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| «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} | |
| | Auteur | Message |
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Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
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| Sujet: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Mar 10 Juin - 15:17 | |
| [Bon comme promis, un petit sujet nous deux ><]
-Non, non, non! Diable mais où est-il?!
Je cherchai désespérément depuis voilà bien une demi heure maintenant des dossiers concernant la Rose Noire. Enfin plutôt UN dossier entier le concernant, là où était consigné chaque détails connus de sa vie, chaque proche qui pourrait servir à l'occasion, chaque faiblesse, même la plus petite, bref, toutes les choses bonnes à savoir sur cet idiot.
Je dis idiot, mais il ne l'était pas tant que ça, je devais m'y résoudre. J'avais affaire à un pirate plus intelligent que la normal, plus tordu que Jack Sparrow lui même, plus courageux que les pirates normaux, plus résistant également, un adversaire de taille…A ma hauteur! Enfin, toujours est-il que j'avais besoin de relire ce dossier et qu'il m'était impossible de remettre la main dessus.
Je regardai la pièce. Après un accident récent, ils avaient été remis en place. Miss Leyan devait avoir compris que la Rose Noire était beaucoup trop…Fort pour elle. Elle ignorait même sa condition de vampires. Vraiment, elle n'avait prit aucune précaution…Songer que ma décoration intérieure comme elle le disait si bien, était juste là pour faire joli…Enfin bref passons.
-Garde! -Oui milord? dis le garde non loin de mon bureau en entrant -Allez chercher Lady Leyan je vous prie et dites lui de venir tout de suite, c'est de la plus haute importance. Quoi qu'elle fasse, je veux qu'elle cesse immédiatement.
Il sortit et me laissai seul. Je regardai mon bureau qui n'avait absolument plus rien de l'air qu'il adoptait lorsque je partis en mer. Plus rien n'était à sa place et il m'était impossible de mettre la main sur quelque documents que ce soit. Décidément ces femmes n'avaient aucun sens de l'ordre…Tout avait une place précise et logique, depuis que j'avais repris mon poste, plus rien n'était à sa place.
-Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre, dis-je en m'approchant de la carte marine ornant mon mur, ni même de la prudence…Cela aurait pu lui coûter la vie, pourquoi ai-je eut droit à une remplaçante aussi sure d'elle? C'est stupide…Stupide, stupide, stupide…
De nouveau pas se firent entendre et mademoiselle Leyan entra. Je lui adressai un sourire polis et l'invitai à s'assoire.
-Asseyez-vous mademoiselle, j'ai besoin de votre aide…Mais avant toute chose, du thé?
Je pris deux petites tasses de porcelaines blanches que je remplis, sa tasse en premier évidemment, puis la mienne avant de la lui poser devant elle.
-J'ai pu remarquer que durant mon absence, dis-je en m'asseyant sur une chaise face à elle, de l'autre côté de mon bureau, vous avez opéré quelques changements majeurs dans l'ordre de l'endroit…Je ne vous blâme pas, ce qui est fait est fait, mais il y a un certain dossier que j'aurais besoin de retrouver, il est d'une importance capitale si vous ne tenez pas à vous retrouver dans la même situation qu'il y a peu…Car voyez-vous, continuais-je après avoir pris une gorgée de thé, je suis atteint d'une légère amnésie depuis mon accident et certains détails concernant la Rose Noire m'échappe. De plus j'en ai de nouveaux détails à y consigner et sur lequel vous pourrez également m'aider…Auriez-vous par hasard idée de l'endroit où il se trouve?
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Mar 10 Juin - 21:13 | |
| Doux rayons de soleil, douce journée, douce jeune femme. Tyrannique.
« Lieutenant » « Milady ? »
Un homme qui approchait la trentaine se retourna, cessant l’actuelle discussion avec ses collègues de travail. Il portait l’uniforme de l’EITC, comme tous les autres et donnait quelques ordres à ses seconds concernant le vaste navire juste derrière. Le lieutenant avait l’air surpris de la venue de cette femme, comme ses compagnons. « Dites moi, que fait-elle ici ? » demanda la lady, en prenant une longue épée, en argent, finement taillée d’une main de maître, qui se trouvait sur une caisse en bois près du pont reliant le port à l’Emperor. Elle la saisit et la fit tournoyer de sa main droite, où un bracelet en diamants glissa sur son poignet. Ce bracelet devait valoir une petite fortune, et la lady aimait montrer sa richesse en s’achetant tout ce qui était hors de prix et la rendait sublime.
Le lieutenant n’eut pas le temps de répondre, et remplir la curiosité de la jeune femme, car quelqu’un s’approcha du petit groupe, venant du centre de la ville. Un garde vint l’accoster, visiblement pressé et anxieux. Elle lui jeta un de ses regards, qui le fit pâlir. Sentant qu’il dérangeait. Arrivé à sa hauteur, le jeune gradé, encore un peu essoufflé d’avoir couru pour chercher la lady, attendit quelques instants ; instants qui lui permirent de reprendre son souffle, avant de s’adresser avec respect à son gouverneur.
« Milady, Lord Beckett demande à vous voir » « Maintenant? Puis-je en connaître la raison? »
Il sembla gêné et ne sût quoi répondre, ne voulant pas donner l’impression qu’il lui donnait un ordre, elle semblait si contrariée.
« C’est qu’il s’agit d’une importance capitale, a-t-il précisé » espérant ne pas à lui parler encore, certains lui avaient dit que la colère de la lady était impitoyable, et en cette sainte journée, son humeur ne volait pas haut. S’était-elle levée du mauvais pied ?
« Soit. Mais j’espère pour vous qu’il s‘agisse d’une ‘importance capitale’ » répondit-elle, reposant l’épée sur la caisse de bois, pour rapprocher son visage du soldat, le ton froid et prévenant. « Ou je m’arrangerai pour vous envoyer travailler à l’autre bout du globe, m’avez-vous bien comprise, sergent ? »
Le pauvre hocha la tête, nerveux, et emboita le pas, suivit de près par la lady, elle soupira et jeta un dernier regard au port, qui s’éloignait petit à petit de son champ de vision pour observer le fort sous toute sa splendeur. Leyan entra dans le fort, saluée par des soldats qui montaient la garde, encore au boulot, eux ? Bref. Elle se balada dans les couloirs, cherchant de tête l’endroit où se trouvait le bureau, son ancien bureau…Triste affaire, elle s’y était attachée à cette pièce. Ses sourcils se froncèrent à cette pensée, mais l’aristocrate stoppa net sa marche près de deux soldats, en pleine discussion, apparemment ils parlaient d’elle, car aucun son ne sortait de leur bouche et demeuraient silencieux devant la blonde. Leyan leur adressa un charmant sourire qui se voulait séducteur et reprit sa route de sa démarche prétentieuse et élégante, passant sa main dans ses cheveux et les secouant légèrement, comme pour redonner du volume à ses boucles blondes. Relâchés sois-dit en passant, pour une fois, ils n’étaient pas attachés comme la plupart des femmes de Port Royal. Les quelques hommes se retournèrent à son passage, se dévisageant quelquefois. Une fois éloignée, la noble s’arrêta une nouvelle fois, et fit quelques pas en arrière, pour arriver près d’une porte, enfin arrivée. Des mots, ou des murmures à la distance où l’actionnaire se trouvait retentit derrière la porte, « C’est stupide…Stupide, stupide, stupide… ». Elle ne comprit pas de quoi il parlait mais ne s’en préoccupa pas, et esquissa un sourire; réajustant une dernière fois ses cheveux et le col de son chemisier noir, où une rose rouge se trouvait, sur le côté. Elle aimait son style, très chic et approprié à son rang, différent des autres ladies certes, mais tellement plus elle. Une simple tailleur avec quelques broderies rouges sur la chemise, la jupe courte en satin lui collant à la peau et dont les bords étaient en dentelles, des hauts talons de la même couleur. Le noir trônait. Le noir la démarquait, le noir lui rappelait de mauvais souvenirs.
« Asseyez-vous mademoiselle, j'ai besoin de votre aide…Mais avant toute chose, du thé? »
Lui dit-il après qu’elle soit entrée, un sourire aux lèvres en le voyant arriver. Trop aimable, pensait-elle. Leyan ne dit rien pour le moment, et acquiesça à sa question d’un signe de tête, avant de le suivre et de prendre place, le regardant verser le thé brûlant dans sa tasse en porcelaine.
« J'ai pu remarquer que durant mon absence, de l'autre côté de mon bureau, vous avez opéré quelques changements majeurs dans l'ordre de l'endroit…Je ne vous blâme pas, ce qui est fait est fait, mais il y a un certain dossier que j'aurais besoin de retrouver, il est d'une importance capitale si vous ne tenez pas à vous retrouver dans la même situation qu'il y a peu…Car voyez-vous, je suis atteint d'une légère amnésie depuis mon accident et certains détails concernant la Rose Noire m'échappe. De plus j'en ai de nouveaux détails à y consigner et sur lequel vous pourrez également m'aider…Auriez-vous par hasard idée de l'endroit où il se trouve? »
Voilà donc la raison de sa visite…Il se plaignait là ou pas ? Il était trop polit pour le dire, mais c’était sûr qu’il lui reprochait d’avoir ‘légèrement’ effectué quelques changements. Leyan aimait son mode de rangement, mais ça ne plaisait pas à certains apparemment…Comme si cela avait été sa faute si on ne comprenait pas comment elle classait tout, bien qu’elle reconnaissait en avoir un peu fait trop. Leyan n’arriverait peut-être même pas à le retrouvé ce fichu dossier. Où est-ce qu’il pouvait être ? Le lord ne serait pas ravi si elle lui avouait ne rien savoir du tout. Alors, elle mima une fausse réflexion, cherchant dans ses souvenirs…Tâche difficile car le visage du fou de la dernière fois et de sa protégée ne cessait de lui revenir en tête. Perdue dans ses pensées de mort, elle se mordit légèrement la lèvre inférieure, jurant vengeance. Mais autant demander si ce dossier était si important que cela, il pouvait le réécrire, non ?...Car vraiment, elle l’ignorait.
« Si vous n’aimez pas ma manière de ranger, dites le moi directement. » Ce fût la seule chose à dire pour l’instant, elle laissa quelques secondes de silence passer avant de reprendre, pensive. « Ce dossier, a-t-il une si grande importance ? Ne pouvez donc vous pas le réécrire ? Vous me semblez en savoir assez sur...cet homme »
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Mer 11 Juin - 13:10 | |
| « Si vous n’aimez pas ma manière de ranger, dites le moi directement. »
Effectivement, je n'aimais guère la façon dont elle avait réorganisé mon bureau. Rien n'était plus à sa place et étant quelqu'un à légères tendances maniaques, je n'aimais pas cela du tout. Déjà qu'à mon retour j'avais pu remarqué les changements opérés par Miss Leyan, ça ne m'avait pas plu du tout, mais la politesse m'interdisait de le faire ouvertement remarquer à la Lady.
-Disons que nous avons une définition différente de l'ordre et du rangement.
Inutile de la vexer ou de la mettre en colère en lui disant platement que j'en avais une sainte horreur. Mais bref passons sur cela. J'avais réussi à mettre la main sur la quasi totalité des dossiers SAUF celui de la Rose Noire. L'avait-il détruit lors de son dernier passage? Voilà qui était fâcheux…J'en avais la plus grosse partie en mémoire mais certains détails, au risque de me répéter, m'échappait encore.
« Ce dossier, a-t-il une si grande importance ? Ne pouvez donc vous pas le réécrire ? Vous me semblez en savoir assez sur...cet homme» Une grande importance? Ce dossier avait une importance CAPITALE oui! Enfin heureusement que je n'avais oublié qu'une petite partie. Peut être effectivement qu'en le réécrivant, tout me reviendrait…
-Oui très chère, une importance capitale. Il renfermait tout ce qu'il est bon de savoir pour le vaincre. Et je voulais évidemment ajouter certaines nouveautés à ce dossier.
Je fis mine de réfléchir en buvant une nouvelle gorgée de thé. Le regard fixé sur le crucifix au dessus de la porte, je soupirai.
-Il semble effectivement que je vais devoir le réécrire entièrement…Heureusement, il a détruit le sien, mais pas ceux des autres que je connaissais moins bien…
Je désignai d'un geste de la tête quelques autres dossiers avec en première page le mandat d'arrestation lancé contre ces personnes. Jack Sparrow, William Turner, Elizabeth Turner, etc. etc. etc.
-Effectivement j'en ais beaucoup…Car voyez-vous, j'avais fais l'erreur de le sous estimer lors de notre première rencontre, songeant que la potence suffirait à l'arrêter, et regardez ce que j'ai reçu en retour, dis-je en lui montrant la marque de morsure dans mon cou, sort peu enviable n'est ce pas? Et encore, je ne serais pas là pour vous le racontez si les hommes n'étaient pas intervenu entre temps. Enfin, continuais-je avec un soupir, j'ai pris soin de me renseigner sur lui, sur les personnes chères à son cœur, toujours utile comme moyen de pression, sur comment se débarrasser d'un vampire, en d'autre terme, sur ses faiblesses. J'avais consigné tout cela dans un dossier au cas où justement quelque chose m'arriverait ou que ma mémoire commencerait à défaillir, et voilà qu'il a disparut…Sans doute l'a-t-il détruit. C'est très fâcheux…
Je dévisageai miss Leyan. Elle semblait être fort contrariée, avais-je dis quelque chose de mal? Ou étais-ce le mauvais souvenir de sa rencontre avec la Rose Noire qui la hantait encore? Cela m'avait permis d'ajouter une raison de plus à ma vengeance: On n'attaque pas une aussi belle femme, une dame d'aussi haute qualité, sans en payer le prix fort!
-Qui a-t-il Milady? Est-ce le souvenir de cet affreux individu qui vous hante? Ou…Est-ce votre bras qui vous fait encore souffrir?
Etrangement, je trouvais un certain amusement à remuer le couteau dans la plaie puisque j'eus à cet instant un léger sourire amusé. J'étais au courant des détails de ce qui s'était récemment passé entre elle et la nouvelle protégée de la Rose Noire. Une si jeune fille, et pourtant si téméraire, voir folle. Tirer sur Alecto Leyan…Quelle mauvaise idée…
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Mer 11 Juin - 19:29 | |
| « Une définition tout à fait différente, j’en conviens… » répondit-elle à sa remarque, avec un léger sourire amusé.
