutôt que de conserver mon calme j'avais tiré sur la catin de service, sans doute étais-ce assez…Enfin revenons en à nos moutons: Au mur, près de l'escalier étaient accroché les effets d'Ivan, armes et compagnie.
-Je les avais vu en arrivant et je les aurais bien pris mais j'avais peur que ça me gêne pour me battre, désolée…
On aurait gagné un peu de temps au moins, idiote que je suis…A l'heure qu'il était, il y avait une chance sur deux pour qu'un des vampires –et je pariais sur Hadès, le connaissant celui là!- se soit fait la Lady dans un coin! D'ailleurs…Que pouvait-il bien se passer du côté de nos chers amis nocturnes…
« On se connaît ? Oh mais suis-je bête ! Vous euh, êtes là pour la charmante jeune femme très ambitieuse et magnifique qui se trouvait dans le couloir de l’autre côté du fort ? Vous devriez vous dépêcher vous allez la louper ! Moi, ce que je fais ici vous vous dites sûrement ! Oh je suis juste femme de chambre ! Voilà ! Je travaille pour le Gouverneur ! Il faut que j’aille la voir déjà je dois lui demander quelque chose ! »
Pensait-elle duper les vampires avec ça? Ils n'étaient pas nés de la dernière pluie! Elle voulait sortir, quelle bêtise…Visigoth gardait la porte! Et de part sa taille, impossible de passer sans risquer de se prendre un coup…Un grognement peu rassurant de la part du vampire sembla d'ailleurs refroidir la Lady qui perdait un peu de son assurance. N'importe qui face à lui réagirait comme ça. Il était un peu effrayant, sauf lorsqu'on apprenait à le connaître...Il était plutôt du genre gros nounours. Difficile à croire après l'avoir vu massacrer les soldats n'est ce pas? Et pourtant...
Mais notre chère Lady devait s'inquiéter d'autre chose dans l'immédiat, car pas question de s'enfuir…Et donc la voilà à la merci de l'équipage du Gothica qui étaient partagé entre l'envie de la mordre ou de se la faire dans un coin. N'y allons pas par quatre chemin! D'ailleurs Hadès semblait partant pour la deuxième solution, quelle surprise!
-Une femme de chambre, dit-il d'un ton qui ne présageait rien de bon pour Leyan, alors dans ce cas on a le droit de...?
Erreur Milady! Voilà ce que l'on gagne à tenter jouer à la plus maligne…Heureusement alors que le vampire s'approchait dangereusement de Leyan avec l'idée de la culbuter dans un coin, nous arrivâmes. Eux sans doute nous avaient sentis arriver, mais pas elle. Entendre ma voix devait lui être bien désagréable après notre petite entrevue tout à l'heure...Elle devait se croire dans son pire cauchemar et en un sens...Elle avait raison!
-J'ferais pas ça si j'étais toi Hadès…Une catin en plus…Qui sort du lit de Beckett! Tu tomberais bas...
Je me demandais ce qu'Ivan comptait en faire. La mordre? La laisser la? La faire prisonnière? Oh oui…La troisième solution promettait d'être TRES mais alors TRES drôle! J'imaginais bien cette minette pourrie jusqu'à la moelle et gâtée toute sa vie face à un équipage de pirates dont plus de la moitié appartenait à la race des vampires. La scène promettait d'être historique! Comment se débrouillerait-elle pour ne pas se faire attraper dans un coin ou même mordre? Enfin le capitaine était sans doute encore trop bon et ordonnerait qu'on y touche pas…
Je haïssais cette femme. Déjà c'était une Lady et j'avais une sainte horreur de ça. En plus, elle avait osé me gifler…Enfin ça elle l'avait payé, mais j'étais d'un naturel beaucoup trop rancunier pour l'oublier. Elle allait souffrir…Beaucoup souffrir…D'ailleurs je me tournais vers elle histoire d'enfoncer d'avantage le couteau dans la plaie.
-Comment va votre bras milady? Mieux j'espère?
En fait je n'espérais pas. Je voulais qu'elle souffre! Avec un peu de chance la blessure s'infecterait et on serait forcé de l'amputer…L'espoir fait vivre comme on dit!
-Ce serait dommage qu'on doive l'amputer…Pas facile d'être une catin avec un seul bras! Enfin pour c'que j'en dis…Yavais déjà pas grand chose de bons, c'est pas comme si ils y perdaient beaucoup…Je me demande par contre si Beckett voudra toujours de vous…
Apparemment mes sarcasmes faisaient bien rire tout le monde sauf elle. Je me décidais à arrêter pour laisser Ivan parler. Elle risquait de s'en prendre, cette pauvre petite Lady de pacotille…Et j'étais loin de la plaindre, bien au contraire!
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| | | Ivanovitch Tchekhovski •Le Sourire du Vampire est Pareil à celui du Bourreau•
Nombre de messages : 88 Age : 32 Localisation : Sur le Gothica, non loin d'un bon verre de...Sang frais! (Ou de Vodka *w*) Age RPG : 112 Ans, oui oui! Et pas un seul cheveu blanc! Statut : Capitaine du Gothica Humeur : La Chasse est ouvertes! Âmes sensibles, cachez-vous... Citation : « La Compagnie des Indes prend le monde pour un échiquier...Alors je prends leurs demeure pour mon terrain de chasse! » Date d'inscription : 31/05/2008
En savoir plus sur... Relationship: Groupe: Pour la Piraterie. Ambition: Rendre le sourire aux Pauvres et donner une leçon aux Riches!
| Sujet: Re: « On n’apprend pas aux riches à défier les lois » {PV; Melian & Ivan} Lun 14 Juil - 21:17 | |
| Partons à la recherche de mes effets, une étape obligatoire si je tenais à la vie. Mes lames noires suffiraient à me retrouver, car elles chauffaient, rougissaient et tremblaient en ma proximité : l’effet « baguette de sourcier » comme l’appelaient si intelligemment ces messieurs les chasseurs de vampires. Melian me conduisit donc près des escaliers où se trouvait accroché au mur tout mon attirail de parfait pirate vampire. Une odeur de sang noble parvint à mes narines dans l’un des couloirs : Melian avait tiré sur Leyan, pile à cet endroit-là ! Je récoltai du bout de l’index quelques gouttes de sang sur le mur et le glissai sur ma langue, empli d’un désir luxueux de profiter des délices de miss Leyan.
-Un vrai millésime…Déclarai-je. Nourrit des meilleurs mets, gorgé de boissons de grandes qualités…Cette lady, je la veux. Je me tournai vers Melian et plongeai mon regard rougeâtre dans ses iris envoûtants. Même si son sang ne vaut pas le tien…Un mélange de courage et de loyauté pure…
Je lui souris et cru la voir rougir. Nous reprîmes ensuite notre route, Melian se permit alors un commentaire en rapport avec ma remarque précédente : existe-t-il en ce monde un pauvre fou capable de s’offrir une partie de plaisir avec lady Leyan ? J’en doute. Cela dit, on ne connaissait rien des activités de Beckett et de sa bande d’aristocrates cinglés…Sait-on jamais, dans les coulisses des perruques il peut se passer tellement de choses !
-Beckett ou sa bande de caniches ! Tu sais, les gens se disent civilisés dans l’espoir de cacher leurs mœurs douteux ! Répondis-je en riant.
Arrivés à destination, je récupérai mes effets et m’armai convenablement : le manteau sur les épaules, les poignards courbés et les mini bombes dans ce dernier, les lames droites dans les bottes, les faucilles et les pistolets à la ceinture. Tout ce matériel me manquait, je détestais me retrouver désarmé, encore moins dans un tel endroit. Melian prit soudainement la parole et s’excusa d’une erreur non-commise
« Je les ai vus en arrivant et je les aurais bien pris mais j'avais peur que ça me gêne pour me battre, désolée… »
Je lui souris et lui relevai doucement la tête :
-Ne t’excuse pas voyons…Tu as bien fait. Une seule de mes armes fait plus de vingt kilos, tu me servirais de compagne de cellule à l’heure actuelle, si tu t’en étais encombrée…Je laissai passer un silence et repris : Allons retrouver les vampires, ils ont du mettre la main sur la lady, je n’entends plus aucun cri de soldat…
En effet, ces messieurs –et dames, les vampires bloquaient la lady dans la salle des gardes. Elle tenta de fuir à l’aide d’un subterfuge absolument stupide : elle se changeait en femme de chambre innocente. Depuis quand les servantes portent des robes, des bijoux et du parfum hors de prix ? De plus, « Femme de chambre » donnait de très mauvaises idées à Hadès. Dans son esprit, femme plus chambre signifiait : partie de plaisir sous la couette. D’ailleurs…
« Une femme de chambre, alors dans ce cas on a le droit de...? »
Hadès se « lécha les babines » et s’approcha de Leyan, animé d’intentions peu catholiques. Il sentit soudain une odeur familière et se recula immédiatement ; on ne culbute pas de filles devant la seconde du Gothica, et encore moins devant le capitaine ! « J'ferais pas ça si j'étais toi Hadès…Une catin en plus…Qui sort du lit de Beckett! Tu tomberais bas... »
-Des plus les catins ne vous sont accessibles mes chers amis…Ajoutai-je. Répète-moi la règle Hadès. -Euh…Un corsaire français ne…euh…ne doit pas déshonorer le royaume en couchant avec des filles de joie… -Bien Hadès, visiblement les coups de fouet à l’instar des mots fonctionnent mieux.