En effet, cela lui semblait clair. Deux manières différentes, deux personnalités. Mais elle restait sur son idée première, sa manière de ranger à elle était la meilleure. Même s’il fallait avouer qu’elle avait un peu de mal à retrouver certaines choses…Comme les fiches de paye de certains soldats, ou encore un journal dont la couverture était noire, elle y écrivait ses moindres faits et gestes et ses pensées également. C’était embêtant…Où avait-il bien put passer…
« Oui très chère, une importance capitale. Il renfermait tout ce qu'il est bon de savoir pour le vaincre. Et je voulais évidemment ajouter certaines nouveautés à ce dossier. »
Que c’était fâcheux…Elle n’y était pour rien, du moins, pas vraiment.
« Il semble effectivement que je vais devoir le réécrire entièrement…Heureusement, il a détruit le sien, mais pas ceux des autres que je connaissais moins bien… »
A ces mots, elle leva la tête vers la pile de dossiers sur le bureau, des noms familiers. Qui lui étaient à elle aussi familiers. Jack Sparrow…Dire qu’il était à sa portée, mais avait par on ne sait quel moyen réussit à prendre la fuite…Elle avait tellement voulu sa mort, le condamner pour tous ses actes passés. Mais ce n’est que partie remise, elle l’avait bien mentionné, il vaut mieux attendre avec un nouveau plan encore plus efficace, que de se lancer dans le tas. Et puis, quand à miss Swann, ou plutôt, miss Turner. Qui à cette pensée lui arracha un sourire moqueur. Elle vivait trop ses pensées. Mais Elizabeth, c’était spécial, elle était comme qui dirait, sa meilleure ennemie, et un pion de choix dans son échiquier. Grâce à cette femme, Alecto avait trouvé le coffre du mort, il ne lui manquait que la clé. Dure recherche…Cette clé, monsieur Turner devait l’avoir. Et pour avoir monsieur Turner, ayons sa femme, encore un point faible des plus intéressants pour des pirates.
« Effectivement j'en ais beaucoup…Car voyez-vous, j'avais fais l'erreur de le sous estimer lors de notre première rencontre, songeant que la potence suffirait à l'arrêter, et regardez ce que j'ai reçu en retour, sort peu enviable n'est ce pas? Et encore, je ne serais pas là pour vous le racontez si les hommes n'étaient pas intervenu entre temps. Enfin, j'ai pris soin de me renseigner sur lui, sur les personnes chères à son cœur, toujours utile comme moyen de pression, sur comment se débarrasser d'un vampire, en d'autre terme, sur ses faiblesses. J'avais consigné tout cela dans un dossier au cas où justement quelque chose m'arriverait ou que ma mémoire commencerait à défaillir, et voilà qu'il a disparut…Sans doute l'a-t-il détruit. C'est très fâcheux… »
Oui, c’était contrariant. Ce dossier avait l’air d’avoir une grande importance, capitale. Bien que pour Leyan, elle ne pensait pas pareil. Pour elle, une balle dans la tête ou une exécution suffirait à se débarrasser d’un potentiel gêneur. Toujours à ne pas croire à ces histoires de vampires. Mais cette attaque, ce choc lui avait vraiment causé une légère amnésie pour ne plus se souvenir de ses moindres notes. Il y aurait pu avoir beaucoup plus grave, comme une véritable amnésie. Il pouvait remercier dieu de lui avoir permit un retour parmi les vivants.
« Qui a-t-il Milady? Est-ce le souvenir de cet affreux individu qui vous hante? Ou…Est-ce votre bras qui vous fait encore souffrir? »
Il remettait le couteau dans la plaie comme on le dirait. Cet affreux individu comme il l’appelait n’était pas vraiment la raison de ses pensées colériques, et pour son bras…Ah, on ne pouvait pas oublier quelque chose, il fallait que quelqu’un se répète. Si ça l’amusait. Sa blessure commençait à cicatriser, aucune séquelle importante, bientôt on n’y verrait que du feu, et ça lui faisait beaucoup moins mal, bien que son bras ne lui permette pas d’efforts trop considérables. Heureusement que ce n’était pas celui qu’elle utilisait pour écrire. Il aurait pu éviter de mentionner ça, cela aurait été la moindre des délicatesses. Mais puisqu’il semblait vouloir poursuivre sur ce sujet-là…Elle n’en souffrait pas, au départ si, mais ce n’était pas vraiment physique, plus mental, comme si sa fierté en avait prit un coup, si près du but encore une fois, comme pour Sparrow, et échouer lamentablement. Un dilemme.
« Non. Je n’y repense plus. Ce n’était qu’une erreur de parcours, qui ne se reproduira plus »
Sur un ton feignant la solennité, elle parlait sérieusement, sans moquerie, sans arrogance, juste une voix neutre. Elle insista bien sur le fait que jamais une telle chose ne se reproduira, jamais plus elle ne baissera sa garde au dernier moment, et veillera à avoir des soldats dans les parages à chacun de ses déplacements.
« Mais, pour reprendre où nous en étions, ce dossier, il l’a peut-être détruit, ou ne l’a pas retrouvé, mes manières de rangement ne sont donc pas aussi stupides que vous le pensiez, n’ai-je pas raison ? » poursuivit-elle, comme voulant changer brusquement de sujet, sur un ton qui lui était propre. | |
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Mer 11 Juin - 21:08 | |
| « Non. Je n’y repense plus. Ce n’était qu’une erreur de parcours, qui ne se reproduira plus »
Une erreur de parcours? Quelle justification intéressante…Ainsi, recevoir une balle dans le bras d'une jeune mousse d'un navire peuplé dans sa majeure partie de vampire, jeune mousse pirate depuis moins d'un an à ce que je savais d'elle, n'était qu'une erreur de parcours? Soit cette jeune fille était incroyablement douée et n'avait pas froid aux yeux, soit c'était miss Leyan qui manquait d'expérience dans le domaine des bagarres physiques. A mon humble avis, c'était un peu des deux…
-Oui…Bien entendu…Une simple erreur de parcours…Bref, passons.
« Mais, pour reprendre où nous en étions, ce dossier, il l’a peut-être détruit, ou ne l’a pas retrouvé, mes manières de rangement ne sont donc pas aussi stupides que vous le pensiez, n’ai-je pas raison ? »
La voilà qui changeait de sujet. Ca me fit comprendre qu'il était inutile de vouloir jouer d'avantage, dommage, j'en avais bien envie pourtant…Enfin! Selon elle, la Rose Noire aurait détruit ce dossier comme il avait détruit de nombreuses choses lors de sa visite. Cette révélation me fâcha légèrement. De mon temps, jamais une telle chose ne se serait produite. Si seulement elle avait pris la peine de le lire…Et de comprendre pourquoi les crucifix sont capitales si l'on tient à protéger les documents contenus dans ce bureau. Miss Leyan n'avait pas été très prudente…
-Je n'ai jamais pensé ou même dis que votre façon de ranger était stupide, simplement qu'elle était différente de la mienne…Donc il l'aurait détruit? C'est fâcheux…Vraiment…
Voilà de quoi occuper notre soirée. Réécrire tout un dossier concernant ce pirate…Au moins, cela me permettrait d'informer Lady Leyan des dangers que représentaient ce pirates et des façons de l'arrêter. J'avais pu remarquer qu'elle était fort sceptique à propos de la nature de la Rose Noire. Il est vrai que moi-même j'avais eut un certain mal à y croire, mais la marque de morsures sans compter le reste m'avait fait me rendre à l'évidence…Il y a des choses dans ce monde qui dépasse l'entendement de la race humaine. La Rose Noire était l'une de ces choses…Et sûrement l'une des moindres mais qu'importe. Pourquoi refuser de croire à cela, alors qu'elle pouvait croire à Davy Jones, à la malédiction du Hollandais Volant. C'était tout de même bien plus incroyable que cela non? Evidemment, les vampires pour elle n'était qu'un compte pour enfant. Quelque chose que l'on racontait pour les distraire ou les effrayer, ainsi une fois adulte, lorsque par hasard ils se retrouvaient confronter à un problème de ce genre, il pensait à un fou au lieu de considérer la situation d'un œil ouvert. Enfin qu'importe, elle serait bien forcé de l'accepter, puisqu'il en était ainsi. Elle ne saurait nier éternellement la vérité…
-Nous allons donc devoir tout réécrire…
Je pris dans un tiroir de mon bureau un parchemin vierge ainsi qu'une belle plume. Je trempais sa pointe dans l'encrier noir posé sur mon bureau et commençais à inscrire plusieurs choses. Son nom, son surnom, la somme pour laquelle il était recherché, quelques uns de ses méfaits, et soudain je m'arrêtais pour regarder miss Leyan.
-Je penses à une chose…Je vous sens bien sceptique concernant la Rose Noire…Auriez-vous un certain mal à accepter sa condition? Je puis le comprendre bien que cela soit ennuyeux…Voyez-vous moi-même je n'y croyais pas vraiment. Qui d'ailleurs le pourrait? Mais mon point de vue a changé…Car voyez-vous, tout le prouve. Sa répugnance pour les crucifix, pour l'église, pour le soleil, et surtout, cette marque dans mon cou. Sans compter tous ces cadavres mordues et vidés de leur sang…Vous finirez par l'admettre ne vous en faites pas…J'espère juste que dans votre cas, il ne faudra pas une morsure pour cela…
Je soupirai et me permis une gorgée de thé supplémentaire. Décidément, pourrais-je un jour me passer de cette délicieuse boisson? Idée inacceptable, à peine envisageable.
-En tout les cas, j'aimerais que vous me parliez de votre rencontre avec cette jeune fille, une nouvelle fois. J'ai besoin de détails la concernant pour pouvoir la manipuler à ma guise. La moindre de ses paroles, de ses réactions…La moindre chose a son importance…Ensuite je vous en donnerai d'avantage sur la Rose Noire.
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Jeu 12 Juin - 1:48 | |
| « Oui…Bien entendu…Une simple erreur de parcours…Bref, passons. »
Quelque chose lui disait qu’il n’était pas du même avis qu’elle, ses mots et son ton ne concorde pas. Elle ne se posait qu’une seule question, à quoi pensait-il ? Pour ne pas être d’accord avec ça…
« Je n'ai jamais pensé ou même dis que votre façon de ranger était stupide, simplement qu'elle était différente de la mienne…Donc il l'aurait détruit? C'est fâcheux…Vraiment… »
Il se répétait, elle en afficha un sourire amusé, il dit ne jamais avoir pensé cela, mais c’était plus par politesse. Elle n’avait pas rêvé, avant d’entrer, ce n’était pas lui qui répétait sans cesse ce mot ? Peu importe. L'aristocrate prit la petite tasse de porcelaine contenant le thé et l'amena à sa bouche, après avoir bu quelques gorgées, elle la reposa doucement sur l'assiette. Levant les yeux vers lord Beckett, suivant ses moindres mouvements avec attention.
« Je penses à une chose…Je vous sens bien sceptique concernant la Rose Noire…Auriez-vous un certain mal à accepter sa condition? Je puis le comprendre bien que cela soit ennuyeux…Voyez-vous moi-même je n'y croyais pas vraiment. Qui d'ailleurs le pourrait? Mais mon point de vue a changé…Car voyez-vous, tout le prouve. Sa répugnance pour les crucifix, pour l'église, pour le soleil, et surtout, cette marque dans mon cou. Sans compter tous ces cadavres mordues et vidés de leur sang…Vous finirez par l'admettre ne vous en faites pas…J'espère juste que dans votre cas, il ne faudra pas une morsure pour cela… »
L’admettre ? Admettre quoi donc ? Que je suis à deux doigts de faire une crise cardiaque ? Vous voulez ma mort ? Elle aurait bien dit ça. Mais non, les dépressions nerveuses n’étaient pas dans sa nature, il lui fallait garder son calme, rester sereine. Alors que la situation lui dépassait complètement, elle n’était plus maître de quoi que ce soit, et perdait le contrôle de tout. Pourtant, Alecto ne comprenait plus rien, elle avait tout suivit, tout bien fait dans les règles, le droit, la diplomatie, la stratégie, le charme…Tout ça lui appartenait. Elle était intelligente, et très calculatrice, n’hésitant pas à manipuler son entourage pour parvenir à ses fins, tout en respectant la loi, elle connaissait tous les décrets par cœur, et se plaisait à le répéter. C’était aussi une très belle femme, qui avait surtout joué sur la chance et son argent pour arriver là. Alors pourquoi échouait-elle à chaque fois ?
« J'ai juste passé l'âge aux rêveries enfantines, vous non? Mais si mon avis vous intéresse...Personnellement, je n'y crois absolument pas. La seule chose de fantastique dans ce monde, est sous la forme d'un coffre, vous voyez, je suis quelqu'un de très terre à terre, et ce n'est pas aujourd'hui que vous me ferez douter de moi » Alecto s'offra une courte pause à son discours avant de reprendre, amusée « Retentez votre chance plus tard » termina-t-elle avec un sourire.
Comme la belle le disait, elle était terre à terre et le jour où elle admettra se tromper...Il risque de neiger aux caraïbes. Mais c'était simple, elle ne croyait que ce qu'elle voyait, le coffre de Jones, elle l'a vu, et le possède même, bien caché quelque part dans son luxueux manoir. Elle eut d'ailleurs juste durant une fraction de seconde un doute concernant sa sécurité, mais n'y fit guère attention, personne ne le savait.
« En tout les cas, j'aimerais que vous me parliez de votre rencontre avec cette jeune fille, une nouvelle fois. J'ai besoin de détails la concernant pour pouvoir la manipuler à ma guise. La moindre de ses paroles, de ses réactions…La moindre chose a son importance…Ensuite je vous en donnerai d'avantage sur la Rose Noire. »
Un honnête marché, seulement ça ne suffisait pas, il remuait trop le couteau dans la plaie, elle ne voulait pas en parler et cela s’était vu, étant donné qu’elle avait cherché à éviter le sujet…Il en profitait, étais-ce un jeu ?
« Elle… » S’interrompant un instant, Alecto se tourna vers le dirigeant. « Me détestait vraiment, je vous épargne notre conversation, mais elle semblait décidée à vouloir aider cet homme. Je lui ai d’ailleurs demandé pourquoi… » Elle se déplaça un peu dans la pièce, « Et elle m’a dit qu’il s’agissait de reconnaissance »
Une vulgaire reconnaissance, la lady était étonnée que chez les pirates, ils connaissent ce mot. Elle aurait juré qu’ils n’avaient que la traîtrise à la bouche. Et raconter la suite, encore, lui faisait hésiter, elle passait son temps à faire les cent pas dans la pièce, s’arrêtant un moment pour dire quelque chose. Mais s'attardait bien souvent, juste en face de la bibliothèque, l'observant d'un œil nouveau et méfiant, jetant quelques coups d'œil discrètement, comme cherchant quelque chose.
« Ce n’était pas intéressant, j’aurai juré qu’il y avait autre chose… » Poursuivit Leyan, essayant de se rappeler de ces moments. « Elle m’a menacé d’un poignard, j’ai donc du faire ce que tout le monde aurait fait, s’en sentir faible. Seulement. » Il ne fallait pas qu’il se méprenne, elle insista bien sur le ‘seulement’ « C’était faux, elle m’a crut facilement. J’en ai donc profité pour prendre mon arme et la lui braquer sur le front. Je l’ai giflé, elle m’a supplié de la laisser tranquille. Un traumatisme d’enfance sûrement, j’ai eu l’impression qu’elle ne me voyait pas vraiment…Bref. J’ai eu un moment d’inattention, et elle a saisit ce court instant pour prendre une arme et me menacer à son tour. Le reste vous le connaissez…Elle m’a tiré au bras. Je me suis éloignée une fois qu’elle fût partie, pour prévenir la garde. »
Leyan s’arrêta dans son récit, et se retourna, faisant face au lord, elle semblait absente, mais se ressaisit et fit quelques pas en avant, pour rejoindre le leader. Posant ses mains sur la table.
« Savez-vous ce que j’ai pensé ? Cette arme braquée sur moi ? » Continua-t-elle, sa voix frôlant la colère. « Vous ne pouvez le comprendre, si je ne m’étais jamais retrouvé dans une pareille situation, je ne le comprendrais pas non plus » Il lui était difficile de poursuivre, mais c’était tout. Pas encore assez détaillé, mais comme si elle se souvenait du moindre mot de Longlay. Elle-même ne se souvenait pas de ce qu’elle avait dit.
C’est vrai, qui comprendrait quelqu’un comme Leyan, elle avait trop vécue dans ce petit cocon familial bourgeois, qui lui promettait la lune. Hors, elle ne l’a jamais eue. Maintenant, elle ne pouvait que supposer…Soit il insisterait ou soit il n’insisterait pas. Dans tous les cas, elle savait quoi dire. Ne quittant pas des yeux son interlocuteur, plongeant son regard dans le sien. Elle aimait la couleur de ses yeux, un marron froid, aux reflets gris, et d’aussi près, il lui sembla séduisant. La jeune femme s’attarda sur la feuille de parchemin, quelques mots étaient inscrits, elle prit la plume que tenait le lord, effleurant délicatement sa main au passage. Et inscrivit quelque chose. Le point faible du pirate était miss Longlay. Autant le préciser de suite. L’écriture de la lady était élégante, et elle avait le tic d’accompagner ses ‘l’ par de longues boucles. L’encre utilisée lui rappelait la noirceur de son âme, de ses pensées, mais rien n’était tout noir, ce n’était qu’une autre facette de sa pseudo-personnalité.
« Autre chose ? » ajouta-t-elle peu après, reportant son attention sur l’homme.
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| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Jeu 12 Juin - 15:00 | |
| « J'ai juste passé l'âge aux rêveries enfantines, vous non? Mais si mon avis vous intéresse...Personnellement, je n'y crois absolument pas. La seule chose de fantastique dans ce monde, est sous la forme d'un coffre, vous voyez, je suis quelqu'un de très terre à terre, et ce n'est pas aujourd'hui que vous me ferez douter de moi
Qualifiait-elle cela de rêveries enfantines? Connaissait-elle de jeunes enfants rêvant de devenir vampires? C'était loin d'être un conte de fée tel que Blanche Neige ou Cendrillon, nous étions plutôt plongé en plein récit d'horreur. Enfin qu'importe, tout vient à point à qui sait attendre.
« Retentez votre chance plus tard »
-Certes, je n'y manquerais pas milady.
« Elle… Me détestait vraiment, je vous épargne notre conversation, mais elle semblait décidée à vouloir aider cet homme. Je lui ai d’ailleurs demandé pourquoi… Et elle m’a dit qu’il s’agissait de reconnaissance »
Pure logique. Pourquoi une jeune fille comme Longlay aimerait la noblesse? Les pirates ont coutumes de la détester, et d'après les quelques renseignements que je possédais sur sa personne, elle en était tout en droit aussi. Elle avait donc, si on en croyait miss Leyan, de la reconnaissance envers la Rose Noire? Quel sentiment étrange à éprouver envers un pirate…Sauf si ce même pirate lui a rendu un grand service, assez grand pour abandonner son statut et le reste, assez grand pour le suivre sur les sept mers, assez grand pour faire d'elle une hors la loi, une meurtrière. La reconnaissance…C'était donc ça…
« Ce n’était pas intéressant, j’aurai juré qu’il y avait autre chose… Elle m’a menacé d’un poignard, j’ai donc du faire ce que tout le monde aurait fait, s’en sentir faible. Seulement. C’était faux, elle m’a crut facilement. J’en ai donc profité pour prendre mon arme et la lui braquer sur le front. Je l’ai giflé, elle m’a supplié de la laisser tranquille. Un traumatisme d’enfance sûrement, j’ai eu l’impression qu’elle ne me voyait pas vraiment…Bref. J’ai eu un moment d’inattention, et elle a saisit ce court instant pour prendre une arme et me menacer à son tour. Le reste vous le connaissez…Elle m’a tiré au bras. Je me suis éloignée une fois qu’elle fût partie, pour prévenir la garde. »
Sacré tempérament que celui de cette jeune fille…Menacer une noble aussi haut placé qu'Alecto Leyan à l'aide d'un poignard pour ensuite lui tirer une balle dans le bras? Et encore, quelque chose me dit qu'elle aurait aimé la tirer ailleurs…Une partie attira mon attention. Donc Longlay avait eut une réaction étrange après avoir reçu une gifle de la part de miss Leyan? Jusqu'à l'en supplier? Cela confirmait bien toutes mes théories sur elle…
-Oui, tout à fait…Je comprend mieux à présent. Il est judicieux de connaître toutes les failles de son adversaire, dans les moindres détails, avant d'entamer une partie contre lui. Cette fille semble tenir à la Rose Noire et vice versa…Autant les connaître tout deux. Je me suis renseigné sur elle, la première fois que vous m'en avez parlé. Elle est recherchée pour être condamnée à mort en Russie, elle aurait tué son père adoptif…Et c'est la qu'intervient cette mystérieuse reconnaissance…Pourquoi une enfant serait-elle heureuse de voir son seul parent mourir? Sauf si ce seul parent la maltraitait…Donc tout s'explique…Intéressant, très intéressant…
« Savez-vous ce que j’ai pensé ? Cette arme braquée sur moi ? Vous ne pouvez le comprendre, si je ne m’étais jamais retrouvé dans une pareille situation, je ne le comprendrais pas non plus »
Pensait-elle que je la jugeais? Il est vrai qu'une femme de son genre, ayant été protégé par un cocon familial et vivant toujours dans son luxe et bien être ne pouvait évidemment pas accepter l'idée de souffrir physiquement. Longlay lui avait en quelque sorte donné une leçon de vie…Douloureuse certes, mais leçon tout de même…J'observai miss Leyan en la dévisageant un peu. J'étais persuadé qu'elle n'était pas réellement ainsi. Elle se cachait derrière un masque de froideur, de méchanceté, un masque de femme fragile et un peu –pardonnez moi ce mot inconvenant- cruche sur les bords pour faire tout un plat d'une blessure au bras. Oui elle avait été blessé, mais n'étant pas à l'agonie, un tel comportement ne pouvait se tolérer…Deviendrais-je dur?
-Dites le toujours…A quoi pensiez-vous?
Qu'elle parle donc, quand elle aurait fini d'écrire. Lorsqu'elle m'avait prit la plume, sa main effleura la mienne. J'eus un léger sourire: Accident ou fait exprès?
-Vous avez une fort belle écriture milady…
J'appréciais. Claire, lisible, ronde, quoi de plus agréable qu'une écriture de femme?
« Autre chose ? »
Je lui souris. Autre chose? C'est vrai qu'il y avait autre chose…
-J'aimerais que vous me donniez votre avis…Sur tout cela. Et que vous m'expliquiez comment vous ne pouvez être convaincue.
Dernière édition par Lord Cutler Beckett le Jeu 26 Juin - 11:09, édité 1 fois | |
| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Jeu 12 Juin - 19:36 | |
| « Oui, tout à fait…Je comprend mieux à présent. Il est judicieux de connaître toutes les failles de son adversaire, dans les moindres détails, avant d'entamer une partie contre lui. Cette fille semble tenir à la Rose Noire et vice versa…Autant les connaître tout deux. Je me suis renseigné sur elle, la première fois que vous m'en avez parlé. Elle est recherchée pour être condamnée à mort en Russie, elle aurait tué son père adoptif…Et c'est la qu'intervient cette mystérieuse reconnaissance…Pourquoi une enfant serait-elle heureuse de voir son seul parent mourir? Sauf si ce seul parent la maltraitait…Donc tout s'explique…Intéressant, très intéressant… »
Oh, vu comme ça…C’est vrai que ça semblait beaucoup plus clair. Alors donc elle avait traumatisé la miss en question d’une certaine manière, sans le vouloir ? Mais le lord avait raison sur ce point, il fallait connaître ces deux personnalités, les cerner, avec toute l’attention possible. Et d’après Beckett, cette fille se faisait maltraiter par son père, c’était tragique. Encore une chose qui n’arriverait jamais chez la noble. Elles étaient vraiment opposées ces deux-là. Deux caractères opposés, deux vies, deux manières de penser, deux ambitions, sans parler de tous ces goûts et envies. Pour Alecto, Longlay était une gêneuse qu’il fallait écarter. Alors tous les renseignements disponibles étaient les bienvenus.
« Dites le toujours…A quoi pensiez-vous? »
Une question qu’elle aurait répondue sans hésiter prise par un léger coup de colère, une adrénaline sur le moment. Mais, après mûres réflexions, étais-ce une bonne idée après tout. Il était évident qu’elle avait pensé à diverses choses, comme si cela avait été son dernier jour, ses derniers instants, avant même qu’elle n’arrive à l’apogée de sa gloire. Et au fond, ses pensées s’étaient dirigées vers lui, cet homme qui se trouvait devant elle, à la questionner avec une facilité déconcertante, alors qu’elle-même, avait du mal à garder ce calme olympien. Pourquoi lui ? Pourquoi penserait-elle à ce moment précis à une telle personne, aussi froid qu’un iceberg, aussi manipulateur…Il lui ressemblait, à peu de choses près, elle voulait y croire, il était quelqu’un qu’elle respectait beaucoup, pour ses idéaux très appréciables et convaincants. Employons le terme de modèle, pour faire court. Pourtant, ça n’expliquait pas tout, et ça, elle ne pouvait l’expliquer, détournant cette question d’un simple sourire charmeur, faignant l’amusement. Hors, il n’y avait aucun amusement dans ses pensées, mais jouons un peu.
« Ce n’est pas important »
Il fit une remarque sur son écriture, elle en eut un sourire satisfait. Qui s’était légèrement agrandit. Elle ne répondit pas, et le laissa poursuivre la conversation, à part faire de la modestie, sa réponse n’avait aucune importance. Qu’on la complimente, elle appréciait vraiment.
« J'aimerais que vous me donniez votre avis…Sur tout cela. Et que vous m'expliquiez comment vous ne pouvez être convaincue. »
Son précédent sourire s’évanouit, en un éclair. A la fin de la phrase du lord. Son visage s’assombrit. N’avait-elle pas été assez claire sur le sujet ? Elle n’y croyait pas, et ça ne risquait pas de changer. Elle se forçait à ne pas y croire, ne voulant pas admettre ses torts, pas maintenant, pas après avoir été si loin. Etant réputée pour être une femme butée et qui avait souvent raison, avoir tort, ce n’était pas quelque chose qu’elle admettrait à haute voix. Son orgueil démesuré en était la principale cause.
« Vous savez…J’ai pour habitude de ne jamais me remettre en question, je vous prie de ne pas poursuivre, il y a tant autre chose à dire, comme… » elle relâcha la plume et la laissa sur la feuille, levant sa tête vers le centre de la pièce, la main toujours appuyée sur le rebord du bureau. « Vous. Comment quelqu’un comme vous peut se consacrer à sa tâche tous les soirs, l’insomnie est si fréquente que cela ? » reportant son regard sur lui, cherchant à déceler la moindre réponse.
Un détournement de sujet en beauté. Elle était maîtresse en l’art de changer mystérieusement de sujet, par précaution et par amusement. | |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Jeu 26 Juin - 11:05 | |
| [HRP: Désolé pour le petit retard >< Mais mieux vaut tard que jamais comme on dit!] La vie est comparable à une partie d'échec grandeur nature. Connaître son adversaire, déceler ses failles pour au final gagner la partie. Le gagnant verrait son rêve se réaliser, le perdant perdrait la vie. La vie…Que voilà un jeu bien dangereux…Raison pour laquelle il était important d'avoir toutes les cartes en main, en connaissant chaque détail, chaque faille possible de son adversaire.
« Ce n’est pas important »
Je lui rendis son sourire bien qu'il fut amusé. Ne voulait-elle pas en parler? Qu'importe il était simple de deviner, sa vie avait défilé devant ses yeux, les instants de joie, de tristesses –qui semblent être bien présent chez les gens de mon entourage, etc. De mauvais souvenirs étaient remontés à la surface, avec la crainte de ne jamais pouvoir arriver à l'objectif fixé, la déception aussi, de s'être fait avoir, d'être aussi faible face à son adversaire, je savais à quoi on pouvait songer face à la mort…Peut être à ses proches aussi, mais je n'en avais guère, j'étais seul…Elle avait raison, inutile d'exposer nos instants de faiblesses et nos pensées profondes face à la mort.
« Vous savez…J’ai pour habitude de ne jamais me remettre en question, je vous prie de ne pas poursuivre, il y a tant autre chose à dire, comme… »
Très bien, il était clair qu'elle ne voulait pas en discuter. Attendrait-elle d'être faire prisonnière par ce forban et d'être devant le fait accomplis pour y croire? Etait-il si difficile d'ouvrir quelque peu son esprit? Apparemment…Pour elle c'était impossible, mais impossible n'est pas Rose Noire, il finira bien par la convaincre seul, qu'elle y croit ou non au fond qu'importe!
« Vous. Comment quelqu’un comme vous peut se consacrer à sa tâche tous les soirs, l’insomnie est si fréquente que cela ? »
Changement de sujet dans les règles de l'art, mes compliments miss Leyan! Elle voulait parler d'autre chose, parlons donc de mes insomnies si l'envie lui en disait…Parlons de moi, bien que je n'en voyais pas l'intérêt. Je suis un solitaire tiraillé par d'affreux cauchemars causant des insomnies fréquentes, mais avec le temps on s'y habitue et le sommeil se fait moins pressant.