Eh oui, un matelot récalcitrant se prenait des coups de fouet. Rarement cependant, ce type de punition suivait la désobéissance à l’une des règles simples du Gothica. Evidemment les cinglures se limitaient à cinq ou dix selon la gravité du crime, jamais plus, je ne jouais pas au tyran non plus ! Cela dit cette petite loi ne s’appliquait pas aux nobles. Dans leur cas, la torture s’administre sans limite !
L’imposante masse nommée Visigoth me laissa passer. J’entrai dans la pièce sombre et dévisageai la lady posée en plein milieu ; conformément à mes conseils, les vampires bloquaient toutes les issues, ainsi Leyan ne pouvait s’enfuir à moins de posséder un pouvoir capable de nous tuer tous en une seconde. Mon regard infernal se posa sur cette pseudo-gouverneur et ne la quitta plus ; un sourire sadique illumina l’ombre de la pièce :
« Comment va votre bras milady? Mieux j'espère? » Intervint Melian, au grand désespoir de la lady. La blessure de son bras ne suintait plus énormément de sang, malheureusement pour elle une simple goutte attire un vampire affamé à des kilomètres. Tous les fils de l’ombre de la pièce le sentaient et se retenaient de ne pas aller se servir directement à la source. Miss Leyan affrontait des regards envieux, pervers et surtout affamés. Dans mon cas, je mourais d’envie de la torturer. Hélas, je m’interdisais formellement de m’attaquer aux femmes, même si elles sont pourries et laides comme Leyan.
« Ce serait dommage qu'on doive l'amputer…Pas facile d'être une catin avec un seul bras! Enfin pour c'que j'en dis…Y’avais déjà pas grand chose de bon, c'est pas comme s’ils y perdaient beaucoup…Je me demande par contre si Beckett voudra toujours de vous… »
Les vampires ricanèrent à cette remarque et échangèrent entre eux toute une série d’idées malveillantes : on pourrait la tuer, l’égorger comme un poulet, la décapiter et jeter sa tête au milieu de la rue, la pendre et l’éventrer, lui briser le crâne et y enfoncer ses décrets…Bref, ce genre d’amusements psychopathes. Personne n’aimait cette femme, et surtout pas mes vampires. Certaines de leurs idées me plaisaient, cependant une intention toute autre me vint à l’esprit. Je m’approchai de Leyan et lui pris violemment le cou ; d’une main ferme je l’étranglais doucement et la soulevai du sol :
-Bien…On peut discuter à présent, miss Leyan. Lui dis-je, un grand sourire sec affiché sur les lèvres. Vous allez regretter mon emprisonnement, au centuple s’il le faut. Mes lois me retiennent : je ne peux laisser mes vampires profiter de votre corps de catin de luxe, et la torture n’aboutira guère à un mort…Sauf si les rats vous dévorent… -En arrachant la chaire morceau par morceau…Tout doucement, très lentement ! Précisa Cerbère, amusé à l’idée de transformer la lady en hachis. -Et ils s’attaqueront ensuite à la pourriture cachée sous cette peau de pêche…Ajouta Méphisto. -Vous êtes écœurants les garçons…Constata Sirène, l’une des seules femmes vampires du navire. -Ouais, reprit Cerbère, on peut bien avec les ladies !
Une dispute ne tarderait guère à éclater. Ce genre de petites guerres orales animait le Gothica, seulement à cet instant on ne devait perdre de temps en de tels enfantillages. Je soupirai longuement et ordonnai :
-Silence !
Les vampires obéirent immédiatement. Je lâchai violemment la lady et l’envoyai s’écraser parterre ; frustré par mes longs jours d’incarcération sans approvisionnement décent, je lui flanquai un bon coup de pied dans le flanc, et croyez-moi, elle le sentit bien passer. Je me tournai ensuite vers Visigoth et Melian :
-Melian, ligote-là, bâillonne-là et bande-lui les yeux je te prie…Et Visigoth, je te charge de la porter. On l’emmène sur le Gothica. J’en revins à la lady ; elle s’apprêta à ouvrir la bouche, ainsi je la lui bouclai d’une réprimande quasi-hurlée : Et à la moindre protestation je te coupe la langue ! -Faut écouter le capitaine,lui conseilla Grigoriev, il tient toujours ses promesses…
Je laissai donc Melian transformer Leyan en saucisson incapable de parler et totalement aveugle. On éviterait ainsi les éventuelles escapades, les cris et on l’empêcherait de connaître la route vers la cachette de notre navire. Bref. Visigoth la prit sur son épaule et l’emmena façon sac à patates. Je me chargeai moi-même des soldats sur notre chemin et permit ainsi à toute la marmaille du Gothica de rejoindre le bercail. Alecto Leyan et l’opération de survie au cœur d’un navire pirate…Amusement au rendez-vous !
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