-Frôlez la mort, miss Leyan, la vraie mort, et si vous parvenez à fermer les yeux sans cauchemarder, dis-je d'un ton neutre, c'est que vous êtes aussi insouciante que ces pirates…
Les pirates ne craignaient pas la mort. Ou alors très peu. J'avais pu me rendre compte qu'en les motivant un peu, ils abandonnaient leurs anciennes traditions et se battaient jusqu'à la mort pour les idéaux. Ce fameux jour, j'avais songé à ceci: Finalement nous ne sommes pas si différent. Chacun se battait pour ses idées, chacun se battait à sa façon et bien que nos idéaux soient totalement opposés, nous avions au moins ce point commun. Difficile à croire n'est ce pas? Dans mes derniers instants j'avais osé me comparer à un pirate…
-Vous êtes très douée pour changer de sujet, dis-je enfin à la Lady avec un sourire narquois, mais ça ne marche pas avec moi…Vous auriez tout de même pu orientez la conversation sur un sujet plus intéressant que moi-même vous ne pensez pas? Vous par exemple, ne souffrez-vous pas d'insomnies à cause de votre petit accident avec miss Longlay? Quoi qu'on fait toute une histoire de la mort alors que c'est inutile…Ce n'est pas si terrible, on ne sent pas grand chose, mais le plus terrible pour une femme comme vous ne serais-ce pas de voir votre vie défiler devant vos yeux? Demandais-je sans quitter mon sourire narquois. Je me suis renseigné sur vous, simple précaution, j'aime savoir avec qui je travaille…Seulement un détail me manque, pourquoi avez-vous coupé les ponts si brusquement avec votre famille? Je doute que ce soit la mort de votre sœur puisque vous n'aviez que sept ans à cette époque…
Je touchais un sujet sensible, mais je n'appréciai pas que l'on dévie mes conversations, ainsi elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même. De plus j'étais un homme curieux de connaître tous les détails, non seulement sur mes adversaires mais également sur mes partisans, car on ne peut se fier qu'à soi-même et qui sait, peut être qu'un jour la Lady changerait de camps? On ne peut jamais savoir ce que l'avenir nous réserve, ainsi prenons nos précautions, connaître ses alliés est aussi un bonus dans ce grand jeu qu'est la vie…N'est ce pas?
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Jeu 26 Juin - 23:33 | |
| - Spoiler:
Moi c'est pire...han j'suis trop surbrookée en plus mon MSN veux pas se connecter >< Comme je peut pas te le dire sur némésaine(MSN xD), tu peut poster en premier sur le topic dans les tours, je sais pas quoi répondre et où je suis xD
|BECKETT| -Frôlez la mort, miss Leyan, la vraie mort, et si vous parvenez à fermer les yeux sans cauchemarder, c'est que vous êtes aussi insouciante que ces pirates…
La vraie mort, quelle était-elle ? Pour Leyan, ce n’était que quelque chose que risquait de connaître tous les jours les soldats. Ceux qui partaient directement en mer, et livraient des batailles contre les pirates. Ça ne concernait pas la jeune femme, pas vraiment, qui avait la chance, si on pouvait appeler ça de la chance, d’être en sécurité. Si on y repense, tenait-elle tant que ça à la vie, il y avait bien d’autres choses qui réclamaient son attention, des choses futiles et superficielles. C’était son père, qui lui avait apprit à compter plus sur son argent que sur sa propre vie. Il était comme elle, et elle ne prenait pas ça pour un compliment quand on le lui disait.
« Ne me comparez pas à eux ! » répondit-elle, masquant difficilement une légère saute d’humeur, passant de l’amusement, neutralité à la contrariété. « Je ne tue pas pour rien moi… » ‘et je ne brise pas des vies entières’, faillit-elle ajouter.
La comparer à un pirate, quelle audace. Elle avait mal prit ce commentaire, la comparer à quelqu’un qui avait ruiné une partie de sa vie. Sa sœur. On le lui avait enlevé, sans raison apparente…Ils étaient cruels, et on la disait cruelle ? Le monde tournait à l’envers.
|BECKETT| -Vous êtes très douée pour changer de sujet, Elle ne prit pas en compte ce pseudo-compliment. mais ça ne marche pas avec moi…Vous auriez tout de même pu orientez la conversation sur un sujet plus intéressant que moi-même vous ne pensez pas? Vous par exemple, ne souffrez-vous pas d'insomnies à cause de votre petit accident avec miss Longlay? Quoi qu'on fait toute une histoire de la mort alors que c'est inutile…Ce n'est pas si terrible, on ne sent pas grand chose, mais le plus terrible pour une femme comme vous ne serais-ce pas de voir votre vie défiler devant vos yeux? Non, le plus terrible serait tout autre. Perdre son titre, voilà le plus terrible selon elle. A quoi bon vivre si l’on n’avait rien pour. Je me suis renseigné sur vous, simple précaution, j'aime savoir avec qui je travaille…Seulement un détail me manque, pourquoi avez-vous coupé les ponts si brusquement avec votre famille? Je doute que ce soit la mort de votre sœur puisque vous n'aviez que sept ans à cette époque…
Il était loin d’être idiot. Très loin. Un joli retournement de situation, la conversation tournait en son avantage. Le pourquoi du comment, elle-même avouait que c’était plus sur un coup de tête, s’énervant très facilement lorsque l’on parlait de certains sujets. Comme ce sujet là, sa famille, elle détestait qu’on en parle, et il devait s’en douter. Du moins, à voir son visage qui s’était décomposé en un éclair, on ne pouvait qu’en être sûr. Sa famille. Une plaie de plus dans sa vie. Que ce soit son frère, ou son père, elle s’en fichait, qu’ils disparaissent, qu’importe, elle avait sa vie à elle et ne voulait pas qu’ils s’immiscent dedans, comme par le passé. Leyan prétendait n’avoir aucun point faible, ou de faille la touchant, il y en avait pourtant un, et il venait de l’aborder. Une dispute assez rageuse avait séparé son chemin de celui de son père. Homme qu’elle prenait pour modèle par le passé. Désormais, on pouvait dire qu’Alecto le détestait. Pas jusqu’à souhaiter sa mort, mais elle était juste indifférente à sa vie à lui. Il avait même amené son frère avec lui à Londres. De plus si l’on suit la logique des choses, la dernière personne à qui Alecto avait adressé la parole avant de partir, c’était Aug’. Leyan tiqua un moment vers la fin de sa phrase, sa sœur. C’était étrange d’entendre parler d’une défunte, de la bouche d’une autre personne. Ca faisait plus de dix ans qu’elle n’y avait pas fit allusion ou même pensé. Au fond, elle avait toujours pensé qu'envoyer tous les pirates à la potence arrangerait les choses et apaiserait son âme, mais à quoi bon, cela ne la ramènera pas à la vie, malheureusement.
« Ce qui concerne ma famille. » elle s’apprêtait à lancer une longue tirade sur ce sujet, mais s’interrompit. « Ne vous regarde pas. » termina-t-elle froidement.
Qu’importe, cela ne le regardait pas, c’est tout. De quoi se mêlait-il encore. Rien que le fait qu’il s’est renseigné sur elle, l’énervait au plus haut point. Si on voulait savoir quelque chose sur elle, autant demander. Bon, c’est ce qu’il venait de faire, mais là, c’était le sujet tabou. Qu’on ne lui parle pas de ça, c’était trop compliqué. Il avait fait ressortir des vieux souvenirs, ça ne lui plaisait pas, vraiment pas. S’il voulait jouer à ce jeu-là…
« Et je n’en ai pas fait toute une histoire. Vous vous trompez sur toute la ligne, la cause de mes insomnies n’est certainement pas à cause de cette blessure. » poursuivit-elle, s’éloignant du bureau pour s’arrêter devant une carte géante au mur.
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Mer 2 Juil - 14:45 | |
| « Ce qui concerne ma famille. Ne vous regarde pas. »
Non j'en conviens, cela ne me regardait nullement, mais voilà, elle avait voulu jouer et maintenant, elle s'était brûlée…Mes insomnies étaient un sujet ne regardant que moi, et je détestais l'aborder, encore plus lorsque c'était pour changer de sujet. Faites attention miss Leyan, je ne suis pas n'importe quel adversaire…
« Et je n’en ai pas fait toute une histoire. Vous vous trompez sur toute la ligne, la cause de mes insomnies n’est certainement pas à cause de cette blessure. »
Vraiment? Intéressant…J'avais eut vent du piètre état dans lequel les femmes de chambres avaient trouvé sa couche après le passage de miss Longlay. Dans un sale état, il n'y avait que ça à dire…Bibelots et vases brisés, livres jetés avec rage sur le sol, bref, je vous épargnerais les détails. Le lieutenant Gilette en avait même prit «pour son grade» alors qu'il s'inquiétait simplement de l'état du Gouverneur. Sacré tempérament que celui d'Alecto Leyan! Mais un jour, son attitude la perdra…
Elle regardait ma carte du monde. Entamée par les soins de monsieur Mercer sous mon ordre, elle était presque achevée. J'approchai d'elle jusqu'à me poster dans son dos, proche d'elle. Je lui murmurai à l'oreille.
-Vraiment…? Ou peut être est-ce à cause des souvenirs qu'elle vous apporte?
J'esquissai un vilain sourire et m'éloignai d'elle. Je me rassis à mon bureau et me resservis une tasse de thé. Quelle délicieuse boisson…Lady Leyan observait toujours la carte, comme si subitement elle avait un quelconque intérêt. Je regardai son dos tout en sirotant mon thé. Un long silence s'installa ensuite avant que je ne me décide à le briser.
-Qu'importe, je vois que vous préféreriez un autre sujet de conversations…De quoi parlent les femmes dites moi? De robes? Bijoux? De leurs amants? De leurs dernières folles aventures? D'elle-même?
Sourire narquois. La plupart des femmes de haute court comme l'était Alecto aimait parler de ces choses futiles…Futiles, sans aucun intérêt, une perte de temps totale donc! Décidément ces femmes…
-Parlez donc! Peut être parviendrais-je à en savoir d'avantage sur vous! Quoi que je vous ai assez bien cerné me semble-t-il…Mais cette question me turlupine ma chère…Pourquoi avoir si brusquement rompu le contact? Vous avez la chance d'avoir une famille, chance que d'autres n'ont pas…Je vous trouve encore plus égoïste qu'avant de ne pas en profiter…
Il fallait être réaliste, Alecto Leyan était égoïste! Egoïste, caractérielle, trop sure d'elle-même et j'en passe…C'était le genre de femmes qu'il fallait savoir prendre. Elle ne respectait que ses supérieurs et encore, je savais qu'elle jouait à la chef dans mon dos, les soldats ont la langue bien pendue…Je savais beaucoup de choses mais n'en disais que peu. L'heure était peut être venue de mettre les choses au clair une bonne fois pour toute...
-Enfin vous êtes ce que vous êtes…Comme je suis ce que je suis…Mais je vous serais gré de ne pas donner d'ordre à mes hommes dans mon dos, en profitant d'une quelconque convalescence par exemple…Etant votre supérieur hiérarchique j'aimerais tout de même garder le monopole des décisions. Ce n'est pas en instaurant un règne de terreur que vous arriverez à vos fins milady…Au contraire, vous vous attirerez tout au plus les foudres de la population…Quoi que cela est déjà bien réussi...
Et quelque chose me disait qu'en ce moment même, je m'attirai les siennes! Pourtant je lui donnais juste des conseils pour se faire apprécier d'avantage…Rien de bien méchant…Ce serait bénéfique à la Compagnie des Indes comme à elle-même. La vie ne se limitait pas aux valeurs matérielles…
-Certaines personnes ont tendance à être très bavardes…Surtout lorsqu'on n'oublie pas de leurs verser leur solde…Vous voyez…Nos méthodes sont très différentes et il semble que les miennes portent d'avantage leurs fruits…
Je laissai un silence planer avant de changer radicalement de sujet.
-Ah j'y suis! Vos insomnies sont dues au petit massacre de la dernière fois dans la cours? Cela me fait penser que nous n'avons plus vu monsieur Roscoff depuis ce fameux jour…Il doit être mort...Tant pi pour lui...Il a joué et a perdu...
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Jeu 3 Juil - 0:12 | |
| |BECKETT| « Vraiment…? Ou peut être est-ce à cause des souvenirs qu'elle vous apporte? »
Il avait finalement saisit. Il y avait un espoir. Elle le regarda du coin de l’œil, ce qu’il devait s’amuser. Levant les yeux au ciel, la jeune femme demeura silencieuse, muette comme une tombe, ne trouvant pas que répondre serait une bonne chose.
|BECKETT| « Qu'importe, je vois que vous préféreriez un autre sujet de conversations…De quoi parlent les femmes dites moi? De robes? Bijoux? De leurs amants? De leurs dernières folles aventures? D'elle-même? »
Rictus amer. Ses yeux s’étaient assombris, comme son visage, à rester fixé sur la carte du monde, lui trouvant comme un grand intérêt à cet instant.
|BECKETT| « Parlez donc! Peut être parviendrais-je à en savoir d'avantage sur vous! Quoi que je vous ai assez bien cerné me semble-t-il…Mais cette question me turlupine ma chère…Pourquoi avoir si brusquement rompu le contact? Vous avez la chance d'avoir une famille, chance que d'autres n'ont pas…Je vous trouve encore plus égoïste qu'avant de ne pas en profiter… »
Une chance. Non. Cela dépendait pour certains, qui avaient une chose qu’elle n’avait pas eu, l’affection et non l’ambition. Elle était ce qu’elle était, car on l’avait éduquée pour être ainsi. D’un certain côté, c’était bénéfique, manipulatrice, froide et autoritaire, on la respectait et Leyan instaurait le respect d’un simple regard. Et de l’autre côté, elle avait sans le vouloir briser tous ceux qui lui étaient proches par le passé, par sa soif d’ambition, de pouvoir et d’égoïsme. Il était trop curieux, pourquoi le savoir, à quoi cela l’amènerait bien.
|BECKETT| « Enfin vous êtes ce que vous êtes…Comme je suis ce que je suis…Mais je vous serais gré de ne pas donner d'ordre à mes hommes dans mon dos, en profitant d'une quelconque convalescence par exemple…Etant votre supérieur hiérarchique j'aimerais tout de même garder le monopole des décisions. Ce n'est pas en instaurant un règne de terreur que vous arriverez à vos fins milady…Au contraire, vous vous attirerez tout au plus les foudres de la population…Quoi que cela est déjà bien réussi... »
Il avait eut donc vent de ceci…Le premier qui parlera sur elle se retrouvera sous-gradé, elle se l’était juré. Mais il se trompait, un règne de terreur lui réussissait, à se faire détester de la population, certes, mais la crainte de ces derniers lui était favorable. C’était plus facile d’agir ainsi.
|BECKETT| « Certaines personnes ont tendance à être très bavardes…Surtout lorsqu'on n'oublie pas de leurs verser leur solde…Vous voyez…Nos méthodes sont très différentes et il semble que les miennes portent d'avantage leurs fruits… »
Ah ces imbéciles. Elle ne laisserait pas passer ça. Ils osaient se plaindre, de vrais gosses. La méchante Alecto Leyan leur menait la vie dure alors on va se plaindre à tonton Beckett. Je vous jure. Maintenant qu'elle le savait, ils n’iraient pas bien loin désormais…
|BECKETT| « Ah j'y suis! Vos insomnies sont dues au petit massacre de la dernière fois dans la cours? Cela me fait penser que nous n'avons plus vu monsieur Roscoff depuis ce fameux jour…Il doit être mort...Tant pi pour lui...Il a joué et a perdu... »
On la disait égoïste, qu’ils pensent tous ça, elle s’en fichait. Au moins elle saurait quoi faire pour sauver sa peau. La lâcheté peut être une qualité, pour Leyan du moins. Et là, elle faisait preuve d’une certaine lâcheté, pour rester impassible alors que sa colère lui serait déjà montée à la tête. Et il ne voulait vraiment pas l’écouter, cherchant toutes les hypothèses pour expliquer ses insomnies. Encore une fois. Il avait faux. Elle était sujet aux insomnies depuis bien longtemps déjà, des blessures du passé non refermées, et l’avenir n’arrangeait rien. Mais c’était horrible, comment il la descendait, il y prenait du plaisir, et qu’il soit son supérieur hiérarchique ou non, personne n’avait le droit de lui parler comme il le faisait. Leyan ferma les yeux une fraction de seconde pour se retourner et se poster en face du lord. Furieuse.
« Vous savez ce que vous êtes ? Méprisable. Et on me trouve détestable ? Egoïste ? Et je ne sais quoi d’autre ? Mon cher, vous vous décrivez. Vous prenez la vie pour un jeu, un échiquier, sauf que vous empiétez sur mon terrain. Que vous soyez mon supérieur hiérarchique, parfait, mais si vous me reparliez comme vous venez de le faire, je ne prendrais pas cela en compte »
Son regard restait scotché sur celui du lord, une lueur de rage discernable dans ses pupilles noirâtres. Il avait été trop loin.
« Vous voulez savoir la cause de mes insomnies ? Ce que j’ai fait. D’avoir laissé un membre de ma famille mourir en partie à cause de moi, et d’avoir briser tant de choses parmi mon entourage tout simplement pour en arriver là. J’étais ambitieuse, beaucoup trop. De quoi je parle ? Vous avez déjà trouvé une petite partie de ça, sauf que je ne suis pas aussi futile. Ma famille ? Je la méprise, je ne le cache pas, les raisons sont multiples, toutes liées à mon très cher père qui étrangement vous ressemblait assez. Parce qu’il n’a rien fait, n’a rien dit et n’a rien ressentit pour tous ces morts, il croyait se servir de moi pour atteindre ses objectifs, pensant qu’en me faisant épouser un homme assez riche il s’attirerait ses bonnes faveurs, pour lui mon frère ne servait à rien, il n’avait que mon nom à la bouche, mon frère me déteste pour ça, il est fier de ce que je suis devenue mais je ne le suis pas. La seule différence entre lui et moi, c’est qu’il fait beaucoup plus preuve de lâcheté. Mon avis concernant la famille, est mauvais, elle ne sert à rien, nous empoisonne et ne nous laisse pas atteindre nos propres objectifs. J’ai coupé les ponts pour pouvoir avoir enfin la paix. Mais je réalise, que je suis devenue presque comme lui. Finalement, à quoi cela vous mène de le savoir? Qu'est ce que ça changerait, vous aimez juste vous sentir supérieur à ceux qui vous entourent, hors si vous jouez à ce petit jeu, vous ne serez pas le seul à être de la partie. »
Une menace? Un peu. Il jouait avec ses nerfs, il la provoquait, elle ne le laisserait pas faire ça tout seul. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était lui jeter un dernier regard avant de s’éloigner un peu. Déçue intérieurement d’avoir laissé sa colère éclater, n’ayant pas réussit à contenir ça. Maintenant, il en savait trop et elle regrettait. Qu'importe, il l'avait mise hors d'elle. Et il y avait encore un point à éclaircir.
« Concernant l’autorité dont j’ai fait preuve durant votre convalescence…Que voulez vous que je vous dise, tous ces incapables ne sauraient pas se débrouiller deux secondes sans quelqu’un d’assez intelligent pour les diriger. J’ai jugé bon d’agir. »
Ton net, et froid.
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| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Ven 4 Juil - 14:07 | |
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« Vous savez ce que vous êtes ? Méprisable. Et on me trouve détestable ? Egoïste ? Et je ne sais quoi d’autre ? Mon cher, vous vous décrivez. Vous prenez la vie pour un jeu, un échiquier, sauf que vous empiétez sur mon terrain. Que vous soyez mon supérieur hiérarchique, parfait, mais si vous me reparliez comme vous venez de le faire, je ne prendrais pas cela en compte »
Mais la vie est un jeu…Un jeu dangereux, auquel nous jouons tous. La case départ est la naissance, la case de fin la mort…La vie peut être comparée à un échiquier comme à une pièce de théâtre dont elle ne serait que le premier acte…Mais prenons la métaphore de l'échiquier: J'étais le maître du jeu, déplaçant mes pions, mes tours, mes cavaliers, mon roi, ma reine, les sacrifiant au besoin pour obtenir ce que je souhaitais. Le pouvoir, la Rose Noire, les pirates, tout…Et que Lady Leyan le veule ou non, elle faisait partie de ce jeu. J'étais méprisable? Détestable? Egoïste? Peut être, et alors? Grâce à ça, je surmontais les épreuves. J'avais appris trop tôt qu'il était mauvais pour les hommes comme moi de se créer des attaches. Trop tôt j'avais compris à quel point la vie était cruelle et régie par la loi du plus fort. Si j'empiétais sur son territoire, qu'elle essaye donc de m'en faire bouger. J'étais le chef de la Compagnie des Indes, je la dirigeais, j'avais plein pouvoir sur le monde, et elle à côté n'avait rien…Si, elle était Gouverneur de Port Royal, haïe de son peuple…
« Vous voulez savoir la cause de mes insomnies ? Ce que j’ai fait. D’avoir laissé un membre de ma famille mourir en partie à cause de moi, et d’avoir briser tant de choses parmi mon entourage tout simplement pour en arriver là. J’étais ambitieuse, beaucoup trop. De quoi je parle ? Vous avez déjà trouvé une petite partie de ça, sauf que je ne suis pas aussi futile. Ma famille ? Je la méprise, je ne le cache pas, les raisons sont multiples, toutes liées à mon très cher père qui étrangement vous ressemblait assez. Parce qu’il n’a rien fait, n’a rien dit et n’a rien ressentit pour tous ces morts, il croyait se servir de moi pour atteindre ses objectifs, pensant qu’en me faisant épouser un homme assez riche il s’attirerait ses bonnes faveurs, pour lui mon frère ne servait à rien, il n’avait que mon nom à la bouche, mon frère me déteste pour ça, il est fier de ce que je suis devenue mais je ne le suis pas. La seule différence entre lui et moi, c’est qu’il fait beaucoup plus preuve de lâcheté. Mon avis concernant la famille, est mauvais, elle ne sert à rien, nous empoisonne et ne nous laisse pas atteindre nos propres objectifs. J’ai coupé les ponts pour pouvoir avoir enfin la paix. Mais je réalise, que je suis devenue presque comme lui. Finalement, à quoi cela vous mène de le savoir? Qu'est ce que ça changerait, vous aimez juste vous sentir supérieur à ceux qui vous entourent, hors si vous jouez à ce petit jeu, vous ne serez pas le seul à être de la partie. »
J'esquissai un sourire. Ainsi voilà le fin de mot l'histoire…Alecto Isabella Leyan, femme au cœur brisée, solitaire détestant sa famille, effrayée par l'idée de s'attacher à quiconque, portait un lourd poids sur ses épaules. Ce poids, c'était la mort…Une personne de son entourage était morte à cause d'elle, et la culpabilité l'avait rendue ainsi. C'est triste…Une femme de sa trempe pourrait aisément vivre heureuse, mariée à un homme riche, avoir des enfants et être tranquille. Au lieu de ça, elle avait choisis la Compagnie des Indes, elle avait choisis le danger, elle avait choisis un milieu d'homme, la où une poigne de fer était nécessaire, la où très peu de femmes pouvaient s'y créer une place. Admirable…
« Concernant l’autorité dont j’ai fait preuve durant votre convalescence…Que voulez vous que je vous dise, tous ces incapables ne sauraient pas se débrouiller deux secondes sans quelqu’un d’assez intelligent pour les diriger. J’ai jugé bon d’agir. »
Nos soldats étaient des incapables…C'est ma foi bien vrai. Ils avaient besoin d'un chef, encore une fois c'était vrai. Mais le Lieutenant Gilette qui, temporairement, me servait de second, aurait pu s'en charger sans que Lady Leyan ne s'en melle. C'était une affaire militaire, à lui de savoir gérer ses hommes lorsque j'en étais incapable. Mais le fait que miss Leyan ait pris elle-même la direction des opérations, bien qu'à mon humble avis c'était surtout pour sa satisfaction personnelle car je lui retirais beaucoup de pouvoir depuis mon retour, était une bonne chose. Au moins il y aurait toujours quelqu'un, de certes dur et tyrannique, mais d'efficace, pour diriger lorsque j'en serais incapable.
Je l'avais énervé. J'eus un nouveau sourire. Sa réputation disait pourtant qu'il était difficile de lui faire perdre son calme…Sauf si on sait où toucher.
-Calmez-vous milady…La colère ne sied pas aux traits d'une si belle femme.
Comme si de rien n'était, je me servis une nouvelle tasse de thé tout en laissant passer un long silence. J'en étais à la…troisième? Quatrième? Qu'importe, au moins ça contenterait la Rose Noire. Soit disant ce breuvage rendait mon sang meilleur…Ou quelque chose dans ce goût la. En y repensant, la blessure à mon cou me fit amèrement souffrir. Saleté…
-Je suis peut être une personne méprisable, mais au risque de m'attirer d'avantage vos foudres, je vous testais. Je trouves admirable le fait qu'une femme ait pu se faire une si bonne place dans ce milieu d'homme. Je tenais à m'assurer que vous n'aviez pas volé votre réputation, et j'ai pu constater que non. Pardonnez mes paroles, je vois qu'elles vous ont blessé…C'est que comme vous dites, j'aime connaître tout des gens qui m'entourent, non pas pour me sentir supérieur, mais la vie m'a appris qu'il était bon de connaître tout non seulement de ses adversaires, mais aussi de ses alliés…Ne pensez-vous pas? Je lui adressai un sourire, bu une gorgé de thé, et poursuivis
-Nos méthodes sont différentes, milady...L'une n'est pas meilleures que l'autre, c'est un fait. Tout dépend du point de vue...Mais ensemble, je pense que nous pourrons faire de grandes choses...
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Ven 4 Juil - 22:36 | |
| Amertume inavouée, colère grandissante. Comme si elle jouait aux montagnes russes, d’un côté, elle perdait son calme, d’un autre elle tentait de le refouler, de se contenir. Mais voilà que tout finissait par éclater, la patience, la maîtrise de soi-même…Tout ça, désormais, c’était du passé. Rien qu’un instant, rien qu’une fraction de seconde, elle s’est laissée embarquée, dans les provocations du lord. Comme si cela pouvait être considéré comme une défaite, une chute dans sa fierté, dans sa réputation si durement forgée au fil des ans. Prenant du pouvoir, de l’influence et se montrant cruelle, comme la vie l’avait été. Pour elle, la vie était un jeu, les hommes ses pions. A manipuler les autres, à les amener là où ils doivent aller, à planifier de bout en bout chaque journée, chaque plan stratégiquement établit…Rien que ça, suffisait à couvrir ses souffrances passées. Le malheur des autres faisait son propre bonheur. Détruire, avant d’être détruite, voilà son dicton. Telle l’égoïste que cette femme était. L’égoïsme peut être prit pour une qualité, et non un défaut, tout comme la lâcheté. Dans son cas…C’était spécial. Personne n’arrivait à la comprendre, à la cerner, ce serait du pur miracle, ou alors c’est qu’elle aurait laissé une faille. A son caractère dramatiquement joué comme un simple personnage de théâtre. Un masque, froid et mystérieux. Qui essayerai de la comprendre, de toute manière, elle refoulait son entourage, cependant…Des exceptions, voilà ce qu’il y avait. Je pourrais ainsi aisément citer quelques noms…Des personnes qu’elle considérait encore, enfin, comme chers à son cœur meurtri. Mais ces derniers, se comptaient sur une main. Avoir peu de proches, et de nombreux ennemis, lui était plus favorable, afin de limiter la traîtrise…Se sentir trahie, encore une fois, elle ne pouvait l’envisager ni même y penser, et espérait que la confiance qu’elle léguait ne se transformerait pas en fugace illusion. Encore.
|BECKETT| « Calmez-vous milady…La colère ne sied pas aux traits d'une si belle femme. »
Calme. Elle était tout le contraire de ce mot. Il ne fallait pas se demander qui l’avait mise dans cet état, cette personne se trouvait juste en face d’elle. Quelqu’un qu’elle avait traité d’homme méprisable, et menacer, seulement, ce n’était pas tout à fait ses pensées. Ce n’était pas une raison pour s’énerver, justement, elle était rentrée dans son jeu malsain, hors, quelqu’un de sa classe ne devait pas succomber à la moindre parole qui ne lui plairait pas. Sinon elle aurait fait une crise tous les jours. Se montrer ainsi, sous ce mauvais jour ne lui plaisait vraiment pas…Sa réputation devait rester nette et droite et pas changer toutes les deux minutes. Il allait vraiment la prendre pour une folle. Un moment elle paraît calme, froide, l’instant d’après un tantinet charmeuse, et l’instant d’après, une furie. Ce n’était pas clair. Jouer son rôle était vraiment difficile, c’était si compliqué. Elle se contentait de le regarder se resservir du thé et de demeurer silencieuse, de l’écouter, calmement, et d’y réfléchir posément, dans sa petite tête.
|BECKETT| « Je suis peut être une personne méprisable, mais au risque de m'attirer d'avantage vos foudres, je vous testais. Je trouves admirable le fait qu'une femme ait pu se faire une si bonne place dans ce milieu d'homme. Je tenais à m'assurer que vous n'aviez pas volé votre réputation, et j'ai pu constater que non. Pardonnez mes paroles, je vois qu'elles vous ont blessé…C'est que comme vous dites, j'aime connaître tout des gens qui m'entourent, non pas pour me sentir supérieur, mais la vie m'a appris qu'il était bon de connaître tout non seulement de ses adversaires, mais aussi de ses alliés…Ne pensez-vous pas? »
La vérité sort de la bouche des lords. Avouez, il a raison. Même s’ils étaient alliés, cela ne l’empêchait pas de vouloir tout connaître d’elle. Cette pensée la fit sourire. Tout savoir sur une personne, étais-ce possible, de le faire aussi facilement. Juste avec quelques paroles échangées. Dans ce cas. Ce lord l’intriguait fortement, sa curiosité était poussée au vif, il était si mystérieux, beaucoup trop…Il disait l’avoir testé, et ne cessait de la complimenter, à flatter son égo, ou bien son âme. Sa précédente colère s’était évanouie, progressivement.
|BECKETT| « Nos méthodes sont différentes, milady...L'une n'est pas meilleures que l'autre, c'est un fait. Tout dépend du point de vue...Mais ensemble, je pense que nous pourrons faire de grandes choses... »
Beaucoup trop…Sûr de lui. Mais, lui proposait-il une collaboration ? La fin de sa phrase, la fit prendre une décision. Soudainement plus calme, sa lueur de rage ayant disparue, elle prit place sur le bureau, les jambes croisées. Un sourire sur ses lèvres pulpeuses. Son regard électrique flirtant avec les pupilles sombres du lord. Leurs méthodes avaient beau être opposées, se rejoignaient finalement. En un but. L’éradication de la piraterie et la sévérité envers les soldats. Il fallait s’associer pour mieux régner, comme le dicton le témoignait de lui-même…
« Ensemble…Je vous écoute, que voulez-vous dire ? » | |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Sam 5 Juil - 11:13 | |
| Mes paroles semblèrent la calmer. J'en fus soulagé car je n'aurais pas supporté une nouvelle éruption de colère envers moi de sa part. C'est qu'elle avait du caractère notre chère Gouverneur. Elle n'en manquait pas et pour une femme banale, elle en avait même trop. Seulement Alecto Leyan était tout sauf une femme banale…Et c'était tant mieux.
« Ensemble…Je vous écoute, que voulez-vous dire ? »
Que voulais-je dire…Voilà qui serait long à expliquer. Mais nous avions du temps et du thé, alors je pouvais sans peine me lancer dans des explications.
-N'en avez-vous pas une petite idée?
Sans doute préférait-elle entendre mes propres idées et désirs avant de dévoiler les siens. Bien dans ce cas j'allais me lancer.
-La piraterie…Ce fléau ravageant le monde…Autrefois les pirates, ou corsaires comme on les appelait en ce temps, nous étaient bien utile pour empêcher ces bons français d'envahir l'Angleterre. Nous les laissions couler leurs navires, s'emparer de leurs richesses et faire leur petit commerce. Malheureusement tout cela a très vite dégénéré, vous n'êtes pas sans le savoir. Au fil du temps, ils furent de plus en plus gourmand, attaquant les villes côtières comme Port Royal, coulant les navires de la marines anglaises, bref c'était devenu des criminels, dangereux pour nous et pour notre commerce florissants et nos nouvelles alliances.
Je maquai une pause où durant laquelle je regardai la position de miss Leyan sur mon bureau, ce qui ne manqua pas de très légèrement teinté mes joues de rouges. A quoi jouait-elle? Je fis comme si de rien n'était et continuait mes explications, sans la quitter des yeux.
-La piraterie…Elle décime des familles entière, ravage le royaume d'Angleterre et sur un plan personnel je pense, nous a tout deux ravagé…J'y ai perdu une sœur, vous aussi je pense, j'y perdis même mes parents, l'une morte de désespoir et l'autre la suivant de près, bref je dois ma solitude actuelle à ces criminels. Certains se battent pour le pouvoir, d'autres, comme la Rose Noire, se font défenseurs du peuple. L'un comme l'autre sont à condamner et je pense que vous serez de mon avis, car quelle que soit la cause défendue par la piraterie, elle est défendue par le crime et donc illégal.
La moindre taxe ou loi instaurée qui paraissait injuste au yeux de ce maudit pirate –donc à peu près chaque taxe et loi- me valait une visite de ce dernier, pas toujours très bonne…D'ailleurs à lui seul il représentait un fléau. Pour l'instant Jack Sparrow n'était plus un problème, Davy Jones était mort, William Turner, nouveau capitaine du Hollandais Volant, ne posait pas trop de problème non plus, se contentant pour l'instant de remplir sa noble tâche, restait donc cette maudite Rose Noire, l'ombre au tableau…Je me levai et fis quelque pas dans la pièce tout en continuant mon discours
-Vous vous accorderez avec moi je pense, sur les faits suivant: Jack Sparrow sans le Black Pearl ne représente pas une menace. C'est un clown rien de plus. Davy Jones est mort et son successeur n'est pas un danger immédiat. Le Hollandais Volant n'effraie peut être plus les pirates mais il effraie les navires français ou autres ennemis de ce genre, ce qui est plutôt une bonne chose. Laissons donc monsieur Turner tranquille. Sa fiancée semble se tenir tranquille également, à moins qu'on ait hormis de m'informer de ses activités? Reste donc la Rose Noire, éternel problème…Problème auquel il serait judicieux de mettre fin, mais il est malin, il est fort et surtout, il sait se montrer persuasif. Nous ne nous en ferons jamais un allié, ce qui est dommage car il pourrait servir. Ainsi donc le problème majeur aujourd'hui je pense porte son nom.
L'évoquer, une simple évocation relançait la douleur de ses morsures. J'eus une légère grimace et passai ma main sous mon écharpe de soie pour me masser le cou.
-Nos hommes ont échoué, bien que je n'en attendais pas moins d'eux. Les chasseurs eux-même, ont échoué et y ont perdu un chef, quoi qu'il est peut être encore vivant, subissant chaque jour l'horrible vengeance de sa victime, je vous demande alors ceci: Que pouvons-nous faire? Moi seul la solution ne m'apparaît pas. A-t-il des attaches dont nous pourrions nous servir? A l'époque, avant mon absence prolongée, il n'en avait strictement aucune.
Je me tournai vers Lady Leyan pour à nouveau la regarder dans ses beaux yeux bleus gris, du moins avec la luminosité présente.
-Chaque plan que j'ai pu avoir a échoué. Lorsque nous le tenons, la torture ne l'affaiblit pas assez et nous ne l'exécutons jamais assez vite. On trouve toujours un empêcheur de tourner en rond pour lui porter secours…J'ai besoin de vous milady, j'ai besoin d'un regard neuf sur la situation, besoin de vos idées à accorder avec les miennes, j'ai besoin de vos informations, besoin de votre participation, bref j'ai besoin que nous cessons de jouer au jeu du plus fort et que nous collaborions…
Je sondais son regard pour y chercher une quelconque émotion, avais-je touché juste? Ce petit discours improvisé arriverait-il à la convaincre? Sans doute oui, mais la crainte d'un refus me tenait tout de même. J'esquissai un sourire et posai l'ultime question:
-Il est temps pour la piraterie de prendre fin...Et cette fois, pour de bon...Dites moi milady...m'aiderez-vous à y mettre un terme?
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Sam 5 Juil - 12:50 | |
| La curiosité, et le doute la forçait à se taire, qu’il s’explique de lui-même. Les idées étaient là, certes, mais elle se réjouissait à les entendre de sa bouche à lui. Si ses hypothèses étaient belles et bien fondées. Elle sentait, qu’il s’apprêtait à se lancer dans un discours, un long discours sur l’histoire de la piraterie, pour se trouver une raison. La piraterie, était un fléau, comme il le disait, comme il débattait sur le sujet, avec une telle passion. Elle ne pouvait qu’être conquise par tant de ferveur, de vérités dévoilées au grand jour. Stopper ce fléau, avant qu’il ne soit trop tard, arrêter ces amoureux de la liberté, avant qu’ils ne détruisent tout. Qu’ils ne pillent, qu’ils ne tuent, qu’ils ne réduisent en fumée des familles heureuses et épanouies. Comme sa famille à elle. Une famille, vouée à une chute dramatique, un plongeon dans la cruelle vie des pirates. Victimes de leurs coups. Dans son cœur, du plus profond de son âme, elle ne désirait qu’une chose, voir tout ça prendre fin. Même si pour cela, elle devait pactiser avec le diable. Comme l’avait si bien affirmé miss Lewis. Vendre son âme, qu’importe, ses ambitions en valaient le prix. Il la mettait en confiance, parlait de ce qu’elle pensait, leurs méthodes n’étaient peut-être pas les mêmes, mais leurs idées si. Un désir, un but à atteindre, quitte à mourir pour le voir se réaliser. Tuer s’il le fallait. Employer les moyens les plus corrompus et mesquins pour cela. C’était une promesse, sa promesse. Leyan, se l’était jurée, de tout faire, pour y arriver. Ce n’était plus une histoire d’orgueil, de famille, de proches…Mais un rêve. Un rêve réalisable, si l’on s’en donnait les moyens, si elle acceptait sa proposition, sa collaboration. Elle accepterait n’importe quoi, tout ce qu’il lui dirait, car il savait où toucher pour arriver à ses fins. Elle se dévouait à sa cause, jusqu’au bout. Son regard suivait ses pensées, on y décelait une lueur d’ambition, de réalité, de grandeur. Le monde était si grand, si terrifiant, qu’il fallait l’aborder à deux. Pour mieux régner. Leyan en esquissa un sourire, acquiesçant intérieurement, tous les dires du lord. Sa réponse, qui viendrait à la fin de son discours, était déjà certaine. Planifiée, il ne pouvait y être autrement. Impossible. Il avait le don pour inciter aux gens à se liguer pour sa cause, de lutter pour lui. Pendant une fraction de seconde, en l’observant, elle cru voir une lueur rougeoyante sur ses joues. Son imagination lui jouait des tours. A deux, peut-être que tout serait plus simple, concordant leurs idées, ne jouant plus à ce jeu du chat et de la souris, du plus fort. Cette loi de la jungle prenait fin. Avec lui, du moins. Ils avaient perdus des êtres chers, eux aussi. Lui aussi. Apprendre ça, la fit comprendre, et compatir à ses choix. Seulement. Elle était persuadée que lorsque l’on voulait quelque chose, on l’obtenait à force. On ne laisse pas le destin décider de son avenir, on forge ce même avenir. Avec de la rigueur, de la sévérité, de l’ambition, de la détermination, et de la force.
|BECKETT| « Vous vous accorderez avec moi je pense, sur les faits suivant: Jack Sparrow sans le Black Pearl ne représente pas une menace. C'est un clown rien de plus. Davy Jones est mort et son successeur n'est pas un danger immédiat. Le Hollandais Volant n'effraie peut être plus les pirates mais il effraie les navires français ou autres ennemis de ce genre, ce qui est plutôt une bonne chose. Laissons donc monsieur Turner tranquille. Sa fiancée semble se tenir tranquille également, à moins qu'on ait hormis de m'informer de ses activités? Reste donc la Rose Noire, éternel problème…Problème auquel il serait judicieux de mettre fin, mais il est malin, il est fort et surtout, il sait se montrer persuasif. Nous ne nous en ferons jamais un allié, ce qui est dommage car il pourrait servir. Ainsi donc le problème majeur aujourd'hui je pense porte son nom. » Tout comme Sparrow. Et compagnie. Ils jouaient avec le feu et finiraient par se brûler. Cependant, un détail la mit en désaccord avec le lord, sur le fait que ces derniers restaient hors service. Loin de là. Au contraire, ils se préparaient à leur ultime bataille, leur deuxième erreur. Tant qu’ils ne possèderaient pas le coffre du mort, il n’y avait pas de risques, mis à part qu’ils essaieraient de le récupérer. Une tentative vouée à l’échec. Leyan avait tout prévu. Oubliant de prévenir, sur certains points, le dirigeant. Ce n’était de toute manière, pas important pour lui, il avait déjà assez de soucis comme ça, elle n’allait pas en rajouter une couche. Elle s’en occuperait personnellement, voilà tout. En éternelle solitaire qu’elle était, prenant chaque chose pour une affaire personnelle, et ne prenant pas la peine d’en informer à qui de droit.
|BECKETT| « Chaque plan que j'ai pu avoir a échoué. Lorsque nous le tenons, la torture ne l'affaiblit pas assez et nous ne l'exécutons jamais assez vite. On trouve toujours un empêcheur de tourner en rond pour lui porter secours…J'ai besoin de vous milady, j'ai besoin d'un regard neuf sur la situation, besoin de vos idées à accorder avec les miennes, j'ai besoin de vos informations, besoin de votre participation, bref j'ai besoin que nous cessons de jouer au jeu du plus fort et que nous collaborions… » Ce qu’il disait. Sonnait étrangement comme une déclaration, elle en aurait rit, par amusement à cette simple pensée, ou aurait ajouté quelque chose à sa suite, toujours sur ce même ton enjoué. Hors, elle restait silencieuse. Ecoutant jusqu’à la fin. Pour ensuite, y réfléchir, mais donner une réponse, affirmative, à tout ce qu’il lui proposerait. Ce jeu s’arrêterait ensuite, pour passer aux choses sérieuses concernant la piraterie, mais devait-elle arrêter de se prendre pour ce qu’elle n’était pas pour autant ? Cette question la tailladait de doutes.
|BECKETT| « Il est temps pour la piraterie de prendre fin...Et cette fois, pour de bon...Dites moi milady...m'aiderez-vous à y mettre un terme? » Pour de bon. A jamais. Avec plaisir. Elle accepterait d’y mettre enfin un terme. Cela changerait peut-être quelque chose, à deux, ils y arriveraient sûrement. Ce problème de la soi-disant liberté selon les pirates, occupait, ou plutôt, dérangeait son esprit. Tant de mystères, tant de questions non élucidées à leur sujet. Et on lui offrait la clef de ces questions sur un plateau d’argent. Refuser, serait une erreur. Une grave erreur. Leyan baissa ses yeux un moment vers le service à thé, puis reporta son regard bleuté vers celui du lord. Glissant du bureau à l’aide de la pression de ses bras pour reposer pieds sur le tapis. Elle s’approcha, le visage toujours serein, où toute émotion était indécelable.
|LEYAN| « Votre souffrance est pareille à la mienne, vous avez besoin de ma collaboration, j’ai besoin de la vôtre. Nous nous ressemblons, vous n’hésiterez pas à employer tous les moyens à votre disposition pour arriver à vos fins. Je ferais la même chose, je l’ai déjà fait. Mais vous vous aventurez sur un chemin semé d’embûches, y arriverez-vous, en fin de compte ? Sans y laisser votre vie. » Ses yeux, reprenaient un air déchiffrable, un air soupçonneux et affirmatif. Tandis qu’elle leva son bras vers son cou, et posa sa main sur l’endroit où se trouvait sa morsure.
|LEYAN| « Je n’ai malheureusement pas eu l’opportunité de vous remercier pour votre acte d’héroïsme de la dernière fois. » Un héroïsme, si on pouvait qualifier ça comme tel. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, elle enleva sa main, et reprit, ne quittant pas les yeux du lord.
|LEYAN| « Ma réponse. Vous la connaissez déjà. » Il le savait, elle en était sûre, au fond. Elle acceptait, cela pouvait aisément se voir. Sur ce, elle se retourna et retourna près du bureau, posant ses mains sur ce dernier, fixant d’un drôle d’air le mur.
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| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
Nombre de messages : 52 Age : 31 Age RPG : Vous aimeriez le savoir n'est ce pas? Navré mais c'est malpoli de demander... Statut : Lord ~ Directeur de l'EITC Humeur : Vengeresse Citation : «L'immatériel est à présent...Immatériel.» Date d'inscription : 09/06/2008
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Mar 8 Juil - 21:56 | |
| « Votre souffrance est pareille à la mienne, vous avez besoin de ma collaboration, j’ai besoin de la vôtre. Nous nous ressemblons, vous n’hésiterez pas à employer tous les moyens à votre disposition pour arriver à vos fins. Je ferais la même chose, je l’ai déjà fait. Mais vous vous aventurez sur un chemin semé d’embûches, y arriverez-vous, en fin de compte ? Sans y laisser votre vie. »
Voilà une question qui méritait réflexion. La lutte dans laquelle je, nous plutôt, nous étions engagées était semée d'embûches. Nous étions engagée dans une lutte où le Danger était le maître, où il n'y avait aucune règle, tous les coups étaient permis, une guerre sanglante et véritable se préparait cette fois…Une guerre qui ne verra pas se répéter les erreurs d'entant. Une guerre où je ne ferais plus de quartier, une guerre qui se terminera sur une bataille finale que nous gagnerons, une guerre, oui…Oui cette fois, j'en étais certain, nous gagnerons…Mais, y arriverais-je sans y laisser ma vie? Peut être…Peut être pas…Seul l'avenir nous le dira.
« Je n’ai malheureusement pas eu l’opportunité de vous remercier pour votre acte d’héroïsme de la dernière fois. »
C'est vrai qu'elle ne m'avait pas remercié, mais je la pardonnais. Après tout c'était normal. Je n'allais pas laisser ce forban dévorer Lady Leyan sans agir! Les usages et ma propre conscience m'en empêchaient.
-Ce n'est pas grave, ne vous en faites pas pour si peu…Je n'ai fais que mon devoir après tout, inutile de me remercier…
Je lui souris et ne dis rien quand au fait de sa main sur mon cou. C'était mon devoir…Juste un devoir qui m'avait poussé à me 'sacrifier" pour elle.
« Ma réponse. Vous la connaissez déjà. »
-Vraiment?
Sa réponse…Oui je la connaissais…J'imaginais mal cette femme, avide de pouvoirs, avide de gloire, ne rêvant que d'une chose: Assister à la fin du règne pirate refuser de m'aider à réaliser son propre rêve. Une réponse positive…Je l'attendais, je l'espérais…Ensemble nous allions faire de grandes choses…
-Vous m'en voyez ravi ma chère…
Quelques mois. A peine quelques mois, voilà le temps durant lequel j'avais été absent. Quelques mois, presque une année, et durant tout ce temps, Lady Leyan avait fait beaucoup de choses: Instaurer de nouvelles taxes, de nouvelles lois, envoyer je ne sais combien d'hommes, femmes et enfants à la potences, etc. Des tas de choses que l'on trouvait résumé sur des centaines de papiers. Un bon remède pour insomniaque…
-Puisqu'à présent nous sommes ensemble, unis contre la piraterie, j'aimerais que vous partagiez vos informations avec moi, sans rien me cacher…Et que nous partagions nos idées sur le sujet. Comment éradiquer ce fléau à tout jamais? Parlez milady, je suis tout ouïe…Faites moi part de votre savoir…Et je vous ferais part du mien…Sans rien me cacher, révélez-moi vos secrets…
Elle ne m'avait sûrement pas tout dit. Mon retour n'avait pas du l'enchanter, car elle perdait sa domination. Ce n'était plus elle qui gouvernait, mais moi. Ses décisions passaient par moi, chaque papier devait être signé de ma main ET de la sienne, je reprenais le contrôle totale. A sa place, je n'aurais pas été très heureux non plus…Je lui adressai un charmant sourire et d'un ton qui sous-entendait bien le fond de ma pensée –rassurez-vous, rien de pervers.
-Tous vos secrets…
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| | | Lady Alecto I. Leyan ~Dictator Admin | I work for the businessman • Miss EITC~
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Mer 9 Juil - 18:17 | |
| Time after time, age after age, The law is made to make happy, And unfortunates, I decide, as I want it, Everything, But with you, it is complicated, It is another story, Difficult. Une vérité indéniable, oui. Il le savait, comme elle le pressentait. Cet homme était bien trop intelligent, bien trop calculateur pour ne pas s’en douter ni lire entre les lignes. La naïveté ne lui sied pas, par contre, il y avait des personnes assez naïves aux alentours. On ne vit qu’une fois, on est tous dotés d’une intelligence et d’un cerveau, à user avec stratégie ou inutilement. Trouver quelqu’un d’aussi brillant intellectuellement était vraiment difficile de nos jours. Tous, ne valaient pas la peine qu’on les regarde, qu’on daigne poser un seul regard intéressé et profond. Devant tant de stupidités, l’erreur était humaine, et l’être humain n’était pas doté d’une intelligence hors normes. A part quelques exceptions. Qui valaient la peine, qui valait ce regard. Comme lui. Il était le seul qu’elle voyait. Et ce n’était pas pour lui déplaire. Durant tout ce temps, où il fut absent, et où elle fut connue pour être son successeur. Une ère, de chaos s’était établie. Une époque pire que celle de Beckett. Les pendaisons affluaient tous les jours et ceux qui n’étaient pas satisfaits, finissaient avec tous les autres, aux geôles. Leyan avait même pensé, et s’en était inquiétée, de la taille des prisons, à ce rythme, tout Port Royal y serait et il n’y aurait plus de place. Construire une autre prison ? Oh, elle y avait pensé. Comme revoir un obstacle dans son avenir de dirigeante et de gouverneur. Lord Beckett. N’étant pas décédé, il reprenait sa place, elle devait la lui redonner, à contre cœur certes, ce n’était pas un choix, mais une obligation. Naturellement, la jeune bourgeoise s’en était plainte, pas ouvertement, mais devant son miroir, balançant tous les objets qu’elle trouvait sur son chemin. Livres, bibelots, vases, tous finissaient au sol, cassés. Ou encore, avec sa confidente attitrée, Eris. Personne ne pouvait deviner que sa fureur, sa crainte, car au fond, sa peur la plus insoutenable était de se faire doubler. Cela l’avait mise dans cet état, lorsque tous ses rêves et ambitions se concrétisent, au départ on à du mal à y croire, mais quand, tout s’évanouit en fumée par l’arrivée d’une seule personne. Le monde tourne à l’envers. Elle s’était dévouée à cette cause, et avait espérer être son successeur, à jamais. L’être était un honneur inestimable. Facilement brisé.
Comme une enfant gâtée, à qui on aurait prit sa poupée préférée. Sa crise avait été l’enfer en lui-même. Demandez à ceux qui avaient subis ses foudres. Sans raison, ils ne comprenaient pas ce changement d’humeur. Heureusement, Leyan s’était assagie. Avait pris le temps d’y réfléchir et d’envisager, le fait d’être reléguée au second plan. Les feux de la scène ne seraient pas pour elle cette fois-ci. Avec une grande difficulté. Il arrivait encore, à que son envie d’être supérieure à tous, refasse surface, comme récemment, quand le lord était en convalescence. Ou pendant un instant, elle avait eu ce qu’elle avait toujours rêvé.
|lord beckett| « Puisqu'à présent nous sommes ensemble, unis contre la piraterie, j'aimerais que vous partagiez vos informations avec moi, sans rien me cacher…Et que nous partagions nos idées sur le sujet. Comment éradiquer ce fléau à tout jamais? Parlez milady, je suis tout ouïe…Faites moi part de votre savoir…Et je vous ferais part du mien…Sans rien me cacher, révélez-moi vos secrets… » Ensemble. Secrets. Parler ou non. Après tout, c’était à prévoir, en acceptant cette proposition, elle s’engageait à lui dire la moindre de ses pensées, le moindre de ses plans. Des détails qu’elle gardait pour elle. Précieusement.
|lord beckett | « Tous vos secrets… » Dire tous ses secrets, ce serait comme dévoiler une partie de son âme, de son cœur. Elle ne pouvait le faire, s’étant personnellement investie jusqu’au bout. Ses plans, elle voulait les garder dans sa tête et non les abattre sur une table. Pourtant, sa réponse était claire, pour mieux régner, pour y arriver, il fallait faire preuve d’honnêteté. Même si chez Leyan, être honnête, était tout un marchandage. Elle ne disait jamais rien sur ses secrets, sur sa personne, et obtenir une simple information, était du remède de l’impossible. Sauf lorsque la jeune anglaise se décidait d’elle-même à parler, à des personnes de confiance.
|leyan | « Il est possible, que j’ai omis de vous faire part de quelques détails. Par égoïsme, je vous l’accorde. » Pour commencer, une sorte d’aveu. Elle leva les yeux vers le mur et se retourna soudainement, adossée contre le bord du bureau, les mains posées sur ce dernier, le regard plongé dans celui de son interlocuteur.
|leyan | « Par où commencer… » Elle soupira. « Je ne suis pas parfaite, je fais des choses, mais qui ont des conséquences. Pour être vraiment honnête avec vous, au départ, je vous ai détesté, pour m’avoir doublé. Prit la place qui me revenait, la place que j’ai toujours voulu avoir. Vous remplacer à été un véritable honneur, je me contente maintenant d’être au second plan. Après vous. Mon avis vous concernant à changé, et maintenant plus qu’avant. Si nous devons être associés, autant bien nous entendre, vous n’êtes pas d’accord ? Je voulais juste être claire sur ce sujet là. » Une chose de faite. Maintenant, il lui restait le plus compliqué, le coffre. Lui en parler serait normal, mais, elle avait ses propres secrets et tenait à les préserver, alors mentionner quelques informations par-ci, par-là…
|leyan | « Lorsque vous étiez absent, j’ai pris les devants concernant notre ennemi commun, miss Swann, ou Turner, comme vous préférez. » Esquissant un sourire confiant, la jeune femme se détacha du bureau une nouvelle fois et arpenta la pièce, l’air vague. « J’ai conclu un accord avec l’unique héritière de Sao Feng. Un contrat signé de nous deux. Les clauses de ce contrat, sont claires, j’ai imposé deux demandes, qu’elle m’amène Elizabeth et son vœu, qui est de la voir mourir sera exaucé. Si cette collaboration aboutie à quelque chose, j’envisagerai, avec votre accord bien entendu, d’établir une alliance commerciale entre Singapour et Port Royal » Des demandes réalisables par cette jeune pirate Singapourienne. Swann et la clef. Hors, elle ne mentionna que ce qui l’arrangeait, oubliant quelques détails qui pourraient être confus. De toute manière, qui y ferait attention, et cette femme parlait toujours de ce qui pouvait lui être favorable, en ne parlant pas des choses qui pourraient être tout aussi importantes. Elle ne disait pas tout, c'était certain, au sujet de la Compagnie par exemple.
|leyan | « Je trouve qu’il est bien plus divertissant de traiter avec les ennemis de nos ennemis. Faisons-en des alliés de taille, ils pourront nous être utiles à l’avenir, afin d’éliminer les gêneurs opportuns. » Elle arrêta de faire les cent pas dans la pièce et fit mine de réfléchir un moment, observant son associé de dos, un sourire aux lèvres.
|leyan | « Ai-je bien fait, mylord ? Vous devez trouver que je prends bien trop souvent les devants…Quoi qu’il en soit. Je trouve que j’ai bien fait. J’ai pensé au profit avant tout. Et son aide pourrait être favorable à la Compagnie, et à moi-même…Enfin, à vous-même. » Leyan stoppa sa longue tirade et marqua un blanc, un long silence avant de reprendre. « Vous avez des questions ? J’ai parlé, à votre tour » | |
| | | Lord Cutler Beckett •Lord ~ EITC Leader•
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Mer 9 Juil - 20:44 | |
| « Il est possible, que j’ai omis de vous faire part de quelques détails. Par égoïsme, je vous l’accorde. »
Mon instinct ne m'avait pas trompé, la lady me cachait des choses. Que ce soit par égoïsme, peur ou que sais-je d'autre, elle m'avait caché des choses. Quelle confiance dites moi…Mais qui étais-je pour la blâmer? Moi aussi j'ai des secrets, nous avons tous des secrets! Seulement certains devaient être révéler pour le bien être de l'Angleterre et la poursuite de notre cause.
« Par où commencer…Je ne suis pas parfaite, je fais des choses, mais qui ont des conséquences. Pour être vraiment honnête avec vous, au départ, je vous ai détesté, pour m’avoir doublé. Prit la place qui me revenait, la place que j’ai toujours voulu avoir. Vous remplacer à été un véritable honneur, je me contente maintenant d’être au second plan. Après vous. Mon avis vous concernant à changé, et maintenant plus qu’avant. Si nous devons être associés, autant bien nous entendre, vous n’êtes pas d’accord ? Je voulais juste être claire sur ce sujet là. »
Elle avouait donc m'avoir détester. Je le savais très bien mais malgré tout cette révélation me peinai quelque peu. Etais-je si détestable? Non, elle convoitait juste mon pouvoir, ma place, mes ambitions…Nous étions tout deux animés par les mêmes envies et je craignais justement que cela nous détruise. Qui se ressemble s'assemble me direz-vous, oui mais ils s'unissent pour mieux se détruire…Je craignais cette fatalité…Enfin, ne soyons pas trop pessimiste…Qui sait ce que l'avenir nous réserve!
«Lorsque vous étiez absent, j’ai pris les devants concernant notre ennemi commun, miss Swann, ou Turner, comme vous préférez. J’ai conclu un accord avec l’unique héritière de Sao Feng. Un contrat signé de nous deux. Les clauses de ce contrat, sont claires, j’ai imposé deux demandes, qu’elle m’amène Elizabeth et son vœu, qui est de la voir mourir sera exaucé. Si cette collaboration aboutie à quelque chose, j’envisagerai, avec votre accord bien entendu, d’établir une alliance commerciale entre Singapour et Port Royal»
Ainsi elle s'était uniquement concentré sur Miss Swann…La Rose Noire se serait-elle tenue tranquille durant mon absence? Voilà qui m'étonne de lui! Enfin comment pourrais-je encore être étonné de quelque chose à l'heure actuelle…J'affichai un air légèrement surpris lorsqu'elle mentionna l'héritière de Sao Feng. Il avait une héritière? Une descendance? Voilà une nouvelle intéressante…J'écoutai la fin de son discours sans vraiment faire attention à ce qu'elle disait. Moi aussi à présent j'étais énervé bien que cela se manifestait par un ton très froid uniquement. Heureusement que je savais me maîtriser.
«Ai-je bien fait, mylord ? Vous devez trouver que je prends bien trop souvent les devants…Quoi qu’il en soit. Je trouve que j’ai bien fait. J’ai pensé au profit avant tout. Et son aide pourrait être favorable à la Compagnie, et à moi-même…Enfin, à vous-même. Vous avez des questions? J'ai parlé, à votre tour»
-Je vois…Tout ceci est très intéressant…Dites moi juste une chose: Combien de temps comptiez-vous me cacher que Sao Feng avait une héritière?
Mon dieu Cutler te voilà froid…Aussi froid que de la glace…Et encore! Je n'aimais pas que l'on me dissimule ce genre d'information. J'aurais pu conclure un meilleur contrat avec beaucoup plus d'avantage pour nous. Bien nous aurions miss Swann, parfait. Nous nous en servirons comme appât pour monsieur Turner et Sparrow, ensuite il ne resterait plus que la Rose Noire à mettre en cage. Pour lui j'avais un appât tout trouvé…Elle parlait aussi d'alliances commerciales, voilà qui est intéressant pour l'économie de la ville, mais c'est entre Singapour et l'Angleterre qu'il aurait été plus intelligent de demander cette alliance!
-Entre Port Royal et Singapour…N'aurait-il pas été plus judicieux, dis-je d'un ton toujours aussi froid, de conclure cette alliance entre l'ANGLETERRE et Singapour plutôt que Port Royal? Quel besoin commerciaux à une ville dont les trois quart de la population sont pauvres? Il n'y a aucun tourisme ici, la peur des pirates et surtout de la Rose Noire qui a coutume de souvent venir jeter l'ancre près d'ici n'est pas à notre avantage. De plus ce fichu forban ne manquera pas de s'attaquer aux navires en provenance de Singapour, de les dépouiller et d'offrir le tout aux nécessiteux! Qu'avez-vous dans le crâne bon sang, vous lui offrez une occasion supplémentaire d'embellir sa réputation!
Je soupirai et fermai les yeux un instant. Calme toi Cutler…Calme toi…Inutile de s'énerver. Inutile mais difficile de résister…
-La seule chose de bien dans vos petits marchandages avec cette pirate, c'est que grâce à miss Swann, nous mettrons la main sur Turner et Sparrow. J'ai besoin du cœur et de la clé et elle doit savoir où ils se trouvent. Sauf si vous le savez et me le cachez ce qui ne m'étonnerait pas vraiment! Sparrow viendra sans doute sauver mademoiselle Swann et nous en profiterons pour le capturer, ou le tuer sur place je m'en contre fiche, je veux le voir disparaître! Ces deux la éliminé, il me faudra Turner sous contrôle, avec son cœur rien de plus simple. Sinon je chargerais quelqu'un de confiance de l'embrocher pour qu'il puisse prendre la tête du Hollandais Volant. Et si le pouvoir lui monte trop à la tête, nous pourrons toujours le rappeler à l'ordre avec son cœur…Enfin qu'importe sur ce sujet. Ceux la éliminé, il restera la Rose Noire à faire disparaître. Tous les grands pirates seront alors morts, les autres suivront et nous aurons gagné. Simple non? Imaginez-vous dans un jeu d'échec…Vous prenez les pions les plus petits avant de vous attaquer aux plus gros…Vous attaquez les plus faible et isolé avant de charger sur les plus dangereux, c'est exactement ce que nous allons faire. Ensuite nous nettoierons tout ça…
Quel plan génial…Simple, mais génial. Bien entendu pour arriver à mes fins, j'avais beaucoup de cartes dans ma manche. Cette fois, ils ne m'échapperont pas…
-Je savais que vous me cachiez des choses, dis-je dans un soupir, mais de telles…Comment pourrais-je avoir confiance en vous à présent! Dieu seul sait si vous ne me cachez rien d'autre…
En tout cas moi, j'en étais intimement certain…
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| Sujet: Re: «Les Lady n'ont aucun sens de l'ordre« {PV Miss Leyan} Jeu 10 Juil - 18:31 | |
| |lord beckett| « Je vois…Tout ceci est très intéressant…Dites moi juste une chose: Combien de temps comptiez-vous me cacher que Sao Feng avait une héritière? » Comme si Leyan comptait perdurer ce léger secret. Elle-même ignorait jusqu’au jour de ce contrat que Sao Feng avait une héritière.
|lord beckett| « Entre Port Royal et Singapour…N'aurait-il pas été plus judicieux, de conclure cette alliance entre l'ANGLETERRE et Singapour plutôt que Port Royal? Quel besoin commerciaux à une ville dont les trois quart de la population sont pauvres? Il n'y a aucun tourisme ici, la peur des pirates et surtout de la Rose Noire qui a coutume de souvent venir jeter l'ancre près d'ici n'est pas à notre avantage. De plus ce fichu forban ne manquera pas de s'attaquer aux navires en provenance de Singapour, de les dépouiller et d'offrir le tout aux nécessiteux! Qu'avez-vous dans le crâne bon sang, vous lui offrez une occasion supplémentaire d'embellir sa réputation! » On se calme, on se calme, il y en a un qui a oublié de prendre son thé aujourd’hui. Mais voilà, quand on ne mentionne pas les moindres détails d’un plan, cela se retourne contre nous. Leyan gardait pour elle ce qui pouvait lui être profitable, et ce qu’elle lui avait dit n’était que le début de ce que son esprit avait imaginé. Port Royal serait le premier pas vers une plus grande collaboration, il fallait y aller petit à petit, pour mieux régner. Et concernant la Rose Noire, dont le lord ne cessait de rabâcher son nom depuis le début, ce qui commençait à agacer la jeune femme, il finira en prison, voilà tout. Mais cette collaboration entre Singapour et Port Royal, n’était pas l’intérêt premier de l’anglaise. Elle avait établit ce contrat dans le but de récupérer la clef à l’aide des pirates de Singapour, et enfin, les unir pour faire sombrer tous les pirates.
|lord beckett| « La seule chose de bien dans vos petits marchandages avec cette pirate, c'est que grâce à miss Swann, nous mettrons la main sur Turner et Sparrow. J'ai besoin du cœur et de la clé et elle doit savoir où ils se trouvent. Sauf si vous le savez et me le cachez ce qui ne m'étonnerait pas vraiment! Sparrow viendra sans doute sauver mademoiselle Swann et nous en profiterons pour le capturer, ou le tuer sur place je m'en contre fiche, je veux le voir disparaître! Ces deux la éliminé, il me faudra Turner sous contrôle, avec son cœur rien de plus simple. Sinon je chargerais quelqu'un de confiance de l'embrocher pour qu'il puisse prendre la tête du Hollandais Volant. Et si le pouvoir lui monte trop à la tête, nous pourrons toujours le rappeler à l'ordre avec son cœur…Enfin qu'importe sur ce sujet. Ceux la éliminé, il restera la Rose Noire à faire disparaître. Tous les grands pirates seront alors morts, les autres suivront et nous aurons gagné. Simple non? Imaginez-vous dans un jeu d'échec…Vous prenez les pions les plus petits avant de vous attaquer aux plus gros…Vous attaquez les plus faible et isolé avant de charger sur les plus dangereux, c'est exactement ce que nous allons faire. Ensuite nous nettoierons tout ça… » Il était malin. Il se doutait qu’elle lui cachait d’autres choses, dont le coffre, mais avait-il idée de ce qu’il y avait encore ?
|lord beckett| « Je savais que vous me cachiez des choses, mais de telles…Comment pourrais-je avoir confiance en vous à présent! Dieu seul sait si vous ne me cachez rien d'autre… » Fatiguée. Par tout ça. Elle en avait profité pour adosser ses coudes sur le bureau et se tenait le front avec sa main, les yeux fermés, cherchant à se calmer. Jamais elle n’avait pu garder son calme jusqu’au bout, ça finissait toujours par éclater et avec lui, ça arrivait très souvent, trop souvent. Bien sûr, elle lui cachait des choses, comme si tout cela était la première fois qu’il le découvrait. Heureusement que son instinct lui avait dit de taire certains sujets. Dont le coffre. Quelle horreur, sinon.
|leyan| « Parce que vous croyez que je n’y ai pas pensé ? Dois-je vous sous-estimer pour que vous le compreniez ? » Elle retira sa main de son front et se tourna vers le lord, son visage s’étant assombrit. « La Rose Noire, par-ci, la Rose Noire par-là. Vous croyez que je n’ai pas compris la menace qu’il représentait pour la ville ? Qui plus est il n’est pas le seul à s’attaquer à Port Royal, posséder les océans c’est posséder le monde. J’ai mon propre avis sur la question, et je compte m’emparer de cette clef, de ce coffre, du cœur de Turner pour arriver à contrôler les océans. Le Hollandais Volant au service de la Compagnie des Indes pourra facilement s’emparer du Black Pearl, et votre Rose Noire en même temps par-dessus le marché. Vous pensez que j’agis que pour mon propre profit ? Mon cher, vous avez raison. C’est vrai je n’ai pensé qu’à mes propres avantages, hors vous me connaissez très mal. J’ai pensé à vous également dans tout ça, je m’étais juste trop impliquée pour vous en parler. Tout était déjà planifié depuis le début, j’y ai bien réfléchi et ce que je vous ai dit n’est que le début de ce que je prévoyais. » Elle avait fait quelques pas vers le dirigeant, se stoppant face à lui. Ce n'est pas qu'elle négligeait tous ceux qui brisaient ses efforts en cette ville, la Rose Noire était une menace comme l'était Jack Sparrow. Et son plan ouvrait à bien plus de possibilités que celui du lord, si ils se concentraient sur le coffre et le Hollandais Volant en priorité, ça irait plus rapidement. Le Hollandais est un navire maudit et craint aux caraïbes, s'il est au service de la Compagnie, le fléau que représente la Piraterie diminuera déjà. Puis, s'ils s'emparent du Black Pearl à l'aide du Hollandais, les deux plus grands navires des caraïbes serviront la cause de l'EITC. Et ensuite tous les pirates disparaîtront, la Rose Noire ne fera plus le poids face à ça. Ainsi, la piraterie ne sera plus qu'un vague souvenir. Un plan efficace et infaillible.
|leyan| « Vous parlez de confiance, je ne la donne pas facilement, et vous ne faites absolument rien pour que je vous la donne. » Il avait le don pour la mettre hors d’elle. « Vous vous croyez au-dessus de tout, hors je rectifie le tir, je suis encore gouverneur à ce que je sache et j’ai le droit de conclure ou non des contrats. Car si je ne vous l’avais pas mentionné, je doute que vous ayez eu vent de mes plans un jour. Soyez rassuré, vos craintes concernant le coffre ou miss Swann, ou encore ce cher Jack, sont injustifiées, je m’occupe de tout. Bien sûr, vous n’aimez pas qu’on fasse des choses sans vous en parler, hors c’est ce que j’ai fais et je le referais, à moins que cette confiance que je veux vous léguer ne m’en empêche. » C’était net et précis. Son ton de voix était tout aussi froid, un peu moins malgré tout. Elle tentait de camoufler son impulsivité, sa poussée d’adrénaline en une voix sèche.
|leyan| « Concernant votre jeu, j’ai un contrat à relire, à planifier, et des pions à déplacer sur mon échiquier géant. Vous n’êtes pas le seul à être quelqu’un de stratégique, et cet échiquier, il à déjà été construit, bien avant votre retour ! Et, vous faites partie de ce jeu. » Un jeu sans échappatoires, un jeu digne du plus grand stratège. Toute personne se trouvait sur son propre échiquier, il avait la plus belle place mais ne serait jamais utilisé comme tous ces pions.
|leyan| « Je hais les jeux de hasard, hors le hasard à forgé mon chemin, et vous n’avez rien compris. Vous êtes bien trop brillant pour le nier. Que ce soit sur cette alliance commerciale ou non, je ne tiens pas à vous dévoiler ce que j’avais imaginé. Si vous étiez aussi doué en stratégie, vous comprendrez que ce n’est que le commencement, il vaut mieux se faire discret, attaquer les plus petits pions pour s’en prendre aux plus forts. C’est ce que je fais. Je compte étendre cette alliance, petit à petit. M’emparer de tout pour réaliser cette action et faire disparaître tous ces gêneurs opportuns. Quitte à y laisser ma vie, j’accomplirais cette promesse, et ce but. Il ne me manque que la dernière pièce du puzzle… » Silence. « Turner. » Leyan avait fait une erreur, une faute de parcours, elle l’avait sous-estimé ne serais-ce qu’un instant. Grave erreur.
|leyan| « Je ne vous déteste pas pour vouloir vous écarter, je ne tiens pas à vous faire de la concurrence ou de l’ombre, si c’est ce que vous aviez imaginé. Au contraire. Mais quand j’ai planifié ce plan, quand j’ai pris ces décisions, je n’étais pas sûre de pouvoir vous en parler, pas depuis aujourd’hui. Vous vous en prenez à moi et me jugez sur de simples décisions…Vous me croyez aussi parfaite que cela pour ne pas faire d’erreurs ? Je me permets d’en faire. »
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